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mercredi 15 avril 2009

Elu : Un métier à plein temps !!!

L'actualité politique et surtout parlementaire a fait réagir cette semaine les Librac'teurs.

Nous vous donnons ci-dessous deux contributions concernant le travail des députés et le cumul des mandats qui dans les circonstances actuelles prouve qu'il est le handicap majeur de notre démocratie.


Député : un travail réalisé à temps partiel mais payé à temps plein - Par Lionel Lacassagne

Ce jeudi 9 avril, seuls 36 députés sur 577 ont pris part au vote de la loi Hadopi concernant le téléchargement sur internet. Ce projet de loi a pourtant fait couler beaucoup d'encre, et suscité maints débats et commentaires dans l'opinion et les media.

Que penseraient donc nos députés si le taux d'abstention s'élevait à 94% lors des prochaines élections législatives ? Sans doute que les citoyens les déconsidèrent et les ignorent, qu'ils ne reconnaissent pas leur rôle ni leur importance. C'est exactement ce que les citoyens sont en droit de penser en voyant 94% des députés absents de l'Assemblée nationale au moment du vote d'une loi.

Et cet exemple n'a rien d'exceptionnel : l'absentéisme des députés est un fait avéré et régulier, maintes fois dénoncé.


La principale cause de ce manquement à ses devoirs de parlementaire est bien connue : c'est le cumul des mandats, indusant de fait un travail à temps partiel. A l'heure où les revenus et parachutes dorés des dirigeants de certaines grandes entreprises sont unanimement décriés, ce travail à temps partiel de nos députés me semble d'autant plus choquant. Car les indemnités parlementaires sont, elles, payées par le contribuable, et versées pour réaliser un travail qui, compte tenu des missions et des responsabilités d'un député, ne peut être correctement effectué qu'à plein temps.

S'y ajoute le parachute doré que nos députés se sont auto-octroyés en 2007 sous l'égide de Jean-Louis Debré : 6952 euros par mois pendant 5 ans et une indemnité de 1390 euros par mois à vie. Il paraît que la crise actuelle redonne au politique ses lettres de noblesse. Encore faut-il qu'il témoigne d'une véritable noblesse d'esprit en montrant l'exemple...


Full time job !!! - Par Richard HASSELMANN

Le monde est petit, et nous allons finir par faire entendre raison, au plus grand nombre. Libr'acteurs sans relâche, avec pondération et lucidité enfonce le clou. La majeure partie de ce qui arrive à notre pays est lié, a notre particularisme démocratique :

Le CUMUL DES MANDATS, LA LONGEVITE POLITIQUE et la LOURDEUR de NOS INSTITUTIONS TERRITORIALES.

Il se trouve que cette semaine, l’actualité apporte de l’eau a notre moulin. Le rejet de la loi HADOPI, en raison de l’absence des députés UMP en séance est un premier signe. Rémunérés comme ils le sont, sur des thèmes comme celui-là, et dans le contexte économique et social que nous connaissons, on est en droit d’attendre plus de sérieux.

Ou étaient ces joyeux drilles, lors d’une séance de l’assemblée, au golf, à la pêche ?, que nenni. Nous en avons questionné certains, ils siégeaient ailleurs, et ils vous disent cela sans rire et en toute candeur.

Dans la même veine, le dernier numéro de du magazine Challenges à mettre entre toutes les mains, à commenter en public avec un titre "Ces élus qui nous coutent cher".

Libr'acteurs qui travaille la question depuis de longues années n’apprend rien, mais nous formons le vœu de voir grossir la cohorte des citoyens lucides. Ces citoyens qui comme nous, n’attendaient rien de ce pauvre Edouard BALLADUR, mentor du Président, et comme tel installé à la tête d’une commission, dont il importait de juguler les conclusions.

Non seulement la France admet le cumul des mandats, mais avec 1 élu pour 185 habitants, nous sommes les leaders européens .C’est vous dire le nombre de mandats, disponibles, les vrais talents, les vraies convictions peuvent y trouver matière sans avoir besoin de cumuler .Au moins on saura qui fait quoi !

Cette semaine enfin, dans son N°3014 du 9 Avril l’Express publie une interview de Gérard ONESTA, vice Président des Verts au Parlement Européen : "Eurodéputé, un full-time job" On ne peut dire mieux. Cet élu à Strasbourg depuis 20 ans dit très clairement que le mandat d’Eurodéputé est exclusif de tous autres.

