vendredi 28 décembre 2012
Préparer l'Avenir
Libr'Acteurs a placé l'homme au centre de son schéma de propositions. Nous avons forgé le concept de "L’écologie du citoyen".
Vous trouverez ici une synthèse de nos réflexions pour débat, enrichissement et critiques.
L'avenir est une page blanche qui reste à écrire.
Il est ouvert.
C'est à chacun de prendre son avenir en main, pour un futur désiré.
Pour cela il faut anticiper les changements et les provoquer, notamment par
l'innovation et le développement durable qui impose une anticipation responsable vis-
à-vis des générations futures.
Or aujourd'hui nous subissons ,la tète dans le guidon, nous éteignons les feux comme les pompiers
Chaque génération considère que son époque est exceptionnelle, c'est la seule qu'elle vivra !
Alors autant ne pas la subir en spectateur !
A quoi pourra bien ressembler l'Europe de 2030 ?
Les enfants iront à l'école avec un professeur et un e-learning pour réviser à la maison.
Les hommes chercheront dans le travail au bureau comme dans la vie associative des lieux de reconnaissance mutuelle, de lien social sans lesquels la vie perd son sens et génère la solitude des individus branchés sur d'autant plus de réseaux informationnels qu'ils ont faim de chaleur humaine !
Le monde change mais les problèmes demeurent car ils sont liés à la nature humaine qui apparaît comme le grand invariant de l'histoire. Le monde change, mais les hommes conservent, au cours du temps, des similitudes de comportements; ne disait on pas dans le film « Le guépard »: il faut que tout change pour que tout recommence !
L'homme est cet invariant au cœur des différences.
Mutualisons les bonnes pratiques et les expérimentations qui fleurissent partout dans les territoires, portés par des acteurs, des créateurs, des stratèges.
Les portes du changement s'ouvrent de l'intérieur, disait Jacques Chaize ; elles s'ouvrent aussi d'en bas.
Le développement durable est un levier pour l'innovation et un
sens pour la croissance.
Le développement durable (dont la définition
date de 1987 (Rapport Brundtland)) est : « un développement qui
répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures de répondre aux leurs ».
L'homme est au cœur du développement durable. Comme le disait Michel Godet
le développement durable est une extraordinaire chance à saisir
par les entreprises : toute contrainte est une opportunité. Tous les
défis de recyclage, de retraitement, d'économie d'énergie sont porteurs
de réponses innovantes et profitables. Dans le domaine alimentaire
comme dans l'éthique de production, la traçabilité va s'imposer et
entraîner le renforcement de la proximité et du raccourcissement
des chaînes qui vont du producteur au consommateur.
Bref, le développement durable va dans le sens d'une production
locale (pourquoi produire ailleurs ce qui peut l'être ici sans coût de
transport et émission de CO2 ?), c'est aussi une barrière non tarifaire
aux importations lointaines des pays à bas coût.
Le développement durable ; c'est aussi la gestion de ses talents, par exemple
pourquoi nos enfants qui veulent s'engager dans les métiers de santé sont ils
bâillonnés par un numérus clausus, alors qu'il manque de médecins, d'infirmiers ... et qu'il faut aller les chercher hors du territoire ?
Il faut revenir à l'homme en quête de sens à sa vie.
Est-ce que nous voulons devenir comme les « Romains de la décadence avec du pain gratuit et des jeux de cirque ou nous transformer en citoyens Athéniens, mais sans esclave, grâce aux nouvelles techniques » ?
Eric CAMPION
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dimanche 23 décembre 2012
SMALL IS BEAUTIFULL.
Je souhaite revenir ici sur un commentaire d’un économiste allemand Gerb HABERMANN, qui relève 7 raisons qui font de la SUISSE, le pays le plus compétitif du globe selon le dernier forum économique mondial qui parle de "la confiance : valeur clé du contrat social".
L’intérêt réside dans le parallèle à tirer entre la gestion de l’entreprise et la gestion du pays et plaide, pour l’achèvement de la décentralisation et la main redonnée à la proximité.
