jeudi 13 janvier 2011

Nouveau risque : Oui mais lequel ?

L’actualité de ce début d’année est riche en évènements donnant à penser que " les nuages sont loin d’être en voie de dissipation" comme pourrait le dire une présentatrice de la météo.

Nous avons toutefois choisi d’attirer l’attention du lecteur sympathisant sur les "gesticulations" de Roselyne Bachelot, en charge de la réflexion, sur la "Dépendance" (cause nationale) ... en vue de 2012.

Nous ne gloserons pas sur la Ministre en charge du dossier, exemple typique de la politique héréditaire, par son père. Et, surtout concernée de prés ou de loin, par tous les dérapages récents, vaccin H1N1, MEDIATOR ® . Et même la pantalonnade de l’équipe de France en Afrique du sud.. L’important est ailleurs, la "dépendance" est une réalité, mais ce n’est ni une priorité ni une vraie menace.

Sur France Info, certains auront entendu Alain Minc, faire référence, (tout en produisant des chiffres fantaisistes) à l’acharnement thérapeutique, pour donner à son vieux père de 102 ans : " quelques mois ou, quelques années de vie" Cela nous renvoie, certes, au chef d’œuvre du cinéma Nippon "La Ballade de Narayama". Mais sans aller jusque là, il faut savoir raison garder, et ne pas instrumentaliser un risque, pour en faire un " pot de miel ", et toucher un électorat important et sensible : Celui des seniors.

Ayant eu en charge une Mutuelles Santé, particulièrement exposée, avec l’une des moyennes d’âge de sociétaires les plus élevée du pays, je pense, modestement, être bien placé pour parler : De l’effet incertain du vieillissement sur les dépenses de santé.

A partir d’un panel significatif de prés de 30000 seniors, et par le biais d’instruments de gestion et de suivi dédiés, nous avions constaté que la dépendance touchait relativement peu de personne, à en juger par le nombre de nos sociétaires de plus de 90 ans, qui vivaient encore à domicile.

On parle ici, d’environ 1,2 million de personne, et progrès médical aidant, ce chiffre ne doublera pas avant 2050, si l’on n’en juge par nos analyses rétrospectives. Compte tenu de l’usure générale de la mécanique humaine, on sera dépendants de plus en plus tard, et donc très proches de l’issue fatale naturelle !

Cela posé, rien n’est neutre, et le "Nouveau risque" est de voir monter artificiellement un nouveau cœur de cible, pour collecter du bel et bon argent, pour accentuer les inégalités, et pour " amuser le brochet " de manière à détourner l’attention.

Voilà bien le "Risque", mais il pourrait se révéler bénéfique, si le financement de la dépendance, était le lieu premier de toutes les solidarités sociales, avec un formidable effet redistributeur.

Pour cela il suffit d’envisager une assiette élargie a tous les revenus, assortie d’une taxe spécifiques sur les mouvements immobiliers, sans contrepartie équivalente, et une APA (Aide personnalisée à l’autonomie) identique pour tous. Mais aussi, suffisante pour ouvrir accès pour tous, à un hébergement adéquat ou à un maintien à domicile " sécurisé ", conforté par des aidants naturels, incités économiquement.

Nous ne doutons pas que sur cette question le mouvement mutualiste Français pourrait mobiliser des ressources, pour peu qu’on le dispense de constituer des réserves financières superfétatoires.



Richard HASSELMANN

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Celsabuzz

mardi 4 janvier 2011

Espérance

A l’aube de cette nouvelle décennie du siècle, permettez nous d’enfoncer le clou ! Nous avons créé LIBR’ACTEURS, pour rendre le citoyen « ACTEUR DE SON DESTIN », en lui donnant des clés de lecture et de compréhension, nous persistons et nous signons.

Les échos de l’opuscule de Stéphane HESSEL qui invite a l’indignation, interrogent certains et suscitent des réactions contrastées et pourtant ... Pourtant le vieil homme que certains invitent à se coucher, incite simplement les plus jeunes à se lever, démocratiquement et raisonnablement.

Nous faisons notre ce qui est pointé, avec un simple bémol, il convient d’éradiquer sans faiblesse, tous ceux et celles qui de droite comme de gauche, encombrent le paysage politique depuis des lustres, par des mandats cumulés, des alliances contre nature, des convictions reniées. Place a la morale et a l’éthique, mères de toutes les solidarités vraies.

Nous appelons à une sanction sans faiblesse, dont le bulletin de vote sera le fouet, pour que le citoyen se détourne de tous les candidats, cumulards et chevaux de retour, quelles que soient leurs étiquettes.

Cela posé avec Stéphane HESSEL, nous rejetons l’exaspération pour lui préférer l’espérance porteuse d’espoirs. Nous rejetons la violence apanage de ceux qui manquent de mots pour convaincre pour donner la place à l’éducation pour comprendre.