Il dit aussi que pour nos voisins siéger à Strasbourg est essentiel, et qu’ils jugent la France inconséquente.

- La France qui envoie a Strasbourg des cumulards de passage qui attendent des jours meilleurs.
- La France qui va élire des Eurodéputés, sans expertise, promus par l’appareil partisan, et qui ne pratiquent que la langue de Molière.

- La France qui continue à nier l’Europe, entité qui conditionne 75% des textes examinés au parlement national, et qu’il serait judicieux de piloter en amont : à Strasbourg et a Bruxelles

EURODEPUTE un FULL-TIME JOB : CQFD !

jeudi 19 mars 2009

« Story Telling »

A l’issue d’un repas familial, en un dimanche qui sentait bon le printemps, je ne peux résister au plaisir de vous dire un mot d’enfant.

Alors que je commentais, comme souvent, l’actualité politique et l’évolution de LIBR’ACTEURS, alors que je revenais sur l’atteinte aux libertés quand cela arrange (EDVIGE, Juge d’instruction, etc..) et la sanctuarisation des petits arrangements quand cela sert (extension du secret défense, dépénalisation des délits d’affaires etc..).

Je replaçais cela dans le contexte de la difficulté de vivre pour beaucoup, le tourbillon des réformes et annonces tous azimuts, et la mise en place, devant une opinion anesthésiée et étourdie de mesures et options lourdes de conséquences pour ce pays et nos enfants.

J’expliquai la stratégie du « story telling », que j’ai déjà dénoncée par le passé, consistant à raconter des histoires nouvelles pour brouiller le libre arbitre tout en donnant l’impression de la transparence et de l’information.

A ce moment l’un de mes petits fils (10 ans) me dit, « Tu vois PAPY c’est comme ton cadre numérique, qui fait défiler des photos, si tu le règles trop vite, on a vu la photo, mais on n’a pas le temps de voir si elle est bonne ! »

Génial, qui a dit que la vérité sortait de la bouche des enfants !

Quand nous réfléchissions au sein de la défunte ENERGIES DEMOCRATES, à une démarche systémique, pour proposer en 2007 un vrai projet, nous avions conclu qu’en politique comme en économie, il y avait des cycles pour agir et des cycles pour ne pas agir.

- Le moment pour ne pas agir, c’est le temps consacré à la réflexion, a la concertation, à la conceptualisation.
- C’est le temps nécessaire pour ceux qui ont compris, et ils sont de plus en plus nombreux, que la démocratie, mérite d’être revisitée et dépoussiérée.
- Le fait majoritaire, à un moment « M » de la vie d’un pays, n’est qu’une image, et dans tous les cas ne reflète qu’une partie de l’opinion.

Nous pensons avec beaucoup d’autres avant nous et en particulier Benjamin CONSTANT qu’accorder à une majorité, faite de compromission électorales, et de reniements, tous les pouvoirs, c’est donner à la masse, l’individu en pâture.

A bien y regarder c’est ce qui se met en place, et qui commande de toute urgence de revoir la représentation démocratique le cumul des mandats, la longévité politique et la sanction impitoyable des manquements.

Le citoyen doit toujours pouvoir être contrôleur et juge, pour être acteur de son destin il ne peut se contenter d’être électeur de loin en loin.

Confier un mandat sans demander de comptes, c’est faire un chèque en blanc.

Il ne faudrait pas confondre « LA STIPULATION POUR AUTRUI » comme la forme la plus aboutie de la démocratie représentative !!


Richard HASSELMANN

mercredi 4 mars 2009

Hypocrisies

Nous avons créé LIBR’ACTEURS sur un crédo : Il faut rendre le citoyen acteur de son destin, en régénérant notre fonctionnement démocratique. Notre cible première est la fin du cumul de certains mandats, l’émergence d’une nouvelle race d’élus, autorisée par un statut spécifique, et à la suite une réforme de l’Etat et des collectivités locales et territoriales.

Nous disons et redisons, qu’il faut une parfaite transparence dans les responsabilités, pour juger de l’efficacité des mandats confiés .Nous disons et redisons qu’il est temps de tordre le cou, a cette singularité franchouillarde qui voit des individus faire carrière en politique, fouler au pied des convictions que l’on croyait forte, et prêt a toutes la compromissions pour se maintenir dans l’assiette au beurre. La France, pays des lumières a assez de talents, pour que chaque mandat soit porté par des citoyens de talents, tournés vers les autres et qui sait qu’il va consacrer un simple temps de vie à la collectivité.