La SUISSE est un petit pays, et chaque niveau de management (ou de gouvernement) coûte moins cher qu’ailleurs. La taille commande aussi la réactivité et l’agilité générale des acteurs. On observe par ailleurs dans les entreprises comme dans le pays que l’échelon le plus élevé est aussi celui qui coûte le plus cher.
La SUISSE compte le moins de fonctionnaires intermédiaires, cela donne un vrai pouvoir à l’électeur, et l’élu est responsable et identifiable.
La SUISSE laisse à son échelon fédéral un faible pouvoir pour lever l’impôt. C’est l’échelon local qui lève l’impôt dont il a besoin et s’efforce de le faire à bon escient pour ne pas pénaliser l’initiative et attirer l’activité.
Les décisions prises au niveau local, répondent aux besoins réels identifiés par les populations concernées. Ainsi très peu sont regardées comme mauvaises ou ne répondant pas aux attentes, et les réactions en correction sont rapides.
La neutralité politique, est une religion, qui s’applique également à la gestion des affaires. L’intérêt personnel est toujours subordonné à l’intérêt et l’efficacité collective.
La mentalité n’est pas guidée par des considérations ethniques, de langues ou de religion mais bien par une attitude vis-à-vis du travail, du respect qu’il doit engendrer et de la distinction entre le souhaitable et le possible.
Enfin et peut être surtout et vous comprendrez pourquoi, nous vous restituons cette petite analyse :
La SUISSE ne compte pas de politiciens de carrière. Les citoyens consacrent un temps de vie à la politique collective tout en conservant par ailleurs leur travail. Cela permet d’éviter les compromissions et les conflits d’intérêts.
Concluons en tirant la leçon de tout cela, le management de l’entreprise comme celui de la cité, est pénalisé, stagne et est contre productif quand, il est trop centralisé et qu’il reste trop longtemps entre les mêmes mains et mêmes autorités.
L’un des pays voisins de la SUISSE fief de la pensée unique, des castes, des corporatismes, du poids de sa fonction publique et de son centralisme jacobin, devrait y réfléchir et commencer par le commencement…..LA FIN DU CUMUL DES MANDATS, mais c’est un air connu que la commission JOSPIN va essayer de servir en brouet insipide, à nous d’y veiller pour y mettre un peu d’épices !!!
R HASSELMANN
vendredi 21 décembre 2012
Au théâtre ce soir n’est pas mort
Nous pensions que la raison allait vite l'emporter, il n'en n'est rien, le vaudeville continue...
Ce fut une des émissions phare du petit écran au temps où la culture et l’art y avaient droit de cité aux côtés de Claude SANTELLI, Bernard PIVOT, Jacques CHANCEL et autres gloires de la télévision nationale. L’ironie vient du fait qu’elle est née un jour de grève à l’ORTF et qu’elle connut un tel succès qu’elle dura 16 ans. Réjouissons-nous, car le spectacle continue et le feuilleton du duel Copé- Fillon relègue la famille Ewing de la série Dallas au rang d’acteurs de série B. Nous avons droit à tous les arguments qui feraient la joie d’un Michel AUDIARD s’il était encore de ce monde avec d’un côté les « Tontons flingueurs », de l’autre « Le cave se rebiffe ».
À l’heure où j’écris cet article, on ne sait plus qui a gagné, on apprend qu’il y a eu des fraudes et que les comptes avaient été faits en dehors de trois fédérations litigieuses, que les deux candidats ont fini par accepter la médiation du sage Alain JUPPÉ qui va présider une instance collégiale pour réexaminer les résultats de l'élection, contestés par les camps. Le gag serait que l’ex premier ministre prenne la présidence et rafle la mise comme Lino VENTURA dans « les Barbouzes ».Si l’UMP n’est pas encore dans le vaudeville et ses ménages à trois, elle est déjà dans le théâtre de boulevard avec injures, séquences burlesques et claquements de porte.Et pendant ce temps, le canard du centre vit mieux que jamais, le président de l’UDI annonçant fièrement que son parti a engrangé « plus de 1200 adhésions en une nuit »… des longs couteaux devrait-il ajouter.