Avec lui nous prônons une saine indignation démocratique, préférable a cette indifférence qui conduit au chacun pour soi.

LIBR’ACTEURS participe aux états généraux de l’Economie Sociale initiés par Claude Alphandery, suite logique de notre croisade pour un modèle économique nouveau, inspiré de celui de l’économie sociale adapté dans la place laissée a un capital vertueux et de proximité, et une gouvernance ou un salariat impliqué, prendra en compte l’attente du citoyen/consommateur/contribuable.

Oui le général doit prendre le pas sur le particulier, Oui le travail doit asservir la spéculation, Dire et écrire cela , ce n’est pas raser gratis comme mesdames AUBRY ou ROYAL ou gesticuler comme Messieurs MELENCHON ou BESANCENOT, c’est concevoir autrement, sans méconnaître, les mérites individuels de l’entrepreneur.

EQUITE, n’est pas égalité, car il faut se souvenir que « l’ennui naquit un jour de l’uniformité ».

Que nous ceux qui nous font l’honneur de nous lire, et qui partagent notre vision, laissent un mot sur ce site, ou sur notre adresse courriel : libracteur@gmail.com.

Nous les tiendrons informés de nos actions et des vecteurs supports de celles-ci, en forme de mouvement associatif, ou de collectif « politique » pour avancer autrement.


Richard HASSELMANN

mercredi 22 décembre 2010

"La morale à la place de la politique c'est une révolution" - Albert CAMUS

Des visiteurs internautes qui nous font l’honneur de nous lire se sont interrogés, à juste titre, sur la considération que nous portons au personnel politique et au vote populaire.

Il me paraît utile de revenir, en cette fin d’année, sur un billet que j’ai publié il y a bientôt 3 ans sur ce blog : Le socle de notre démarche est la pédagogie pour rendre " le citoyen acteur de son destin "

Il n’y a pas de libre arbitre s’il n’y a pas de discernement. Cela nous conduit à dire qu’il n’y a pas de vraie démocratie s’il n’y a pas de pédagogie éducative !

Je dis et je redis ici que les égoïsmes individuels, corporatistes ou générationnels sont antinomiques avec l’intérêt général que cherche à servir le processus démocratique.

La rue, la grève, le groupe de pression ne sont pas démocratiques et pourtant ils sont de plus en plus souvent le troisième tour des scrutins nationaux.

Une raison, une seule à nos yeux, l’électeur ne connaît pas les règles, les enjeux, les limites. Il faut expliquer, dire pourquoi le suffrage universel est un bien précieux, comme le sont des élus porteurs de vraies convictions.

Mais il faut aussi dire que ces deux instruments démocratiques doivent être utilisés par des citoyens qui comprennent et replacent la France dans le contexte Européen et Mondial.

Le citoyen doit comprendre que le sondage n’est pas la démocratie, et que si l’on peut admettre des majorités d’idées, on ne peut se coucher devant la démocratie d’opinion.

C’est en ce sens que nous émettons l’idée que notre corps électoral, par manque d’éducation civique, économique et sociale, n’utilise pas au mieux pour l’intérêt général, le suffrage universel direct et le pouvoir que lui confère un bulletin de vote pour le confier à un mandataire digne de confiance :L’élu !

Sans bruit ni tapage Libr'acteurs porte son message, ce sera long mais il faut commencer cette révolution ou le bulletin de vote récompense la morale, l’équité et le simple respect de la conviction et de la parole donnée.

C’est le vœu que nous formons pour l’année qui vient, galop d’essai avant 2012, et dans l’instant, nous souhaitons à nos membres, sympathisants et visiteurs d’excellentes fêtes de fin d’année.


Richard HASSELMANN
Président de Libr'acteurs

lundi 20 décembre 2010

Politique et religion qui instrumentalise qui ?

Aux Nations Unies, lors de la 15e session de la Commission des droits de l'Homme , une résolution : "interdisant la diffamation de la religion" a été votée

Cette résolution a été soutenue par le Pakistan au nom de l'Organisation de la Conférence Islamique (OIC) regroupant 57 Etats censés défendre la solidarité islamique dans les domaines économiques, sociaux et politiques

Les 11 pays minoritaires qui de leur côté, ont défendu la liberté de pensée et d'expression vis-à-vis des religions et ont donc voté contre, considèrent que la rationalité scientifique est une valeur majeure. La tolérance, censée devoir régner dans ces 11 pays ayant des valeurs communes au notre, ne devrait pas conduire à fermer les yeux, sur les menaces que font naître de telles résolutions, non seulement, sur la liberté de pensée, mais sur la laïcité au plan institutionnel (un des piliers de notre République ) et sur l'athéisme au plan philosophique.