Il faut exiger que l’on brigue un mandat pour un projet et une conviction et chasser sans pitié tous ceux et celles qui n’ont pour seule ambition que de conquérir ou conserver des mandats et les belles indemnités qui s’y attachent. La campagne des Européennes qui s’ouvre est à cet égard révélatrice et accablante. Quel que soit le parti, il faut s’être entretenu avec les têtes de listes et les candidats, pour comprendre.

A de très rares exceptions vous ne trouverez aucun candidat potentiel, vous décliner une vision claire et charpentée de l’Europe de demain. Vous ne percevrez aucune religion personnelle, aucune idée innovante. Cette formidable hypocrisie qui risque de déboucher sur l’abstention et de nouvelles désillusions, se prolonge avec les premières réactions liées au rapport BALLADUR.

LIBR’ACTEURS travaille cette question de longue date, et a trouvé avec le temps des concordances de vues, reprises dans le rapport WARSMANN, ou par l’Institut MONTAIGNE. Nous suivons également les productions fort instructives de l’observatoire de la décentralisation.

C’est à croire que nos élus, ne savent pas lire ou ne veulent pas entendre.

Les méfaits du cumul des mandats sont parfaitement connus, l’impact sur le gaspillage du denier public également. Les compétences superposées qui brouillent l’image et les responsabilités, comme la taille insuffisante de certaines entités, tout cela est avéré. Qu’a cela ne tienne, le politique de droit divin, pour ne pas dire héréditaire, se serre les coudes pour pousser des cris d’orfraie.

Dés l’immédiat après guerre, on parlait de Paris et le désert français, sommes nous surs que cela ne soit pas toujours d’une triste et brûlante actualité ?


Richard HASSELMANN

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Le blog oeuvrer

vendredi 27 juin 2008

Démocratie sociale et démocratie politique

Nous participions le 23 juin, au Conseil Economique et Social à un colloque sur le thème : « Dialogue social : nouvelle donne pour la France » A cette occasion le Premier Ministre a martelé avec force que la démocratie sociale doit être de la même qualité que la démocratie politique. Dont acte !

Il a notamment insisté sur l’exemple de nos partenaires européens, doté d’un syndicalisme fort et représentatif (voir l'étude METIS sur le syndicalisme en Europe) du fait de l’élection et d’une gouvernance vertueuse, éprise du respect des pluralisme et grâce a un financement contrôlé (financement europe et en France), assis d’abord sur la cotisation.

Nous avons eu envie de souligner le paradoxe !

L’exemple étranger est recherché pour redonner du poids a l’électeur, au niveau de la démocratie sociale, alors que dans le même temps on se garde bien de dire que nous sommes le seul pays moderne ou le cumul des mandats politiques perdure, ou le paysage des collectivités est balkanisé et ou le nombre d’ordonnateurs « dépensiers » dilue la responsabilité et le contrôle de la dépense du denier public.

On parle avec force d’un syndicalisme d’électeur, pour le distinguer d’un syndicalisme d’adhérent. Hormis le fait que l’adhérent n’est pas le seul bénéficiaire des avancées sociales obtenue par les syndicats, ne faut il pas dire que toute notre démocratie n’est pas une démocratie d’électeurs.

Les élections au suffrage indirect, les ordonnateurs des communautés de communes ou d’agglomérations, échappent à l’électeur de base. Le nombre des bulletins blancs ou nuls, le taux d’abstention, l’absence d’une dose de proportionnelle sont autant de marques d’ignorance de nombreux électeurs.

A titre incident l’internaute trouvera les grandes lignes du colloque sur le site DIALOGUE SOCIAL et dans la presse, mais nous pensons que l’individualisation de la relation de travail, va nuire à la force de la relation collective, et va vider de sens les accords majoritaires.

Il faut avoir le courage de rendre le syndicat obligatoire, couplé avec un contrat de travail unique et un prélèvement de cotisation sur le bulletin de paie. La représentativité serait lue à l’aune du résultat des premières élections organisées sur cette base.


Richard HASSELMANN

lundi 31 mars 2008

L comme Légiférer

Dans un précédent commentaire, nous avons fait référence à Portalis, pour stigmatiser la profusion de la production législative, les lois inutiles étouffent celles qui le sont.

Dans le même temps LIBR’ACTEURS s’attache a régénérer notre démocratie, en rendant le citoyen acteur de son destin, en œuvrant pour le non cumul de certains mandats, en rendant les élus responsables des mandats qu’ils portent et dont ils sont comptables devant la collectivité nationale.