Ah j’oubliais le plus important, le même jour le vote blanc est adopté à l’unanimité par 90 voix (où sont les 487 autres, peut-être à la buvette en train de suivre le duel Copé-Fillon ?) mais pas comptabilisé comme un suffrage exprimé avec ce commentaire ubuesque du porte-parole du Modem Yann Wehrling : «les parlementaires de tous bords ont su prendre leurs responsabilités, en faveur de cette proposition que porte haut et fort François Bayrou depuis 2002». On est prié de ne pas rire. Le pompon, nous le devons à Olivier MAZEROLLE, journaliste à BFM TV : " Arrêtez de rigoler maintenant. …je veux bien mettre tout le monde d'accord, mais à la condition qu'on me laisse bosser et j'ai l'autorité suffisante et je me laisserai pas manipuler…je suis fatigué comme tout le monde et j'en ai marre d'être obligé de commenter des inepties… que Jean-François Copé préside une UMP divisée, pourrie qui fonctionnera pas et puis voilà. Mais y en a marre quoi franchement !"Ça c’est de l’info, de la pure et dure ! Il faut dire que ce journaliste éminent avait fait son mea culpa au sujet d’un rappel à l’ordre du CSA pour une interview bidon de l’ancien ambassadeur de Chine à Paris : « Cette interview m’ avait été recommandée par des personnes fiables ».Franchement, pour employer un langage moderne : ça fout les glandes de voir nos députés s’étriper au lieu de réfléchir aux problèmes de leurs concitoyens et nos journalistes « indépendants» nous prendre pour des gogos.Quand on vous dit qu’ « Au théâtre ce soir » n’est pas mort, on se demande où passe la redevance.
B MALAGUTI
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mercredi 19 décembre 2012
La repentance n’est pas un long fleuve tranquille
Nous vous avions annoncé que nous allions aborder des thématiques variées et parler sans langue de bois de sujets qui suscitent des débats animés, c’est le cas de la repentance et plus particulièrement des relations franco -algériennes.
Le président de la République François HOLLANDE doit effectuer ce 19 décembre une visite d’État en Algérie et déjà la polémique s’installe avec la demande de personnalités algériennes de la "reconnaissance franche des crimes perpétrés par le colonialisme français".
Interrogé sur ce sujet, le sénateur UMP Gérard LONGUET a répondu par un bras d’honneur accompagné de ce commentaire : «La France n’a pas à avoir honte de sa présence en Algérie pendant la colonisation, en tout cas c’est ma conviction ». La politique sur des sujets aussi brûlants se résume hélas souvent à des petites phrases, notamment la réponse d’Harlem DÉSIR, nouveau Premier Secrétaire du Parti Socialiste qui parle de la « droite française bête et méchante ». Sans vouloir les accabler, d’un côté comme de l’autre, ils jouent petit bras !
Est-il nécessaire de rappeler que la guerre d’Algérie a fait en 8 ans du côté français 25 000 morts et 65 000 blessés dont deux tiers d’appelés du contingent qui n’avaient pas demandé à mourir pour défendre ces départements qui faisaient alors partie de la République française ?
Si on commence à faire le procès de la colonisation en général et des exactions qu’elle a générée, on n’a pas fini et il n’est pas certain que l’Algérie sorte indemne de la confrontation, il suffit de prendre l’empire ottoman qui s’étendait des rives de la Méditerranée aux confins de la Mer Noire. Pour continuer sur ce thème, oublie-t-on que les musulmans furent les plus grands marchands d’esclaves du monde pour une raison simple, c’est que l’islam interdit d’asservir un musulman et que la ville d’Alger au 17ème siècle comptait 35 000 esclaves chrétiens sur une population estimée à 100 000 habitants.
Pourquoi raviver ces mauvais souvenirs, tout simplement pour rappeler que depuis 2001, la France a voté la loi TAUBIRA dont l’article 1er est ainsi libellé : « La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité. » et qu’il est facile de la part de nos amis algériens de reprocher aux autres ses propres turpitudes, l’esclavage ayant été aboli en 1848 par la République française . Dans le deuxième paragraphe de l'article « L'application des décrets », il est écrit : « La situation est plus délicate en Algérie et au Sénégal, car une partie des esclaves appartiennent aux indigènes. » Fermons la parenthèse.
