Ce Mercredi 18 février est programmée une rencontre fondamentale, dans le contexte économique et social que l’on connaît.
LIBR’ACTEURS croit devoir apporter modestement sa pierre a la réflexion, en soulignant une nouvelle fois que notre croisade pour le non cumul des mandats, la non longévité politique, et la conviction vraie, sont des préalables, qui peut être auraient permis d’atténuer l’impact de cette crise. Nous avons écrit depuis quelques temps, que la responsabilité des gouvernements successifs est très largement engagée, car nous les considérons comme complices, de la dérive du libéralisme .
Nous avions fait référence au père du libéralisme : Adam SMITH, en estimant avec lui, que le système du marché, voire du troc, est le meilleur qui soit a une condition et elle est de taille, que les acteurs économiques agissent avec tact et mesure, avec déontologie et ne se comportent pas en goinfres égoïstes. Las, mille fois hélas, la nature humaine est ainsi faite que si l’on ne tape pas sur les doigts, certains s’engouffrent pour gagner toujours plus.
Le crédit de confiance est donc perdu, et l’Etat donc la collectivité des citoyens doit reprendre la main pour siffler la fin de la récréation. La situation actuelle, via les banques, via les entreprises multinationales, via les lobbies en tout genre, a discrédité l’OFFRE, car elle n’a pas su ou voulu mieux partager. Cette offre industrielle et commerciale n’a pas compris qu’a l’heure de la globalisation, à l’heure des échanges et des flux de capitaux, accélérés par le numérique, il faut partager avec ceux qui permettent de produire : Le salarié. Ce salarié est aussi celui qui achète, et qui finance car il est contribuable.
Ce citoyen nous voulons en faire un "Consom’Acteur" averti et conscient de sa puissance, comme nous voulons faire de l’électeur un LIBR’ACTEURS, acteur de son destin.
Ce 18 février nous voulons des mesures qui ne jouent pas sur l’OFFRE mais bien sur la DEMANDE, en aidant le pouvoir d’achat du citoyen/salarié/contribuable, et en lui expliquant que par le biais de son comportement de consommateur il lui appartient de privilégier l’offre vertueuse. Celle faite par des entreprises, qui ne délocalisent pas, qui ne se repaissent pas de profits .La PME est toute indiquée, qui peut, en proximité, développer des emplois et réduire les temps de trajet.
C’est la DEMANDE qui par son comportement peut peser sur l’OFFRE et la ramener à la raison. En aidant le pouvoir d’achat on donne aux citoyens le moyen d’exercer son libre arbitre, pour essayer de moraliser tout cela.
Ambitieux, utopique, il faut au moins essayer !!
Richard HASSELMANN
LIBR’ACTEURS croit devoir apporter modestement sa pierre a la réflexion, en soulignant une nouvelle fois que notre croisade pour le non cumul des mandats, la non longévité politique, et la conviction vraie, sont des préalables, qui peut être auraient permis d’atténuer l’impact de cette crise. Nous avons écrit depuis quelques temps, que la responsabilité des gouvernements successifs est très largement engagée, car nous les considérons comme complices, de la dérive du libéralisme .
Nous avions fait référence au père du libéralisme : Adam SMITH, en estimant avec lui, que le système du marché, voire du troc, est le meilleur qui soit a une condition et elle est de taille, que les acteurs économiques agissent avec tact et mesure, avec déontologie et ne se comportent pas en goinfres égoïstes. Las, mille fois hélas, la nature humaine est ainsi faite que si l’on ne tape pas sur les doigts, certains s’engouffrent pour gagner toujours plus.
Le crédit de confiance est donc perdu, et l’Etat donc la collectivité des citoyens doit reprendre la main pour siffler la fin de la récréation. La situation actuelle, via les banques, via les entreprises multinationales, via les lobbies en tout genre, a discrédité l’OFFRE, car elle n’a pas su ou voulu mieux partager. Cette offre industrielle et commerciale n’a pas compris qu’a l’heure de la globalisation, à l’heure des échanges et des flux de capitaux, accélérés par le numérique, il faut partager avec ceux qui permettent de produire : Le salarié. Ce salarié est aussi celui qui achète, et qui finance car il est contribuable.
