Affichage des articles dont le libellé est politique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est politique. Afficher tous les articles

lundi 1 mars 2010

Le Chant des "CUMULARDS"

Comme promis, tout vient à point à qui sait attendre ...

L'imminence de la prochaine campagne électorale nous conduit à vous offrir le "Chant des Cumulards"


MusicPlaylist
Music Playlist at MixPod.com



Vous trouverez ci-dessous les paroles du "Chant des Cumulards"

Allez citoyen donne moi ta voix.
Allez citoyen ne soit pas comme ça !
Allez citoyen donne moi ta voix
Allez citoyen c’est bien mieux comme ça !

Et tu voudrais que je te dise
Ce que j’ai fait de ta voix
Et tu voudrais que je te dise
Ce que j’ai fait pendant ce temps là.

Voyons citoyen je n’ai pas que ta voix
Dans la grande besace que tu vois là
Il y a des tas, des tas de voix
Elles sont à d’autres gogos que toi.

REFRAIN

Tu sais citoyen, j’ai plein de mandats
Des tas, des tas de beaux mandats
Comment veux-tu que ta voix
Soit entendue dans tout ça !

REFRAIN…..

Il faut bien vivre citoyen,
Et pour cela moi j’ai besoin
De toutes une série de mandats
Addition de plein de petites voix. !

REFRAIN…

Comment citoyen tu n’es pas content
Je te l’ai dit je n’ai pas le temps
Comment citoyen tu n’es pas content
Arrêtes de râler tout le temps !

REFRAIN…..

Et puis citoyen il n’y a pas que moi
Qui cumule autant de mandats
Alors citoyen si t’es pas content
Uses de ton vote pour changer de temps !

REFRAIN…….

A consommer et à diffuser, bien entendu, sans la moindre modération !

vendredi 26 février 2010

Mandats et votes : Notre réponse, le chant des Cumulards

Depuis plusieurs années, dans le prolongement d’une proposition de loi organique portée par Christian BLANC, nous avons œuvré pour le non cumul des mandats.

Lors de ses vœux aux acteurs ruraux le 14 janvier dernier, Le Président de La République a redit son hostilité au mandat unique, arguant contre toute logique d’un risque de professionnaliser le législateur, et estimant que la mise en œuvre des conseillers territoriaux était de nature a régénérer la représentation démocratique.

S’agissant du cumul des mandats : Maire, conseiller général, député, Président d’Etablissements intercommunaux, s’agissant de longévité politique, nous avons à faire a un expert qui a fait le tour de la question.

Nous n’arrivons pas a comprendre pourquoi La France est le seul pays démocratique ou supposé tel, ou les mandats sont cumulés, la longévité politique est la règle, ou l’élu condamné revient aux affaires, et enfin le seul pays ou les professions libérales et fonctionnaires trustent les mandats.

OUI, Monsieur Le Président, un Parlementaire national qui ne portera que cet unique mandat, a l’Assemblée ou au Sénat, sera un « LEGISLATEUR CONCERNE ET RESPONSABLE». Il sera un temps, un citoyen, choisi pas la collectivité, pour consacrer sa conviction a la rédaction de la loi, à la surveillance de sa mise en œuvre et de son respect.

OUI, Monsieur le Président, il sera au cœur des réalités locales s’il le souhaite. Nous pensons que des mandats de simples conseillers municipaux, ou intercommunaux, sont compatibles et donnent accès aux réalités .Nous pensons aussi que le parlementaire national, investi dans la vie associative locale, trouvera également là un lieu d’observation privilégié.

OUI, Monsieur le Président, nous pensons que vos Conseillers territoriaux, ne constituent pas la panacée. En resserrant le nombre de mandats, et en n’éradiquant pas dans le même temps le cumul, vous concentrez au profit des appareils de partis et vous confisquez la vraie démocratie. C’est vrai que cela facilitera, le caporalisme, mais qu’en sera –t-il de la mixité, de la diversité sociale et ethnique.

LIBR’ACTEURS réaffirme son opposition au cumul de certains mandats et son plaidoyer pour l’émergence d’un statut de l’élu ambitieux.

Nous pensons que la vie de tous les jours, dégage les échelons de simple bon sens :

*L’élu communal ou intercommunal.
*L’élu territorial (la région paraît être le niveau adéquat)
*L’élu national, porté par le citoyen à l’ASSEMBLEE, et par les élus territoriaux au SENAT
*L’élu Européen.

Mieux qu’un long discours, et comme « en France tout se termine par des chansons » LIBR’ACTEURS va proposer au plus grand nombre dés la semaine prochaine, en illustration, LE CHANT DES CUMULARDS.

Nous ne doutons pas que la communauté des internautes et les médias libres, les vrais, auront à coeur d’en faire le tube des régionales.


Richard HASSELMANN.

lundi 1 février 2010

Larmes de crocodile !!

Le sommet de COPENHAGUE nous a confirmé, si cela était nécessaire, que " l’homme est un loup pour l’homme" et que le réchauffement climatique pouvait attendre. Dans le même temps, les premiers grands frimas faisaient, eux, leurs "traditionnelles" victimes.

Immédiatement, la caritative est montée, à juste titre, au créneau a pour stigmatiser les carences de l’Etat, les promesses non tenues et la faiblesse des dons.

C’est qu’en effet, avec la crise, qui a bon dos, tout un chacun diminue sa générosité.

Et tout à chacun est submergé par des sollicitations d’associations diverses et variées, qui brouillent les messages et masquent les vraies priorités. Comme moi vous devez recevoir des appels de ligues en tous genres, qui défendent le conducteur, le contribuable, le parent d’élève, l’usager des transports, celui des télécommunications, et demain la ligue de défense des élus cumulards de mandats.

Ne nous inquiétons pas pour cette dernière catégorie "Charité bien ordonnée commence par soi-même", ils organisent bien leur défense et leur survie. Mieux que celles des populations qu’ils étaient censés défendre, à COPENHAGUE ou ... dans les rues des grandes villes.

Cela dit nous sommes tous coupables car nous allons les reconduire lors de prochaines élections, alors que le mandat donné n’est pas honoré !

En fait nous sous-traitons nos responsabilités à des gens que nous ne contrôlons pas. C’est d'autant plus grave quand il s’agit de la plus élémentaire solidarité vis-à-vis des plus démunis !

L’Etat ne peut pas tout faire, et s’il le fait, ce n’est plus un Etat démocratique, mais un Etat totalitaire. Dés lors il faut que l’initiative citoyenne reprenne la main, élague ces redondances associatives sans faiblesse, et hiérarchise les priorités.