La France assume difficilement son histoire, Jacques CHIRAC a suscité une polémique en reconnaissant le 16 juillet 1995 la responsabilité de notre pays dans la déportation des Juifs avec la rafle du Vel d’Hiv : " La France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux." Ses prédécesseurs au rang desquels François MITTERRAND ne reconnaissaient pas le régime de Vichy comme étant la France. François HOLLANDE est allé un peu plus loin en reconnaissant la répression du 17 octobre 1961 qui a fait plusieurs centaines de victime, mais de grâce ne refaisons pas en permanence le procès de l’histoire !
Il est probable que le Président de la République française aura tout cela en tête lorsqu’il atterrira sur le sol algérien, mais il devra faire très attention à ce qu’il dira, parce qu’au-delà du devoir de mémoire, il en est un autre plus important encore, celui de garantir la paix des deux côtés de la Méditerranée et rappeler à ses hôtes que les dangers qui menacent nos pays respectifs sont très réels.
Si la repentance n’est pas un long fleuve tranquille, préserver la paix est un exercice beaucoup plus difficile.
Bernard MALAGUTI
Crédits Photo : The Power of Repentance - Shaykh Yasir Qadhi
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samedi 15 décembre 2012
TRANSITION ENERGETIQUE et DEBAT NATIONAL
Au moment où s’achève le sommet de DOHA, où enfle les controverses sur NOTRE DAME DES LANDES, le TUNNEL LYON/TURIN, et enfin et peut-être surtout l’EPR de FLAMANVILLE, essayons de nous poser calmement, en spectateur un peu averti, et en citoyen impartial……non convié au débat national piloté par D BATHO.
L’histoire de la France ingénieuse est truffée de réussites (TGV) ou d’échecs (filière graphite gaz). Ce n’est pas une raison pour ne pas reconnaître notre formidable capacité d’innovation, bridée par les lourdeurs administratives, les querelles de chapelles, le « mille feuille » de nos décideurs et financeurs, et la disparition d’un véritable ÉTAT STRATÈGE qui impulse.
C’est dommage car notre appareil économique a besoin de nouvelles directions d’actions stratégiques (DAS) porteuses de croissance, et la transition énergétique en est une.
LIBR’ACTEURS estime qu’il faut tenir compte d’une réalité désormais incontournable.
Le changement climatique quelle qu’en soit les raisons, la fin programmée des énergies fossiles, mais plus généralement la diminution d’autres ressources comme l’eau, et les atteintes fatales a la biodiversité sous toutes ses formes.
En contre point une augmentation de la population mondiale, un allongement de la vie, et un rééquilibrage global en terme de géopolitique.
Il faut donc avoir le courage de DIRE LES CHOSES, et poser les questions qui fâchent.
Il ne s’agit pas de s’engouffrer tète baissée dans des voies sans issues, ou sur des positions mal préparées.
A ce propos une information est passée trop inaperçue. Le land du SCHLESSWIG-HOLDSTEIN en pointe dans l’éolien, est gros jean comme devant. Les Éoliennes, produisent bien une électricité, non stockable, en quantité attendue. Reste à l’acheminer, et là, hiatus, on a oublié d’augmenter les réseaux d’acheminement. En résultat, un formidable gaspillage d’énergie, mais aussi d’€, car la production acheminée ou volatilisée a été préachetée.
Cette petite histoire, rend urgente la mise en place d’un nouveau Commissariat au plan (on parle de Commissariat général a la stratégie et a la prospective) et une lecture sans complaisance des dérives financières.
Il semble acquis que nous voulions sortir de notre dépendance au nucléaire (FUKUSCHIMA aidant), il semble acquis que nous regardions avec méfiance les gaz et huiles de schistes.
Il est tout aussi évident qu’en regard des GES, et autres émissions nocives, la remise en service de la houille noire est sujette à caution.