Le risque est de dresser des hommes les uns contre les autres !

Quand on constate que certains hommes attaquent délibérément, au nom de leurs valeurs, les valeurs qui sont les nôtres, ne serait il non seulement lâche, mais mortel de ne pas réagir. ?

Danger, pour les rares personnalités libérales qui, dans les Etats de la Conférence islamique, sont emprisonnés et torturés, au nom de la défense de la religion.

Danger pour les scientifiques et les athées aussi, potentiellement menacés, dans les démocraties occidentales.

Car rien n'empêche que des organisations islamiques, s'appuyant sur cette résolution, tentent de criminaliser devant les tribunaux nationaux ou la Cour européenne toute critique de l'islam. Et que, certains juges, s'appuient sur une interprétation large du droit international, pour donner raison à de telles plaintes.

Les défenseurs de la rationalité scientifique, d'une part, les athées d'autre part, mais aussi les hommes et les femmes, soucieux de revisiter la laïcité, devraient trouver là, de quoi se mobiliser en défense de leurs droits.

Là est le conflit de civilisation ! La vigilance s’impose dans cette instrumentalisation du religieux par le politique et du politique par le religieux

A méditer par tous !


Eric Campion

mercredi 1 décembre 2010

Fonctions publiques : La vérite !

A l’heure ou l’on cherche l’efficacité optimale du denier public investi, nous assistons a une diminution des emplois dans la fonction publique d’Etat, et souvent dans des domaines ou il faudrait y regarder a deux fois (sécurité, justice, emplois notamment).

Cela dit avouons que les fonctions publiques offrent des verges pour se faire fouetter, car le grand public comprend vite, que l’emploi marchand doit être privilégié.

Une information a filtré concernant les emplois dans l’éducation nationale laissant apparaître, tenez vous bien environ 20000 emplois, non comptabilisés.

On croit rêver, quand on lit que dans le cadre de la préparation du budget 2011, on découvre des emplois existants et donc rémunérés mais non comptabilisés.

C’est assez dire de la fiabilité des budgets, de la RGPP, et plus généralement de la réalité des suppressions de postes ou des départs en retraites …. non remplacés.

Le plus grave c’est que la seconde fonction publique, la fonction publique locale ne fait pas mieux, elle fait même pire.

Lieu privilégié de tous les clientélisme et népotisme, cette armée est une épée de Damoclès qui pèse sur chaque citoyen à l’heure ou les dotations de l’Etat vont se raréfier et ou la suppression de la taxe professionnelle va poser question..

Nous ne reviendrons pas sur les doublons entre communes et intercommunalités, sur les cabinets pléthoriques du moindre roitelet local, ni sur un absentéisme récurrent, mais nous nous attacherons a la performance de chaque agent, à l’aune des besoins des usagers.

Plus qu’ailleurs un citoyen, fonctionnaire territorial doit avoir conscience de sa mission. Rémunéré par les autres citoyens, il doit avoir conscience de son ardente obligation de servir.

Nous n’ignorons pas, que les emplois territoriaux permettent d’asseoir un élu, nous n’ignorons pas qu’un fonctionnaire territorial est un puissant vecteur de propagande, mais cela n’est pas une excuse.

A cet égard nous recommandons la lecture roborative de « Absolument débordée…. » de Zoé SHEPARD (Albin Michel éditeur), car en dépit de certaines outrances, nous pouvons vous dire, par expérience, que l’essentiel est malheureusement vrai.

C’est dommage, au moment ou la troisième fonction publique, la fonction publique hospitalière, a vraiment besoin d’emplois et de revalorisation salariale, au moment ou le pays vieilli, et ou l’on se préoccupe du cinquième risque, celui de la dépendance.

Cette fonction publique, est moins utile pour conserver un mandat électif, elle demande de vraies qualifications, mais elle nous paraît toute aussi digne d’intérêt et de considération car elle touche à l’humain, et chacun de nous aura besoin d’elle, a un moment ou a un autre par la maladie ou le vieillissement..


Richard HASSELMANN


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Préfecture de l'Ain

vendredi 26 novembre 2010

Libr’acteurs et/ou Parti Politique ?

En premier lieu nous tenons à remercier, nos lecteurs et sympathisants de l’intérêt qu’ils portent de plus en plus nombreux à notre modeste ambition.

Le corollaire de cette notoriété grandissante, c’est l’impérieuse nécessité de répondre en toute franchise aux questions les plus fréquemment posées.

Il en est-une, logique et légitime, qui prend une certaine acuité dans l’actualité ambiante : POURQUOI LIBR’ACTEURS N’EST PAS UN PARTI POLITIQUE ?