La survie des plus démunis, l’aide aux mères de famille et aux handicapés, doit figurer en pôle position, suivi de très prés par l’aide aux demandeurs d’emplois.

Le reste peut attendre, le conducteur piégé par un radar, l’accro du portable floué par un opérateur, l’un et l’autre possèdent des petits signes extérieurs de confort. Ne croyez-vous pas ?


C’est à ce prix qu’un pays qui veut exporter son modèle social, sera crédible ...


Richard HASSELMANN

Crédit photo
Fond d'écran image

lundi 25 janvier 2010

Bombes à retardement  !!

L’annonce de l’arrivée prochaine de plus d’un million de chômeurs en fin de droit est regardée comme une bombe a retardement.

J’ai envie de dire : Une de plus ! Sans que pour cela les politiques en place prennent les mesures courageuses, douloureuses dans l’instant mais salutaires pour demain. Je n’entends pas ici traiter cette question du chômage longue durée et de son traitement particulièrement inepte.

Nous y reviendrons dans d’autres cercles.

Notez qu’au même moment l’INSEE publie son rapport sur l’évolution de la population française, nous gagnons 2 mois d’espérance de vie, les françaises restent les plus fécondes en Europe a avec 1,99 enfant par femme. Sur ce satisfecit observons que la natalité en France intègre nos DOM/TOM, ceci explique sans doute cela !

Ces données sont autant de bombes a retardement, avec une population vieillissante et qui s’accroche, une population mondiale globale qui croit, sur un espace, la terre qui n’est pas élastique en surface et pas inépuisable dans ses bienfaits.

Une population mondiale qui croît notamment dans les pays émergents, ou notre taux de fécondité a 1,99 ferait sourire, et ou les désordres climatiques, politiques et économiques génèrent des migrations vers les pays « riches »

Dans le même temps on l’a vu a COPENHAGUE le monde a basculé vers le pacifique, la CHINE, voir l’INDE et le BRESIL, se sont invités a la table des grands avec les USA, laissant a une EUROPE qui n’en finit pas de vagir une place au couffin ! Les transferts technologiques a courte vue, les yeux fermés sur des régimes anti démocratiques et anti sociaux, ont finis par avoir raison de notre avance économique.

J’arrête là car tout est dit, si le citoyen ne comprend pas que notre marge d’élasticité est faible, et qu’il faut anticiper courageusement c ‘est à désespérer de tout.

Le traitement de ces enjeux est a 2 niveaux, au plan national seul une démocratie régénérée avec des élus libres des partis, et non tendu vers leur seule réélection, est l’instrument indispensable.

A la suite toujours a ce niveau national, il faut enclencher un formidable plan de pédagogie pour éduquer et peser sur le comportement du citoyen vis-à-vis de son voisin, vis-à-vis de la terre, vis-à-vis du produit véritablement « made in France »

L’autre niveau est plus important, il est mondial et il faut admettre que la grippe, le réchauffement climatique, comme la spéculation financière, et internet, n’ont rien à faire des frontières, et des roitelets locaux qui gesticulent et promettent.

Notre architecture internationale est donc désormais inadaptée, c’est la société des humains qui doit prendre le relais, par le biais de lanceurs d’alerte dans tous les points du globe.

Vaste ambition me direz vous, je sais mais il faut commencer à y penser, même si les fruits seront cueillis par d’autres, nos enfants et petits enfants dans 20,30 ou 50 ans.


Richard HASSELMANN

Crédit image Paquet Cadeau

lundi 11 janvier 2010

Et si nous évoquions l'identité ... européenne !

Les identités ne se décrètent pas, elles se constatent

Aborder le thème d'une éventuelle identité européenne, qui sera inévitablement la résultante de centaines d'identités particulières, il faudrait des jours !

Peut-on le faire en quelques phrases ?

Quelles seraient les valeurs communes au plus grand nombre des citoyens européens ?

Il existe une identité américaine qui exprime et transcende celles des états du Nord et du Sud

Ce n'est pas encore le cas en Europe. L'Union européenne est acceptée par une majorité d'Européens, ils se retrouvent dans des thèmes identitaires communs.

Se distinguer des voisins

"Nous estimons former une communauté que nous voulons distincte de celles des voisins, ceci généralement à l'intérieur de frontières communes "

Beaucoup d'Européens se sentent plus ou moins explicitement distincts de leurs voisins du Moyen-orient ou de l'Afrique, mais aussi des Chinois, des Américains, des Indiens. Ces valeurs d'exclusion si elles n'existaient pas, l'Europe n'existerait pas !

C’est aux institutions de les traduire en politiques publiques, en matière d'immigration et d'intégration notamment.

Identifier et cultiver des valeurs positives spécifiquement européennes

"Tant que n'existera pas un véritable gouvernement européen, capable de définir des politiques économiques, industrielles, diplomatiques et de défense communes, les thèmes sous-jacents à ces politiques, fortement constructeurs d'identités, ne se préciseront pas"

Cependant, il ne faut pas méconnaître les valeurs européennes : démocratie politique, libertés publiques et d'expression, habeas corpus et droits de l'homme, égalité entre femmes et hommes, poids donné à la connaissance scientifique, ...

N’oublions pas la laïcité, organisant une séparation stricte entre les institutions et les religions, quelles que soient ces dernières.

Un puzzle vivant de civilisations jadis en conflit

Ne peut on pas considérer comme une valeur identitaire supérieure, propre à l'Europe, le fait qu'elle ait pu rassembler en très peu de temps des nations aux identités spécifiques différentes, qui se sont opposées dans l'histoire ?

L'Europe à la tête de la conscience de la Terre
L'Europe est la patrie des Lumières et de l'universalisme,

Beaucoup de citoyens Européens, aujourd’hui, sont porteurs des thèmes de la protection de la nature et des éco-systèmes. Comme plus généralement de la décroissance des formes destructrices de consommation gaspillage, c’est à dire, de la notion de conscience de la Terre !

Et bien plus encore ... mais c’est à vous de compléter !


Eric Campion

Crédit photo
wfamoriena

vendredi 8 janvier 2010

Humanisme et démocratie

L’actualité fait souvent bien les choses, au moment ou LIBR’ACTEURS intensifie sa croisade pour la fin du cumul des mandats, les différents partis gesticulent pour faire croire qu’ils lavent tous plus blanc que blanc.

L’actualité littéraire s’y met avec la réédition saluée ici ou là, de « CONSIDERATIONS SUR LE GOUVERNEMENT REPRESENTATIF » de J.S.MILL. (Ed Gallimard)

Ouvrage de référence pour les spécialistes et les étudiants en droit ou sciences politiques, l’approche de ce philosophe est peu connue du grand public, et c’est dommage.