Il nous reste donc effectivement les énergies nouvelles et renouvelables (ENR) dont le SER (Syndicat des énergies renouvelables) a dressé un tableau assez exhaustif.
Ce sera dans tous les cas pas pour demain et probablement largement insuffisant.
Dés lors il nous faut changer radicalement nos comportements et nos modes de vie ou admettre que le mixe énergétique ne pourra pas se passer totalement de l’apport d’un nucléaire vraiment sécurisé et transparent.
Tout cela est bel et bon mais cela aura un cout, combien sommes nous prêts à payer ?
Alors efficacité énergétique chère à JM JANCOVICI, ou modes de vie changés selon NEGAWATT.
La réponse est sans doute à mi chemin, comme par exemple l’ardente obligation qu’il y a a raccourcir le trajet domicile/travail, ou à exacerber toutes les facettes du télétravail .C’est le sens de nos réflexions sur les circuits courts au sens large, qui dépassent largement les réponses connues des AMAP ou autres propositions pertinentes de l’ESS.
R HASSELMANN
Crédits Photo : OBERHAEUSER/CARO FOTOS/SIPA
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jeudi 13 décembre 2012
Le suicide sur le lieu de travail : une dramatique anomalie.
"L'actualité britannique et le suicide d'une infirmière piégée par un coup de fil, nous conduit à d'autres considérations, pour preuve ce billet de réflexions livré a vos commentaires".
Un guichetier de la Poste s'est suicidé dans l’Aisne sur son lieu de travail à cause d’un « manque de reconnaissance», ce qui porte à quatre le nombre de personnes pour cette institution. En France chaque jour, une personne se suicide à cause de son travail.
Les spécialistes de la question expliquent que cela remonte au début des années 80 et à la course débridée au profit, d’autres à des facteurs conjoncturels comme la crise , mais le constat est unanime, il faut repenser les modalités du dialogue social et apporter des solutions nouvelles pour que chacun se sente bien dans son travail.
Le docteur Philippe RODET, un des membres fondateur du cercle stress info va plus loin en associant stress et motivation : «Dans notre pays, on a tendance à ne pas les associer ! Pourtant, si les entreprises motivaient leurs salariés, elles diminueraient les effets du stress…Notre organisme est capable de supporter entre cinq et sept sources de stress par semaine. Or, on en subit en moyenne 50 par jour »
Le problème est d’autant plus d’actualité que l’on parle beaucoup de la compétitivité de notre modèle économique et que l’enjeu consiste à marier les notions de performance et d’excellence pour rester dans le peloton de tête des pays les plus créateurs de richesse et une approche managériale plus humaine. Mon ami Richard HASSELMANN appellerait cela le management éthique que l’on peut définir comme étant les attitudes quotidiennes dans lesquelles les relations que le manager entretient avec ses collaborateurs leur permettent de se sentir reconnus et honorés pour ce qu’ils sont. Florentin ROCHE a une formule pour le résumer : Éthique et management : le couple durable.
Dans un pays dont 10% de la population en âge de travailler est sans emploi, où le système social est l’un des plus performants du monde, il y a une incongruité pour ne pas dire une obscénité inacceptable de voir des gens se suicider à cause de leur travail ou sur leur lieu de travail.
Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec un autre drame du travail : le 17 décembre 2010 en Tunisie, un jeune vendeur ambulant de fruits et de légumes, Mohamed BOUAZIZI, s’est immolé par le feu devant le siège du gouvernorat de sa ville parce qu’on lui a confisqué son outil de travail constitué d’une charrette et d’une balance, provoquant 28 jours plus tard la chute d’un des dictateurs les plus durs du monde.
Bernard MALAGUTI
Un guichetier de la Poste s'est suicidé dans l’Aisne sur son lieu de travail à cause d’un « manque de reconnaissance», ce qui porte à quatre le nombre de personnes pour cette institution. En France chaque jour, une personne se suicide à cause de son travail.