Tous est dans tout et réciproquement, si nous voulons des élus responsables, et notamment les parlementaires nationaux, il faut leur donner les moyens de cette responsabilité.

La préparation de la loi, avec son impact, le vote de celle-ci, et le suivi de son application sont à nos yeux les attributs du mandat confié. Nous avons une longue expérience de la machine administrative et nous avons vu s’enliser dans l’anonymat et l’indifférence générale, des réformes judicieuses, qui avaient un seul tort, elles bousculaient un train-train installé, dans une administration concernée. Alors le décret d’application tarde à sortir, ensuite les arrêtés spécifiques grippent et vous ne voyez jamais, ou de manière très réductrices les circulaires d’application.

Pour l’information de tous, quelques chiffres, tirés de la session parlementaire 2006/2007.

32% des lois votées ont à ce jour les décrets et arrêtés indispensables.

Mieux, s’agissant des lois votées en urgence……..16% de celles-ci ont été suivies de décrets et arrêtés. Vous aviez dit : "Urgence" ?

Nous préconisons une procédure simple :

Toutes les lois sont d’initiatives parlementaires (fin de la distinction projet/proposition).
Un collectif de 50 députés présente la loi, dont l’initiative peut être gouvernementale.
Avant l’inscription de la loi a l’ordre du jour de l’assemblée, son impact global est évalué.

Nous parlons d’impact global, car c’est le détail qui souvent conduit à l’enterrement. Les formulaires à changer, les locaux à déplacer, les compétences à redéployer, ….

Après le vote de la loi et sa promulgation au Journal officiel, le collectif de parlementaires qui l’a fait voté, suit son application .Les différents textes d’application doivent être publiés et diffusés dans les 6 mois. Bien évidemment toutes les lois anciennes et textes réglementaires contraires ou redondants, sont caducs de plein droit.

Ce processus simple évitera à l’administration de reprendre d’une main ce que le parlementaire avait cru donner de l’autre. Sauf erreur ou omission le citoyen ne vote pas pour des directeurs d’administrations centrales ou pour des chefs de bureaux ;

Cette nouvelle donne, en restaurant le pouvoir des députés, limitera également le nombre des lois nouvelles et impliquera les élus dans la lecture des effets directs et induits des mesures votées.


Richard HASSELMANN

lundi 10 mars 2008

D comme Démocratie

Dans un précédent billet, j’ai évoqué l’élection du Président de la République au suffrage universel dans le contexte actuel du fonctionnement de notre démocratie représentative à l’aube de ce siècle.

Des visiteurs internautes qui nous font l’honneur de nous lire se sont interrogés, à juste titre, sur la considération que nous portons aux personnels politiques et au vote populaire.

Il me paraît utile de revenir sur cet aspect, en l’abordant sous un angle différent. Le socle de notre démarche est la pédagogie pour rendre « le citoyen acteur de son destin »

Il n’y a pas de libre arbitre s’il n’y a pas de discernement. Cela nous conduit à dire qu’il n’y a pas de vraie démocratie s’il n’y a pas de pédagogie éducative. Je dis et je redis ici que les égoïsmes individuels, corporatistes ou générationnels sont antinomiques avec l’intérêt général que cherche à servir le processus démocratique.

La rue, la grève, le groupe de pression ne sont pas démocratiques et pourtant ils sont de plus en plus souvent le troisième tour des scrutins nationaux. Une raison, une seule à nos yeux, l’électeur ne connaît pas les règles, les enjeux, les limites.

Il faut expliquer, dire pourquoi le suffrage universel est un bien précieux, comme le sont des élus porteurs de vraies convictions. Mais il faut aussi dire que ces deux instruments démocratiques doivent être utilisés par des citoyens qui comprennent et replacent la France dans le contexte Européen et Mondial.

Le citoyen doit comprendre que le sondage n’est pas la démocratie, et que si l’on peut admettre des majorités d’idées, on ne peut se coucher devant la démocratie d’opinion. C’est en ce sens que nous émettons l’idée que notre corps électoral, par manque d’éducation civique, économique et sociale, n’utilise pas au mieux pour l’intérêt général, le suffrage universel direct et le mandat qu’il détient pour le confier au meilleur mandataire possible : L’ELU !

C’est une interrogation qui mérite au moins d’être posée . Nous savons que cela va prendre du temps, mais il faut commencer.

Pour conclure que l’on ne vienne pas me parler de CHURCHILL, « La Démocratie……» Citation connue, qui permet comme souvent d’éluder.