Pour avoir fondé avec d’autres cette association, j’invite le lecteur à relire notre charte, a analyser nos prises de position, a simplement entendre notre signature « Pour un citoyen acteur de son destin ».

Avec nos références, a ARISTOTE et aux fondements de la démocratie, LIBR’ACTEURS est une association, qui entend changer la donne en matière de démocratie, en commençant par la "mère de toutes les réformes" : La fin du cumul de certains mandats et de la longévité politique, assortie d’un statut de l’élu ambitieux et responsabilisant.

Il se trouve qu’au sein de LIBR’ACTEURS, certains ont connus ou connaissent, en interne le fonctionnement convenu et corseté des partis politiques, avec des statuts, ou la démocratie n’est qu’un mot. Beaucoup de nos sympathisants sont rétifs a « l’encartement » et regardent avec suspicion ces appareils, avec des primes aux copains, et des cumulards de mandats déguisés en démocrates.

Il reste que nous ne sommes pas naïfs, et nous savons que dans l’état actuel de notre système démocratique et électoral, le parti politique est le passage obligé, le mal nécessaire, pour tirer le verrou et obtenir les mandats qui nous permettront de passer à la suite.

C’est le parti politique qui conditionne le financement public, c’est lui qui ouvre les médias, il est en fait un "INSTRUMENT". Cet instrument il est ou sera ce que nous en ferons dans notre projet de réforme de notre fonctionnement démocratique. Pour nous le parti est l’outil, mais c’est l’association qui l’alimente en talents et en idées qui est le vrai moteur.

C’est ce que LIBR’ACTEURS va s’attacher a faire valoir dans les mois qui viennent en pesant au sein de partis existants, ou en s’impliquant directement dans la création d’un nouveau mouvement, imprégné de nos valeurs et convictions.

Ceux de nos membres et sympathisants, qui se sentiront aptes à porter un mandat, dans le cadre de nos exigences, trouveront là, le support indispensable. A très bientôt.


Richard HASSELMANN

lundi 22 novembre 2010

2009 - 2010 : Urgences signalées !

LIBR'ACTEURS qui entend rendre le citoyen acteur de son destin s'efforce de puis quelques années de pointer les dérives de notre démocratie, et s'attache a vouloir protéger les lanceurs d'alertes contre tous les lobbies.

Le lanceur d'alerte réagit quand il y a atteinte a la santé ou a la sécurité sanitaire (OGM, MEDIATOR) quand il y a atteinte a la biodiversité ou aux sites, mais aussi quand il y a menace sur l'information démocratique !

A l'heure ou le drame de KARACHI fait l'actualité, nous remettons en mémoire l'alerte que nous lançions en MARS 2009. Notre experience, nos expertises, nous conduisent a penser que rien n'est neutre, a vous de juger. " Mais il y a plus grave, beaucoup plus grave, jugez-en !

" Nous découvrons, avec d’autres, que dans les plis touffus du projet de loi de programmation militaire 2009/2014, en son chapitre VI intitulé « DISPOSITIONS RELATIVES AU SECRET DE LA DEFENSE NATIONALE » , se cache ni plus ni moins qu’une formidable extension du champ du trop célèbre SECRET DEFENSE.

Vous savez cette classification, qui a laissé dans les nimbes du doute et dans ceux de l’impunité les complices de l’assassinat de M.BEN BARKA, ou au plan plus matériel, les heureux bénéficiaires de différentes commissions occultes type FREGATES de TAIWAN.

En son état, ce projet de loi qui est dans sa phase ultime, ouvre la porte à toutes les manipulations et à toutes les dérives.

L’exposé des motifs vaut son pesant de cacahouètes :

« Eviter des atteintes au secret de la défense nationale, résultant de la prise de connaissance d’éléments classifiés, par un magistrat ou un enquêteur n’ayant pas qualité à en connaître ». Que cela est joliment rédigé, en gros cela veut dire que ces juges d’instructions que l’on veut supprimer, ne sont pas fiables, qu’ils laissent les vrais responsables entre eux.

On apprend ainsi que la matière CLASSIFIEE SECRET DEFENSE va être étendue, mais que les lieux et acteurs associés seront également CLASSIFIES. Sans rire, demain EADS, DASSAULT et pourquoi pas DISNEY WORLD pourront être classifiés et donc non susceptibles d’être investigués !!

Cette affaire, comme le fichier EDVIGE, comme l’Affaire PEROL, est grave sur la forme et le fonds. Sur la forme, c’est une nouvelle tentative de passer en catimini, on connaissait les cavaliers budgétaires et législatifs, il faut maintenant surveiller les DRONES. Sur le fonds, c’est une nouvelle entorse au fonctionnement démocratique et transparent de notre pays "

A vos commentaires ...


Richard HASSELMANN