Les spécialistes de la question expliquent que cela remonte au début des années 80 et à la course débridée au profit, d’autres à des facteurs conjoncturels comme la crise , mais le constat est unanime, il faut repenser les modalités du dialogue social et apporter des solutions nouvelles pour que chacun se sente bien dans son travail.
Le docteur Philippe RODET, un des membres fondateur du cercle stress info va plus loin en associant stress et motivation : «Dans notre pays, on a tendance à ne pas les associer ! Pourtant, si les entreprises motivaient leurs salariés, elles diminueraient les effets du stress…Notre organisme est capable de supporter entre cinq et sept sources de stress par semaine. Or, on en subit en moyenne 50 par jour »
Le problème est d’autant plus d’actualité que l’on parle beaucoup de la compétitivité de notre modèle économique et que l’enjeu consiste à marier les notions de performance et d’excellence pour rester dans le peloton de tête des pays les plus créateurs de richesse et une approche managériale plus humaine. Mon ami Richard HASSELMANN appellerait cela le management éthique que l’on peut définir comme étant les attitudes quotidiennes dans lesquelles les relations que le manager entretient avec ses collaborateurs leur permettent de se sentir reconnus et honorés pour ce qu’ils sont. Florentin ROCHE a une formule pour le résumer : Éthique et management : le couple durable.
Dans un pays dont 10% de la population en âge de travailler est sans emploi, où le système social est l’un des plus performants du monde, il y a une incongruité pour ne pas dire une obscénité inacceptable de voir des gens se suicider à cause de leur travail ou sur leur lieu de travail.
Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec un autre drame du travail : le 17 décembre 2010 en Tunisie, un jeune vendeur ambulant de fruits et de légumes, Mohamed BOUAZIZI, s’est immolé par le feu devant le siège du gouvernorat de sa ville parce qu’on lui a confisqué son outil de travail constitué d’une charrette et d’une balance, provoquant 28 jours plus tard la chute d’un des dictateurs les plus durs du monde.
Bernard MALAGUTI
dimanche 9 décembre 2012
NOSTALGIE de la génération écolo....la vraie !
" LIBR'ACTEURS compte en ses rangs des amoureux de la terre, pionniers des luttes, contre les barrages sans objet,les routes , voies ou infrastructures défigurantes, les terres cultivées mitées par le lotissement, l'oubli de la saisonnalité des fruits et légumes et beaucoup encore.
Nous ne pouvons résister au plaisir de proposer à nos sympathisants cette petite histoire ..."
À la caisse d’une supérette une dame largement sexagénaire prend un sac en plastique pour ranger ses achats.
La caissière lui reproche alors de ne pas se mettre à « l’écologie » et lui dit :
"Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique.
Seuls les jeunes vont payer pour les anciens qui ont gaspillé toutes les ressources !"
En réglant ses achats la dame s’ excusa auprès de la caissière et expliqua :
"Je suis désolée, nous n’avions pas de mouvement écologique dans mon temps.".
Elle rangeât tranquillement ses courses sous le regard réprobateur de la queue essentiellement composée de personnes n’ayant pas atteint la quarantaine. La jeune caissière, gonflée par l’approbation intrinsèque des autres clients, en rajouta alors une couche :
"Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens.
C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps !"
La dame la regarda alors bien droit dans les yeux et, d’une voix toute tranquille qui contrastait avec l’attitude plutôt agressive de la préposée, énonça en prenant soin de légèrement hausser le ton à chaque affirmation :
"Demoiselle, il est vrai qu’à notre époque, on retournait les bouteilles de lait, les bouteilles de Coca et de bière au magasin.
Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau ; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises. À cette époque,
les bouteilles étaient réellement recyclées, mais on ne parlait pas d’écologie !!
De mon temps, on montait l’escalier à pied, nous n’avions pas d’escaliers roulants dans tous les magasins ou dans tous les bureaux. On marchait jusqu’à l’épicerie du coin aussi.
On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux rues.
Mais, c’est vrai, on ne parlait pas d’écologie !!
À notre époque, on lavait les couches de bébé, on ne savait même pas ce qu’étaient les couches jetables.