Ce citoyen nous voulons en faire un "Consom’Acteur" averti et conscient de sa puissance, comme nous voulons faire de l’électeur un LIBR’ACTEURS, acteur de son destin.
Ce 18 février nous voulons des mesures qui ne jouent pas sur l’OFFRE mais bien sur la DEMANDE, en aidant le pouvoir d’achat du citoyen/salarié/contribuable, et en lui expliquant que par le biais de son comportement de consommateur il lui appartient de privilégier l’offre vertueuse. Celle faite par des entreprises, qui ne délocalisent pas, qui ne se repaissent pas de profits .La PME est toute indiquée, qui peut, en proximité, développer des emplois et réduire les temps de trajet.
C’est la DEMANDE qui par son comportement peut peser sur l’OFFRE et la ramener à la raison. En aidant le pouvoir d’achat on donne aux citoyens le moyen d’exercer son libre arbitre, pour essayer de moraliser tout cela.
Ambitieux, utopique, il faut au moins essayer !!
Richard HASSELMANN
se référer à Adam Smith, fallait oser ! et pourquoi pas à Dieu ? L'idéologie libérale en est une alors qu'on arrête de nous la présenter comme le meilleur système qui soit, qui est en train de montrer ses cruelles limites... le dogme du marché libre avec des adultes consentants me laisse sans voix... Ainsi, sur un autre registre, cela se nomme les tournantes.... Croire que la morale est innée relève du monde des bisounours.
RépondreSupprimerLe capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires des choses pour le plus grand bien de tout le monde. (John Maynard Keynes)
idem pour le libéralisme. A ne surtout pas confondre avec liberté. Car il s'agit là de la liberté d'extorquer le maximum d'argent à son prochain sans autre considération que d'amasser toujours plus.
Contre !
by GdeC
Voilà un billet bel et bien tourné, même si immédiatement il déclenche des radicalisations.
RépondreSupprimermerci, pour vos analyses et prises de positions.
Avec des réactions comme la première, gauche de combat...d'arriére garde vous avez du soucis a vous faire pour avancer.mais ce n'est pas mieux a l'autre extrême.
RépondreSupprimer@Gauchedecombat
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire percutant et franc.
Vous avez raison. Mais vous n'avez sans doute pas eu le temps de bien voir ce que nous défendons sur ce blog et au sein de Libr'acteurs. Nous sommes d'accord, le libéralisme, le capitalisme, ont montré une fois de plus leur limites. Le marché, c'est la liberté à condition que ce ne soit pas l'état de nature sinon les plus forts terrassent les plus faibles. On est d'accord. Il faut des règles qui équilibrent le jeu : plafonner les rémunérations, limiter la répartition des dividendes aux actionnaires. Vous savez tout ça existe déjà. Il existe des entreprises en France (Les Scop) et partout dans le monde où les actionnaires sont majoritairement des salariés de l'entreprise. Bizarrement nos médias ne sont pas trop pressés d'en parler. L'économie sociale n'est pas parfaite. Mais depuis un siècle et demi elle propose des solutions aux crises. http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_sociale. Quant à Adam Smith il n'est pas si diabolique que ça. Il disait que pour que le marché fonctionne il faut de la paix, de la régulation et des échanges. Aujourd'hui le capitalisme est essentiellement puissance et dérégulation. Le contraire de ce demandait Smith.
Absent pendant quelques jours, je prends connaissance de commentaires, pour le moins contrastés.
RépondreSupprimerRien à ajouter à la réponse de N.FROISSARD, sinon pour relever un tropisme propre aux exces d'une certaine gauche qui débouche sur : " Et Dieu dans tout cela."
Non la morale n'est pas innée, et c'est bien pour cela qu'il faut mettre des corps de contrôle et sanctionner sans pitié ceux qui sortent des clous, mais il faut aussi trouver le systéme pour que puisse s'épanouir le talent, l'envie d'entreprendre et peut être une certaine méritocratie.