MILL démontre que le suffrage majoritaire dénature la démocratie, en oubliant ceux qui ne votent pas ou votent blanc ou nul.

En exacerbant le poids majoritaire, le scrutin incite aux combines, et basses manouvres, pour rester au pouvoir et conserver les mandats.

Dans une France, perpétuellement en campagne électorale, voilà des comportements qui font notre quotidien.

La démocratie est un bien précieux et fragile, ou l’addition des bulletins de vote, traduit des volontés collectives, plus ou moins fortes, mais toutes aussi respectables. En ce sens le scrutin proportionnel, est une forme de réponse.

Mais rejoignant BOUDON, et sa notion de « citoyen impartial », MILL préconise le vote public, qui responsabilise et demande un minimum de compréhension. Le meilleur gouvernement est celui qui suscite et valorise chez le citoyen, la réflexion, la lucidité et la pondération.

Pourquoi ne pas voter, pour des candidats d’une autre région, ou pour plusieurs candidats, ainsi le florilège des sensibilités, et l’approche désintéressée trouveraient matière.

MILL avait une grande foi dans la démocratie, et dans la faculté des peuples à comprendre. Il appelait de ses vœux la participation du plus grand nombre à la vie politique, garante de renouvellement et de diversité des pensées et des mœurs.

Nous en sommes loin, et la lecture, des projets et programmes des partis, sont à cet égard accablant.

Le lecteur comprendra pourquoi, il faut continuer a exiger la fin du cumul des mandats, et une relecture démocratique et collective des modes de scrutins, des découpages electoraux, et des cursus, de nombreux responsables politiques, qui encombrent le paysage politique depuis trop longtemps.



Richard HASSELMANN

mardi 29 décembre 2009

Acteur de son destin !

Lors de la création de PROVIDENTIEL, devenu LIBR’ACTEURS depuis 2 ans, nous avions choisi, de rendre le citoyen acteur de son destin, et traduit cette grande ambition dans notre charte.

Cela passe dans notre esprit, par une refondation radicale de notre gouvernance démocratique, par la fin du cumul des mandats et de ce jeu politique biseauté, par de petits arrangements entre amis. Certains, nous ont taxé de vouloir faire porter le chapeau, a des élus respectables, sur le thème du "TOUS POURRIS"

De fait la réalité dépasse la fiction et tous les jours que Dieu fait apportent de l’eau a notre moulin. Des voix se font entendre, de plus en plus nombreuses, pour dénoncer une situation de plus en plus intolérable.

Nous renvoyons sur ce point nos lecteurs à l’excellent billet du blog : Slovar les Nouvelles, qui traite du financement et du coût de fonctionnement des partis politiques, édifiant !

Cet éclairage complète la litanie des commentaires et billets, qui dénoncent, l’addition des indemnités, les avantages du quotidien, les trahisons et reniements commandés par la seule sauvegarde du mandat vivrier et rémunérateur.

A la suite de la triste pantalonnade de Copenhague, "rendre le citoyen acteur de son destin" est encore plus urgent, et conforte le danger du politique pour l’avenir du plus grand nombre.

En cette fin d’année 2009, et en guise de vœux pour 2010 LIBR’ACTEURS forme le souhait de voir, la société civile, la vraie, prendre en main sa destinée.

Le jeu politique étriqué n’est plus de mise, ce que CAMUS appelait "le médiocre pouvoir" se révèle au grand jour. Les intérêts locaux et nationaux ont guidé les postures, largement aidés par les lobbies. L’intérêt supérieur, celui de l’humanité, celui de la « Conscience de la Terre » a été relégué au rang de l’incantatoire.

Triste spectacle que celui de ces chefs d’Etat, adaptant leur « débriefing » en fonction de petits enjeux nationaux et d’une Europe évanescente.

Triste spectacle que celui de scientifiques qui vivent du sujet, s’efforçant de trouver des raisons d’espérer.

Triste spectacle que celui de toutes ces Associations qui ont gesticulé a Kyoto, à Rio ou ailleurs, et qui continuent à faire de l’agitation urbaine et prépare déjà Mexico ou Bonn pour 2010 et 2011.

C’est dans l’action qu’il faut être. Une action pédagogique et comportementale portée par le citoyen acteur de son destin, consommateur de biens et services vertueux, protecteur d’entreprises de proximité, initiateur de réponse innovantes dans l’utilisation du denier public.

Avec la fin du cumul des mandats, ce sera là, directement ou au sein de structures dédiées comme TERRE DEMOCRATE, le grand chantier de LIBR’ACTEURS pour 2010.

Dans l’instant, le Conseil d’administration et notre webmaster à qui nous devons beaucoup, se joignent à moi, pour vous souhaiter une bonne année 2010.


Richard HASSELMANN.

Illustration
Philippe Legendre

mardi 1 décembre 2009

Mandats et démocratie

Au moment ou les partis politiques, commencent à publier les noms des têtes de listes pour les prochaines régionales, LIBR’ACTEURS "revient à la charge"

Nous œuvrons depuis longtemps pour le non cumul des mandats et la fin d’une certaine longévité politique, et nous constatons qu’une nouvelle fois bon nombre de candidats, sont maires, parlementaires nationaux ou européens, présidents de regroupements intercommunaux, quand ce n’est pas tout à la fois.

Ce cumul est ce qui ronge notre démocratie, faut-il que le France soit pauvre en talents pour ne pas sortir de ce cercle vicieux !

La France est le seul pays démocratique qui donne un si triste spectacle. L’élu battu ici ne retourne pas vers son métier premier, il se replie sur un autre mandat en attendant des jours meilleurs.

Nous avons dit que cette réforme était « LA MERE DE TOUTES LES REFORMES », celle par la quelle il faut commencer, pour passer ensuite aux autres réformes. Dans notre esprit ce n’est pas une fin c’est un moyen, pour qu’ensuite nous puissions réformer l’ETAT et les niveaux de compétences des collectivités et le droit d’ordonnancer des dépenses publiques qui concourent au creusement de la dette.

C’est aussi le préalable absolu si l’on veut que l’élu, rende des comptes à son mandant, l’électeur, en échappant à la toute puissance des administrations nationales et locales, qui gèrent la continuité, sans légitimité.

Cette réforme permettrait aussi, outre l’émergence de jeunes, de femmes et de citoyens issus de la diversité sociologique, de libérer l’élu de la toute puissance des appareils de partis, qui par le biais des investitures, cadenassent la conviction par le biais de votes « godillots ».