Richard HASSELMANN

mercredi 5 mars 2008

Découvrir et construire Libr'acteurs

L'association Libr'acteurs est née il y a quelques mois de l'initiative de citoyens d'âge et de sensibilité diverses. Libr'acteurs est un mouvement pluraliste et libre de toute influence partisane.

Les Libr'acteurs estiment que seule l'arrivée de nouveaux talents peut permettre au pays d'épouser enfin son époque et de préparer son avenir. Le cumul des mandats, dans le nombre et dans la durée ainsi que l'absence d'une véritable légitimité d'une partie importante du personnel politique constituent pour Libr'acteurs la cause première des blocages constatés aujourd'hui.

Le non cumul des mandats (et le statut de l'élu) représente donc la "mère de toutes les réformes". Il convient également de forger un nouveau modèle économique et social, appuyé sur un référentiel de valeurs modifié, réservant une place privilégiée à l'économie sociale et solidaire, à la conscience de la terre et à l'intérêt des générations futures (les questions des retraites et de la réduction de la dette sont ainsi prioritaires !)


Les partis, trop concentrés en permanence sur le combat électoral, doivent enfin s'ouvrir en accordant notamment une vraie place à ces thèmes et aux citoyens qui les portent au quotidien. Contribuer à cette ouverture est le but que s'est fixé Libr'acteurs. L'actualité démontre qu'il y a urgence et les élections européennes et régionales qui approchent seront de vrais enjeux.

A partir de ce mois de mars, nous invitons les citoyens intéressés par notre initiative à en discuter en petit comité (10 personnes maximum pour pouvoir échanger) notamment avec Richard Hasselmann, Président de Libr'acteurs, lors de plusieurs petits déjeuners.

Ces petits déjeuners seront l'occasion de vous présenter les objectifs et la future structuration de Libr'acteurs et aussi et surtout de recueillir vos suggestions ou ... amicales critiques.


Café, croissant et politique... Les dates des trois premiers petits déjeuners d'échange autour de Libr'acteurs sont fixées : 18 mars, 27 mars et 10 avril. Pour connaître l'horaire et le lieu de ces petits déjeuners, pour vous y inscrire ou pour plus d'infos, contactez libracteur@gmail.com

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mercredi 16 janvier 2008

B comme BILAN

Au rang des valeurs qu’il nous paraît opportun d’inculquer, il en est une moins anodine qu’il n’y paraît : La culture du BILAN.

Ce sera l’occasion de prolonger la réponse apportée à l’une des questions de "Capucine"

Le politique brigue un mandat, dés lors il est le mandataire d’un mandant, le citoyen électeur. Ce citoyen délègue ainsi par son bulletin de vote des pouvoirs à un concitoyen pour que celui-ci réalise ce qui est convenu ou promis.

Une délégation de pouvoirs, de signature ou un mandat peuvent être évoqués ou repris à tout moment. Ce n’est malheureusement pas le cas en matière de mandats politiques, ou l’élu se voit ouvrir, 5, 6, voir 9 années pour les sénateurs. Le même en cumulant plusieurs mandats peut réussir d’habiles transitions.

LIBR’ACTEURS souhaite que le citoyen exige des bilans d’étapes du respect des engagements pris, et un bilan de clôture à la fin des mandats.

On observera que cette attente, évoquée il y a plus d’un an sur Providentielle, trouve un allié de poids en la personne du Premier Ministre qui souhaite faire évaluer ses propres Ministres. Dans le même ordre d’idées, en matière d’immigration, on va également compter et faire des bilans, pour des « quotas ».

Cerise sur le gâteau, avec la nouveauté de « POLITIQUE DE CIVILISATION » , on ne mesurera pas ce qui est immatériel, le supplément d’âme en quelque sorte.

Lors des municipales, nos adhérents et sympathisants vont intervenir pour qu’un point soit fait par les équipes sortantes. Il conviendra de rapprocher le bilan des promesses faites il y a 6 ans.

B comme "BILAN", mais aussi B comme "BUT", au sens de l’objectif à atteindre. Un mandat municipal, comme un mandat présidentiel doit être brigué pour une conviction et un projet.

"Politique" au sens premier c’est l’administration de la Cité, on ne peut mieux dire. Dans toutes les communes de France, le citoyen doit se voir proposer un vrai contrat, avec un constat au 31 décembre 2007, un but a atteindre en fin de mandat, les moyens à réunir pour y parvenir, ceux dont on dispose et ceux qu’il faudra acquérir.