On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge au grand vent, pas dans une machine avalant 3000 watts à l’heure, en fait on faisait dans l’éolien et dans le solaire avant l’heure !!
On recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d’un frère ou d’une sœur à l’autre.
Et les bébés bénéficiaient des accessoires qui avaient été soigneusement remisés par la famille ...
On ne devait pas acheter des poussettes qui valent le prix d’un petit véhicule ou des sièges qui soit disant sont totalement sécurisés et qui finiront peu de temps après dans tel ou tel vide grenier ...
Mais c’est bien vrai ! On ne connaissait pas le mouvement écologique.
De notre temps on n’avait qu’une TV ou une radio dans la maison, pas une dans chaque chambre.
Et la télévision avait un petit écran de la taille d’une boîte de pizza, pas celle d’un tableau du Titien !! .
Dans la cuisine, on s’activait pour fouetter les préparations culinaires et pour préparer les repas, on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent autant d’énergie que nous bouffons de calories !!
Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait des boites à chaussures que l’on avait soigneusement gardé et comme rembourrage du papier journal, pas des emballages vendus à prix d’or qui ne sont sensés ne servir qu’une fois et des bulles en mousse de polystyrène ou de plastique qui finiront dans une poubelle sélective !!
On tondait le gazon en poussant, on coupait notre bois avec une scie à main et on se débarrassait des ronces en écobuant, on n’avait pas de tondeuses à essence auto-propulsées ou auto portées, des tronçonneuses qui fument et des débroussailleuses qui nous polluent par leur bruit.
On marchait, on faisait du vélo, on travaillait physiquement, on se déplaçait pour aller voir les amis ...
On n’avait pas besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l’électricité.
Mais, vous avez parfaitement raison, on ne savait point ce qu’était le mouvement écologique.
De notre temps, quand on avait soif, on pouvait boire de l’eau à la fontaine en la prenant dans sa main ou on se penchait pour se désaltérer dans un torrent qui n’était pas pollué par des pesticides.
De surcroit, on n’utilisait pas de verres et de bouteilles en plastique dont certains de VOTRE génération se débarrassent de nos jours même dans les coins les plus éloignés et les plus beaux de la planète.
On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir après chaque rasage,
on se lavait avec des savonnettes naturellement parfumées, on remplissait les flacons d’eau de Cologne, on vidait le filtre à café au pied des plantes, on tricotait des pulls, on ressemelait les chaussures, les gens prenaient le bus, le métro et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l’école, ces mêmes enfants qui gardaient leur cartable durant plusieurs années, qui remplissaient leurs stylos plumes dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo, qui utilisaient leurs cahiers d’une année sur l’autre, qui retaillaient leurs mêmes crayons de couleurs, qui nettoyaient leurs gommes, affutaient leur taille-crayon
et changeaient les mines de leurs compas ...
En fait leurs accessoires scolaires allaient durer tant qu’ils pouvaient ...
Il est vrai que de notre temps on ne faisait pas les gros titres du 13 heures avec le prix du cartable moyen !!
A la maison il y avait une prise de courant par pièce, pas une bande de multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables à la génération d’aujourd’hui.
On ne passait pas sa vie l’oreille collée à un téléphone qu’il va vous falloir changer tous les ans faute désormais de passer pour des ringards, ces mêmes téléphones dont vous ne saurez que faire sinon le remiser dans un coin ..
On ne vivait pas dans les ondes diverses, des ondes dont on ne peut désormais se passer et dont personne, pour des motifs purement économiques n’ose dire qu’elles sont vraiment nuisibles !
On ne se gargarisait pas avec l’installation de panneaux solaires dont on sait très bien que la durée de vie est limitée et que le recyclage est quasi impossible ...
Et, cerise sur le gâteau, on ne se cassait pas la tête à faire un tri sélectif dans des poubelles parce que les nôtres ne contenaient guère de plastique, d’emballages envahissants...
Les déchets allaient aux poules ou dans le jardin, le verre resservait et le carton servait le matin à allumer la cuisinière !!!
" Au fait, la petite dame est repartie à pied !"
Crédits Photo : JHOne - 2006
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