Faut –il être aveugle pour ne pas comprendre que la classe politique française, vit en vase clos, en caste qui se conforte, quelle que soit la sensibilité. Les montées au créneau, et les cris d’orfraies quand on fait mine de vouloir toucher a un échelon électoral ou a un mandat, sont a cet égard significatifs !

LIBR’ACTEURS a compilé les rapports, analyses et articles, qui depuis des décennies pointent en pure perte, l’effet pervers de cette situation. Las de prêcher dans le désert, nous lancerons prochainement sur ce site, de manière ludique, pour les régionales : « LE CHANT DES CUMULARDS »

Avec le concours actif de la communauté des internautes, nous souhaitons qu’il devienne le « TUBE » du début 2010 et qu’il sensibilise le citoyen sur cette réalité et donc sur le sens de son vote.


Il est évident que la mise en place d’un vrai statut de l’élu, traitant de sa rémunération, de sa réinsertion et d’une certaine forme de protection, vont de pair avec la nouvelle architecture démocratique que nous appelons des nos vœux.



Richard HASSELMANN


Création tee-shirt
Comboutique

jeudi 5 novembre 2009

Cumul et vie sociale

Est il sain qu’une même personne conserve comme sa propriété voire comme son fief pendant des décennies une ville, un département, ou une région ?

Directement ou par personne interposée. En théorie, un territoire, devrait être égal à une personne

La longévité au pouvoir local se construit par un clientélisme ; le contrôle et le soutien des intervenants locaux s’obtenant par des échanges de service et de subventions loin de l’intérêt général.

Qu’est ce que la « démocratie de proximité » ?

- Un pouvoir solitaire et autoritaire du patron local
- Un cumul des vassaux les plus soumis aux postes clés du Territoire mais attention à ne pas faire d’ombre au Patron
- Une élimination des concurrents dotés d’une trop forte personnalité pour favoriser des lieutenants ternes ; vive les « bénis oui,oui » ,et tant pis pour des talents concurrents
- Une soumission financière au Patron (adjoint et élu de l’Agglomération ) ou un asservissement du fait du cumul de poste d’élus et de permanents d’une autre collectivité (adjoint de la Ville et cadre souvent féminin pour l’équité du Département)
- Un monopole du financement du journal local (articles et pages payés par les différentes collectivités permettant de gérer au mieux la liberté de la presse locale, exemple varois point d’article sur la disgrâce présidentielle suite au retrait de la course à la Région PACA)

Quand un patron gère plusieurs collectivités et structures locales se pose rapidement un problème de lisibilité de l’action publique. On ne sait plus qui fait quoi. Le patron agit-il en tant que Président de Région ? Président de la structure intercommunale ? Élu de telle ou telle commune ? De fait, il gère le territoire comme sa maison, ce qui est la définition même du féodalisme

De plus un responsable d’exécutif local remplit toute une série de fonctions (Présidence des conseils d’administration des CHU, associations municipales, établissement publics divers etc.)

Pauvre démocratie !

Eric Campion


Crédit image
Wikimedia

mardi 27 octobre 2009

LES REGRETS.....

Beaucoup s'émeuvent et vocifèrent devant les dérives constatées de notre belle république. Néanmoins, notre beau pays recèle dans ses trésors, la preuve de notre régression avérée.

Le lecteur savourera avec nous Joachim Du BELLAY, et il en méditera la profonde actualité ...


Joachim Du Bellay Les Regrets, sonnet CL

Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon oeil
Ces vieux singes de cour, qui ne savent rien faire,
Sinon en leur marcher les princes contrefaire,
Et se vêtir, comme eux, d'un pompeux appareil.

Si leur maître se moque, ils feront le pareil,
S'il ment, ce ne sont eux qui diront du contraire,
Plutôt auront-ils vu, afin de lui complaire,
La lune en plein midi, à minuit le soleil.

Si quelqu'un devant eux reçoit un bon visage,
Ils le vont caresser, bien qu'ils crèvent de rage:
S'il le reçoit mauvais. ils le montrent au doigt.

Mais ce qui plus contre eux quelquefois me dépite,
C'est quand devant le roi, d'un visage hypocrite,
Ils se prennent à rire, et ne savent pourquoi ...

Extrait de : Lettres de Joachim Du Bellay


Le Collectif Libr'acteurs

lundi 12 octobre 2009

Statues/Statuts

Ce qui suit va sans doute m’attirer les foudres de certains, mais je fais le pari de voir l’objectivité du plus grand nombre et la réflexion en conscience de mes amis fonctionnaires, émerger.

Une récente réunion sur l’avenir de LA POSTE me conduit à redire avec force, ce que j’ai déjà dit et écrit tout au long de ma carrière : La France s’épuise a cause du statut des fonctions publiques.

LIBR’ACTEURS cherche, dans une démarche systémique raisonnée à isoler les verrous à tirer pour pouvoir enfin réformer.

Nous avons pointé le cumul des mandats et la longévité politique, qui est une particularité française, semblant de statut et de droits acquis. Cette réalité, à bien y regarder, est alliée de l’autre : LE STATUT DES FONCTIONS PUBLIQUES, car l’élu et le fonctionnaire, se confortent l’un l’autre, quand ils ne se confondent pas.

Nous avons dit et écrit que tout ce qui est reconnu d’utilité publique, doit être détenu par la puissance publique. Cela ne veut pas dire que ceux qui servent au sein de ses services doivent jouir d’un statut privilégié.

Dans un cas l’employeur est la « Collectivité nationale, locale ou hospitalière », dans l’autre le « CITOYEN-PATRON » ou le groupe de « CITOYENS ACTIONNAIRES ». Le contrat de travail doit être identique et unique, a durée indéterminée, avec des garanties et des devoirs.

Lors des conversations sur l’avenir de LA POSTE, et de tout temps, vous avez constatez que le seul vrai souci : c’est la protection de l’emploi à vie !

Je crois pouvoir l’ écrire car je l’ai vécu. Je suis entré dans la vie active, comme cadre du ministère des Finances, j’y ai donné le meilleur de moi-même dans des missions passionnantes et rencontré mes meilleurs amis. Au bout de quelques années j’ai fait le constat d’une dynamique bridée par le poids de ceux qui n’étaient pas concernés, sécurisés par un statut protecteur quel que soit leurs degrés d’implication.

J’ai fait le choix de démissionner, pour plonger dans le privé « PUR et DUR », celui de la concurrence, du résultat et de l’actionnariat anonyme. Dans le secteur public, surtout celui des finances je gagnais très bien ma vie, et j’avais en plus, du temps pour ma vie sportive et associative. Dans le privé, j’ai amélioré légèrement mon train de vie, mais abandonné beaucoup de mon temps libre, mobilisé par l’objectif de résultats des entreprises et équipes que j’ai eu la chance d’animer.