Cela permettra de faire le "BILAN" en regard du "BUT", de juger des bilans intermédiaires, et de chasser tous les opportunistes qui "rasent gratis", par les temps qui courent. Ce qui différencie le projet du rêve ou du charlatanisme, c’est les éléments de raison objective qui fonde le projet.

A cet égard l’électeur serait avisé de demander aux postulants si une analyse financière de la commune a été faite. Ce petit exercice est révélateur et instructif. A l’heure où l’on parle de pouvoir d’achat il serait dommage d’occulter, le poids de plus en plus préoccupant de la fiscalité locale dans le budget des ménages.

La culture du "BILAN", c’est celle du "RESULTAT", c’est celle des "COMPTES" que l’on rend, quand on prétend pouvoir, pour avoir le "POUVOIR".

A vos réflexions.


Richard HASSELMANN

Sources et copyrights
Le Nouvel Obs
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François RICHAUDEAU

lundi 3 décembre 2007

Précisions

Permettez que j’utilise cet espace pour répondre aux très nombreux messages qui me parviennent, pour s’étonner de notre relative frilosité, alors que le paysage politique français laisse place à une émergence totalement innovante.

J’invite tous ceux et celles qui nous font l’honneur et l’amitié de nous lire et de nous suivre, à lire ou relire, avec attention notre charte .

Annexe de nos statuts, dont il est indissociable, ce document résulte d’une large concertation des fondateurs et les mots sont pesés.

En notre sein, nous comptons des adhérents de la majeure partie des mouvements politiques en place, nous le savons et c’est ce qui fait notre force.

Cela précisé, LIBR’ACTEURS entend avoir une démarche qui conduira peut être à un. Positionnement électoral lors des échéances fortes que constituent à nos yeux les Régionales et les Européennes.

Dans l’instant et selon les axes prioritaires énoncés, nous menons nos réflexions pour les traduire en propositions, elles mêmes prolongées par les actions de terrain pour vérifier le bien – fondé de nos vues et recueillir l’adhésion du plus grand nombre.

Pour LIBR’ACTEURS :

Il y a ce qui est fait : l’Action,
Il y a ce qui est effectivement accompli : le résultat
et l’efficacité constatée : le succès.

C’est cette chaîne qui fonde la PERFORMANCE qui seule justifiera ou non notre persévérance.

Merci par avance de vos commentaires et apports.


Richard HASSELMANN

lundi 26 novembre 2007

Proportionnelle : Juste et efficace

"Notre premier enjeu va consister à peser et proposer pour aboutir à une démocratie revisitée et pluraliste. Une contribution qui ouvre le débat et mérite commentaires .Merci de vos contributions. A l’issue, la synthèse soutiendra les actions" LIBR'ACTEURS

Dire qu’un retour à la proportionnelle serait un retour à la quatrième République est une supercherie de bas étage qui fait obstacle au débat indispensable. Elle permet surtout de concentrer le pouvoir entre l’UMP et le PS qui laissent quelques miettes au PC et au Nouveau Centre.

Cette situation est malsaine car la majorité des Français ne se sentent pas vraiment représentés, ce qui est nuisible à la démocratie, par principe, mais aussi « par danger » en ce sens que le recours à des solutions de remplacement devient plus attractif, voire indispensable.

C’est d’autant plus regrettable que d’autres modes de scrutins sont possibles. Pour ma part, je suggère, pour la réflexion, deux pistes susceptibles d’ailleurs de s’enrichir mutuellement.

Le scrutin uninominal à un tour renforcé :

le candidat arrivé en tête est élu. Autant dire que c’est avant le scrutin que les candidats à la candidature devront s’entendre. Ensuite, et afin de permettre à la majorité de gouverner, une prime lui est accordée par l’élection, sur une liste nationale, d’un nombre suffisant de députés pour détenir la majorité absolue.

Manière de prendre quelques distances avec les exigences locales pour un scrutin national. On peut imaginer, avec un tel mode de scrutin, que la valeur du candidat prenne plus aisément le pas sur les « combines électorales ».

La proportionnelle renforcée :

à partir d’un scrutin de liste, régionale par exemple, le parti gagnant serait bonifié d’un nombre de députés lui permettant de détenir la majorité absolue.

A n’en pas douter, les majorités absolues seraient plus aisément acquises que dans le mode actuel du scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Les autres partis seraient également représentés. Ce serait plus juste et plus efficace.

Malheureusement nous savons pourquoi le système ne change pas !


Christian LIEBER