Voilà tout est dit, et si l’on y regarde de plus prés, on notera que le fonctionnaire, fait beaucoup d’autres choses, car il n’est pas assez impliqué dans la performance de son travail.

On le retrouve, dans les associations, les syndicats, la politique, voir dans des petits boulots en complément, durant son temps libre.

Inconsciemment qu’on le veuille ou non quand on sait que son emploi, ne dépend pas de sa performance et de son implication, la mobilisation intime est moindre. C’est inhérent à la nature humaine, bâtie sur l'instinct de conservation.

Il faut donc avoir le courage, comme pour ce qui concerne le cumul des mandats, de tordre le cou, a ce statut des fonctions publiques, pour loger tous les citoyens sous la bannière d’un contrat de travail unique.

Cela ne veut pas dire précarité, au contraire, les collectivités publiques, employeurs (ETAT, LOCALE et HOSPITALIERE) seraient tenues de mieux rémunérer et de valoriser la performance individuelle.

Cela ne déboucherait en rien sur des privatisations rampantes, et serait au contraire, un puissant stimulateur, pour que nos grands services publics et nos administrations, disposent de ressources humaines impliquées, outil premier de résistance à toutes les concurrences.

Cela permettrait aussi de mobiliser nos forces vives, dans les missions qui sont les leurs, et éviterait de voir des dispersions, "syndicalo, politico associatives" et éliminerait l’un des leviers premier du clientélisme politique : l’emploi public !!

En ce sens le lecteur comprendra pourquoi nous lions : CUMUL DES MANDATS ET FONCTIONS PUBLIQUES, des STATUTS STATUFIEES.

Pour conclure sur le mode plaisant, une petite histoire, que nous aimions lors de mon jeune temps, dans les méandres du Ministère des Finances, celui de la rue de Rivoli.

"Le Ministre, visite les archives, dans la cave et est surpris par les souris et les rats.
Il convoque le chef de service, et lui conseille d’y lâcher un chat !
Quelques mois plus tard, le Ministre s’informe de l’effet, et s’entend remercier pour une idée aussi géniale, avec des résultats spectaculaires.
Modeste il explique, que c’est pour cela qu’il est Ministre !
Une année après, lors d’une nouvelle visite impromptue, le Ministre constate que les souris gambadent de nouveaux dans les archives.
Furieux il convoque le chef de service, et demande ce qu’il est advenu du chat.
Penaud le fonctionnaire répond, il a été titularisé !! "

Bonne réflexion et contributions, car cumul des mandats et réformes des collectivités sont au cœur de notre action.


Richard HASSELMANN

Crédit photo
01

lundi 21 septembre 2009

NOPIB mais avant tout "NO IMPOTS ET TAXES MULTIPLES !"

Le rapport STGLITZ a été déposé sur le bureau du Président de la République, avec une proposition forte : Sortir du sacro-saint PIB (produit intérieur brut), pour mesurer la croissance autrement, nous voudrions élargir le débat.

Pour ceux qui nous suivent depuis quelques années, nous pensons être fondés a le faire, car très tôt, nous avons parlé de BNB (Bonheur national Brut), et surtout de la prise en compte de nouveaux déterminants de la santé collective d’un pays, avec une hiérarchie : La réalité de la conscience de la terre, la santé, l’éducation et la sécurité.

Occasion d’élargir le débat car tout est lié, du PIB, à la réforme de la fiscalité locale, en passant par la dette et l’emprunt SARKOZY, ou les nouvelles normes comptables et l’éthique financière et fiscale.

C’est ce dernier point qui nous pose question.

Il faut arriver à avoir une vision claire et précise de nos finances publiques et de nos indicateurs. La LOLF (loi organique relative aux lois de finances) comme la moribonde RGPP (révision générale des politiques publiques), sont des cautères sur une jambe de bois.

Il faut commencer par le commencement, élaguer puissamment notre système fiscal, pour tendre vers un impôt national, un impôt régional et un impôt local, 3 impôts, avec des taux bas, mais une assiette la plus large possible appréhendant tous les revenus.

Alors, on y verrait plus clair, et les petits malins qui jonglent avec les taux, les taxes, les niches, les bases foncières et locatives et autres évasions en tout genre rigoleraient moins, et tout un chacun comprendrait.

Ensuite, après avoir mis fin au cumul des mandats, pour avoir des ordonnateurs responsables, il est temps de laisser la même puissance publique, décider des dépenses et des recettes pour les financer.

C’était un des objectifs de la régionalisation, ébauchée en 1982 avec les lois de décentralisation.Nous en sommes loin et je dirai même que nous régressons, du fait de notre vieux reflexe JACOBIN, dont le dernier avatar est la réforme de la taxe professionnelle qui va accentuer la tutelle financière d l’Etat sur les Collectivités au premier rang des quelle les Régions.

Un Maire, Un Président d’Intercommunalité, Un Président de Région et un Premier Ministre, seraient ainsi responsables et comptables des dépenses qu’ils proposent dans les domaines qui leur sont impartis, et fixeraient la recette fiscale nécessaire pour financer cela.

On peut mettre en place, a dire souverain du parlement chaque année en fonction de la conjoncture, un taux référence celui de l’impôt national et des limites basses et hautes incontournables pour les des 2 autres impôts, le régional et le local (Commune et/ou intercommunalité).

Contrairement a l’idée reçue et bien souvent entrenui , par tous ceux qui y ont intérêt, cette réforme est plus simple qu’il n’y paraît, et trouverait l’oreille attentive du citoyen/contribuable, qui commence a se lasser du flou artistique, des financements croisés, des doublons et des c’est pas moi c’est l’autre !


Richard HASSELMANN

lundi 31 août 2009

Contrition

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais l’époque est à la contrition tous azimuts.

Un Président de La République qui donne dans l’autocritique généralisée, un Président du MODEM qui s’en veut d’avoir été « batailleur » et promet un parti exemplaire, une Présidente socialiste qui jure qu’elle sera elle-même.

Voila pour les principaux acteurs, mais c’est également vrai pour un grand nombre de seconds couteaux, qui promettent que demain ce sera différent car ils ont compris et sont a l’écoute du terrain.

Désolé mais nous n’y croyons pas et nous allons même plus loin, la situation actuelle du pays, obérée par la crise mondiale, est largement due a la consanguinité de caste, à la pensée unique, à la longévité politique et au cumul des mandats.

Ne croyez pas que nous soyons victimes d’une obsession, mais le récent épisode des Européennes, la préparation des Régionales, les remèdes a la crise tel que l’emprunt et autres balivernes nous confortent.

Qui n’a entendu, des « politiques » pleurer un mandat pour survivre, et des Ministres venir dire, sans rire, que l’emprunt sera dédié à des dépenses d’avenir et, a la suite, annoncer qu’il faut juguler les dépenses de santé.

Dans le même temps, n’importe quel citoyen sensé, celui qui ne veut pas s’accrocher a un mandat, aurait la lucidité de dire, la première dépense d’avenir c’est celle qui garantit la santé intellectuelle et morale de la population, toutes générations confondues.

Le même responsable politique aurait donc le courage de dire, nous empruntons, ou mieux nous économisons, pour financer uniquement, la santé, l’éducation, la recherche et les grandes solidarités sociétales et intergénérationnelles, au premier rang desquelles, le souci de ne pas alourdir la dette de nos petits enfants. Nous ne financerons donc plus sur le denier public, par quelque collectivité que ce soit (ETAT, REGION, DEPARTEMENT, COMMUNE), les stars des spectacles ou du sport, les équipements de prestiges redondants, les infrastructures sans utilités, les administrations pléthoriques, et les rentes de situations multiples et variées, dont les rémunérations exorbitantes, les BONUS et autre menus avantages, constituent un pan non négligeable.

Un tel projet n’est pas électivement porteur, mais il est le seul que commande la raison. Ce bon sens qui est paraît-il « la chose du monde la mieux partagée », nous le rencontrons a chaque détour de conversations. Il suffit donc de faire prendre conscience à cette multitude raisonnable, de l’endroit ou le bat blesse et de sa force collective.

Certains veulent faire "De la politique autrement", CHICHE !

NOUS ALLONS LES Y AIDER ! LORS DES PROCHAINES REGIONALES EXIGEONS LE NON CUMUL DU MANDAT.

LA REGION ESPACE PERTINENT POUR LA GESTION DE NOMBREUX SERVICES MERITE DES CITOYENS ELUS QUI CONSACRERONT TOUTE LEUR CONVICTION A CETTE NOBLE TACHE !

Richard HASSELMANN

vendredi 24 juillet 2009

Intérêt Public

Le creux de l’été, est souvent le moment des mesures politiques "spéciales", mais également celui de la mise en forme de la réflexion, après que soit décanté le vécu du premier semestre.

LIBR’ACTEURS n’échappe pas a la règle, et la quasi-totalité de ses animateurs produit notes et réflexions, pour alimenter, nos positions lors de la prochaine rentrée.

Le lecteur comprendra, qu’il appartient toutefois au Président de réagir à chaud quand l’actualité le commande. C’est le cas, à nos yeux, lorsque l’on apprend que le POLE EMPLOI, né de la fusion ANPE/ASSEDIC va sous traiter une partie, non négligeable, des dossiers de reclassement et d’accompagnement au secteur privé.

Que l’on soit clair, nous n’avons rien contre le secteur privé, et respectons beaucoup les chefs d’entreprises et entrepreneurs, les vrais, ceux qui ont des idées et font vivre autour d’eux. Nous pensons aussi que toute une série d’activités n’ont rien à faire dans le giron public et n’ont pas à user du denier public.

Mais nous sommes là dans un autre registre, qui touche a la charte de LIBR’ACTEURS et à son corpus.

Nous considérons en effet que tout ce qui est de l’INTERET COLLECTIF PUBLIC, doit être propriété de LA PUISSANCE PUBLIQUE financé et géré par elle avec ses moyens humains et techniques. En ce sens nous sommes des ardents défenseurs de certains services publics, pour les voir pérennisés dans la sphère publique, n’en déplaise a Bruxelles, et plaidons pour des services géré par le public, de manière plus conjoncturelle.

C’est le cas ici, nous sommes au cœur de la solidarité, le chômage va faire de la rentrée 2009 un véritable brulot, il faut donc mobiliser le denier public et des agents publics sur cette ardente obligation. Pour bien connaître le monde des instituts de formation, de reclassement, ou d’aide au retour à l’emploi nous ne sommes pas surs qu’ils soient les meilleurs instruments. Cette considération nous mène plus loin, et c’est en cela à nos yeux que le parti socialiste se ridiculise, avec ses querelles sémantiques et de personnes

Il est temps, sans faiblesse de demander aux français de hiérarchiser les priorités, et de dire comment elles seront financées.

Nous sommes surs, de voir en tête de liste, LA SANTE, car sans santé toute autre activité est vaine ou amoindrie .Cela place l’environnement en loi fondamentale et les « déterminants de santé » que sont l’emploi, le logement et les transports en place visible. A la suite nous devrions avoir L’EDUCATION et LA RECHERCHE, suivies par LES SOLIDARITES SOCIALES ET INTERGENERATIONNELLES, et enfin LA SECURITE INTERIEURE ET EXTERIEURE.

Voilà a notre sens ce que doit financer le denier public, nous l’avions déjà écrit, lors de la publication du rapport PEBEREAU.

Ces 4 priorités couvrent le spectre de ce qui constitue une société moderne et soucieuse du citoyen. Il reste à fixer le niveau de qualité attendue, et à dire qui finance.

Ici encore la césure est aisée entre, le quotidien et le moyen et long terme, l’un doit être budgété chaque années et comme tel financé par l’impôt , l’autre être porté par l’emprunt et amorti comme tel par plusieurs générations.

Reste la question de nos emplois publics, de nombreux lecteurs, ont pensés à tort, que nous voulions la peau des "politicards cumulards", et celle, dans la foulée des malheureux fonctionnaires.

C’est vrai pour les premiers sans amalgame ni outrance, tant le cumul des mandats et la longévité politique est un mal endémique qui ronge notre démocratie. C’est totalement faux pour les seconds dont nous sommes issus, et que nous connaissons très bien.

Nous pensons simplement, qu’il faut abandonner le statut (les statuts) de la fonction publique, pour n’avoir qu’un seul corps de fonctionnaire, citoyen, sélectionné parmi les meilleurs, considéré et bien rémunérés, qui choisit de faire carrière au service de la collectivité, Nationale, Locale ou hospitalière.

Il a un contrat de travail, comme tout autre, mais assorti de compléments que la Collectivité accorde a ceux de ses enfants qu’elle se donne pour mener des missions publiques en appréciant la qualité du service et de la performance.

Voilà le socle que LIBR’ACTEURS va porter dés la rentrée, dans les instances, partis et colloques ou nous sommes conviés, nous attendons, vos réflexions critiques et constructives.


Rendez-vous en septembre !


Richard HASSELMANN


Crédit et copyright image
Christian Arnould

lundi 22 juin 2009

Changement d’ERE et d’AIR !!

Ce qui suit, une fois n’est pas coutume sera un peu plus politique et amorce pour ceux qui nous lisent, un engagement plus fort de LIBR’ACTEURS.

Vous le savez nous ne délaissons pas notre préalable "MERE DE TOUTES LES REFORMES", la fin du cumul des mandats, indispensable pour passer à autre chose et régénérer notre démocratie.

Notre propos va désormais plus loin, à la lumière des Europénnes, et de la déroute généralisée du socialisme, et d’une certaine forme d’extrême centrisme.

Nous ne nous laissons pas abusé, par le score des Verts, qui résulte à nos yeux de 2 données particulières :

En premier lieu, la personnalité de Daniel COHN-BENDIT, que nous connaissons pour l’avoir croisé en mai 68 (privilège de l’âge) et fort de son approche pragmatique des questions. En une émission, sans cravate et avec le tutoiement facile il a ringardisé un plateau de "vieilles pointes", allant de Martine AUBRY, à François BAYROU, en passant par Phillipe DE VILLIERS, Xavier BERTRAND et consorts.

En second lieu, il est évident que le citoyen est las des partis dits de gouvernement et des jeux politiciens stéréotypés. Le socialisme ne vaut pas mieux que l’UMP, il est un moment ou l’angélisme, se confonds avec la malhonnêteté intellectuelle. A l’heure de la globalisation, à l’heure des finances « friponnes », à l’heure de l’aspiration par des pans entiers de l’humanité à un monde meilleur, il ne suffit plus de crier haro sur le patron, ou d’évoquer le social comme seul viatique.

Les enjeux sont ailleurs, ils sont comme l’a bien montré Max WEBER dans cette capacité que nous aurons à passer du SALUT par l’ECONOMIE, moteur des 19 et 20e siècles, à une ECONOMIE DU SALUT réclamée par ce 21e siècle qui débute.

Une économie PRESENTIELLE pour reprendre les termes de Laurent DAVEZIES (La République des Territoires, LE SEUIL).

Une économie qui va privilégier la proximité, en jouant ainsi sur les transports, l’absence de délocalisation, la sauvegarde de notre force agricole.

Vous comprendrez pourquoi dés lors, avant de créer une taxe carbone il serait bien de se poser la question de savoir, si on prend les choses par le bon bout. A notre humble avis c’est loin d’être le cas si l’on juge d’un plan de relance qui privilégie les infrastructures de transport.

Voilà dans l’instant une première donne, nous souhaitons réunir tous ceux et celles qui se sentent d’apporter expertise a ce type de réflexion, car ensuite nous passerons au cas pratique.

Nous sommes surs en effet que désormais beaucoup de citoyen sont prêt a accepter une dégradation marginale de leur confort, si en retour ils constatent une évolution tangible dans des domaines premiers.

« LA MORALITE d’UN ACTE SE JUGE A SES EFFETS ».


Richard HASSELMANN

Crédit et copyright photo
Si t'es planète

mercredi 17 juin 2009

Islam, laïcité et géopolitique

Barack Obama au Caire le 4 juin ,a-t-il ouvert une ère nouvelle, celle des relations apaisées entre une Amérique chrétienne qui renoncerait à voir des terroristes dans tous les musulmans et un islam reconnu comme porteur de civilisation universelle. ?

Est-ce que l'Europe a besoin, dans ses relations avec l'islam comme d'ailleurs avec n'importe quelle religion, qu'un Barack Obama vienne lui donner des leçons de civisme. ?

L'Europe est le seul continent au monde, où l'athéisme s'est affirmé et s'est inscrit dans la culture d'une façon indélébile. C'est également le seul continent au monde où la laïcité, de fait ou de droit, est considérée comme un principe politique inséparable de la démocratie.

Barack Obama s'adresse au « monde musulman » comme si c'était une puissance politique que la puissance politique américaine devrait traiter d'égal à égal. Il voudrait que l'Europe fasse de même. Or le monde musulman n'est pas une puissance politique, en termes juridiques, ce n'est qu'une religion parmi d'autres.

Dirait-on que l'Amérique est une puissance chrétienne ?

La laïcité est un principe qui reconnaît aux citoyens le droit de croire ce qu'ils veulent, s'ils ne font pas de ces croyances matière à opprimer le voisin. Mais ce même principe impose de sauvegarder sans concessions la neutralité absolue des institutions et de tous ceux qui parlent en leur nom, président de la République inclus, face aux religions et autres croyances

Barack Obama se permet en particulier de mettre en cause notre loi sur le voile, présentée comme une marque insupportable d'intolérance à l'égard du monde musulman.

Il faut citer l'article de Catherine Kintzler dans ResPublica « Voile : Obama désavoue des millions de musulmanes ». Catherine Kintzel est experte en matière de la laïcité, étant l'auteure du livre « Qu'est-ce que la laïcité » paru chez Vrin en 2007.

« Vous savez, président Obama, que la laïcité est un minimalisme qui suppose que le lien religieux n'est pas nécessaire pour penser et construire le lien politique. Vous savez que la France l'a installée à la suite de plusieurs siècles d'histoire, face à une religion dominatrice et hégémonique expérience dont les Américains n'ont pas fait l'épreuve, mais qu'ils connaissent et qui mérite, sinon l'approbation, du moins un peu d'attention. Vous savez que la laïcité ne s'oppose pas aux religions : elle s'oppose seulement à leurs prétentions politiques en leur demandant de renoncer à faire la loi. Vous savez que l'abstention qu'elle exige dans l'espace relevant de l'autorité publique a pour corollaire la plus grande liberté dans l'espace civil pour toutes les croyances et incroyances.

C'est en toute connaissance que vous avez abordé le sujet, à plusieurs reprises, dans le discours que vous avez prononcé au Caire le 4 juin. Vous n'avez, il est vrai, donné aucune leçon. Vous n'avez pas non plus présenté une opinion, un souhait qui vous serait propre. Reprenant sur ce point la tradition de vos prédécesseurs vous avez simplement, tranquillement, avec l'assurance et l'arrogance d'un maître du monde, accordé une caution, exprimé un désaveu et donné des ordres.

En encourageant et en justifiant le port du voile islamique, vous avez désavoué les millions de musulmanes qui ne le portent pas, vous avez réduit au silence celles qui luttent pour la liberté de conduire leur vie au péril même de celle-ci, vous n'avez même fait aucune distinction entre celles qui le portent librement et celles auxquelles il est imposé.

Parmi toutes les interprétations de l'islam, et malgré votre volonté de vous adresser par ailleurs aux musulmans qui rejettent l'intégrisme, vous avez ainsi fait un choix, n'hésitant pas à vous mêler aux débats internes à une religion. A entendre l'approbation que vous avez reçue sur ce point des organisations les plus dures, les plus rétrogrades du monde musulman, nul ne peut douter que ce choix est politique. Ce choix n'est pas nouveau, et là encore vous renouez avec une tradition que vous prétendez par ailleurs rompre : car votre pays l'a fait naguère en soutenant les talibans ; on en connaît les conséquences aujourd'hui. Vous avez offert sur un plateau les femmes et des millions de musulmans non intégristes en cadeau aux groupes les plus réactionnaires : est-ce le prix que vous avez choisi pour la nécessaire réconciliation de votre pays avec le monde musulman ?

Un tel prix risque d'attiser la violence y compris en Europe. Car, par cet éloge appuyé du voile islamique, vous risquez de redonner vigueur à ceux qui, aux Pays-Bas, ont assassiné Theo Van Gogh , à ceux qui, au Royaume-Uni, rendent une justice dite « islamique » où la parole d'une femme ne vaut pas celle d'un homme, à ceux qui, au Danemark, ont prétendu faire taire la presse en criant au blasphème, à ceux qui, dans plusieurs pays d'Europe, ferment les yeux sur les crimes dits « d'honneur ».

A son frère qui, fort de votre autorité, lui demandera de s' « habiller correctement » et lui imposera le port du voile, que pourra désormais répondre une jeune fille de culture musulmane désireuse de ne pas le porter ? Vous l'avez déjà bâillonnée, vous lui avez donné l'ordre de s'incliner, vous lui avez fait savoir qu'une résistance équivaut à un désaveu de sa religion : vous avez déjà fait d'elle, soit une renégate, soit une ombre silencieuse.

Vous savez que au moins ici, en France, elle pourra s'abriter derrière la double vie que lui offre, pour un temps, l'école publique. Mais sans doute ne le savez-vous que trop bien. Car là aussi, vous avez coupé sa retraite : vous avez laissé entendre que cette double vie, elle n'y a droit qu'en vertu d'une sorte d'intolérance et d'un « faux semblant de libéralisme », faisant clairement allusion à la laïcité.

Comme si le libéralisme et la liberté étaient coïncidents.
Comme si l'interdiction d'arborer des signes religieux ostentatoires à l'école publique visait uniquement l'un d'entre eux, comme si cette disposition n'avait pas été un facteur d'apaisement,
Comme si elle n'était pas corrélative de la plus grande liberté de manifester ses opinions religieuses -y compris en portant librement le voile dans l'espace civil,
Comme si la laïcité faisait obstacle à la vie philosophique, religieuse, spirituelle des personnes vivant sur le territoire de la République française jusqu'à leur dicter leur façon de s'habiller.

Ce faisant, vous n'avez pas hésité en outre à vous introduire dans les affaires d'un Etat et d'un peuple souverains, ni à les désigner comme un exemple d'intolérance à la face du monde -et on parle de l'arrogance française !

Aujourd'hui, en écoutant vos propos qui sont loin d'être anodins, je suis déçue, car ils me font voir en vous un président américain comparable à ceux que j'ai connus, se conduisant en maître du monde, dictant aux autres ce qui est bon et mauvais. En les écoutant, je me sens humiliée comme femme je croyais que le temps est révolu où on faisait d'elles un bien à négocier, à offrir, à sacrifier. Je me sens humiliée comme citoyenne d'un grand peuple dont vous avez balayé en quelques petites phrases une longue expérience historique et tout un pan de la pensée.

Je suis gênée à l'égard de mes concitoyens musulmans sincèrement attachés à la laïcité (qui leur offre la garantie d'une vie religieuse libre et paisible) car vous les avez désavoués en tâchant de les réorienter vers ce que vous leur avez indiqué comme la bonne voie.
Je suis inquiète surtout pour ceux qui, ici et ailleurs, très nombreux, luttent pour se délivrer de l'intégrisme auquel on veut les identifier sans aucun égard pour leur diversité, pour les débats qu'ils ont le courage de mener, pour leur pensée.

Aujourd'hui, je crains que cette alliance légitime et nécessaire que vous offrez au monde musulman, puisqu'elle comprend hélas ce geste appuyé de désapprobation envers les pays laïques, ne scelle à terme une alliance avec tous les intégrismes contre la laïcité et contre les femmes ".

Sommes nous, tous, comme notre Président qui, pour se faire bien voir des religions, dans le droit fil du discours de Latran, ne cesse de proclamer leur supériorité morale sur la morale de la République ?

Eric CAMPION

jeudi 11 juin 2009

Elections européennes : Retour sur un scrutin et ses perspectives

Nous avons essayé de vous donner durant le mois de mai et quelques jours de juin, la vision des Librac'teurs sur notre vision de la construction européenne et des enjeux qu'elle représente. Nous n'avons pas souhaité réagir à "chaud" dès les résultats du scrutin connus, estimant que notre rôle n'est pas de diffuser des listes de résultats ou de donner dans la surenchère verbale, comme ont pu le faire les partis ou formations politiques et surtout les media.

C'est donc plusieurs jours après la proclamation des résultats que nous avons décidé de nous exprimer sur ces élections et les perspectives de l'Union européenne. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont apporté témoignages et commentaires sur les billets que nous avons publié et leur ouvront une fois de plus la possibilité de continuer ce dialogue au travers de deux contributions rédigées par Richard Hasselmann et Eric Campion.

Bonne lecture et bienvenue à ceux qui souhaiteront participer au débat


Le collectif Librac'teurs



Victoire à la Pyrrhus ! : par Richard HASSELMANN

Ce 7 juin 2009, restera marqué par un formidable déni de démocratie, exemplaire du fossé qui se creuse entre le citoyen et le microcosme politique « qui fait comme si ».

Les internautes anonymes qui nous font l’honneur de nous lire, posent de bonnes questions, nous ne sommes pas surs d’apporter de bonnes réponses et de détenir la vérité.

LIBR’ACTEURS est une association, ce n’est pas un parti politique, et nos membres sont issus de toutes les familles de pensées.

En ce 7 juin au soir aucun LIBR’ACTEURS ne pavoise, face a une abstention de 60%, qui prouve que le citoyen français n’a pas compris l’Europe.

Il faut dire que le « POLITIQUE » s’ingénie à complexifier la donne, avec des circonscriptions qui ne veulent rien dire, avec une campagne "franchouillarde", qui se termine en "jus de boudin" sur une faute lourde d’un leader, enfin et surtout avec un refus de la pédagogie la plus élémentaire pour expliquer.

Nous retiendrons toutefois une chose de ce scrutin, et pour nous elle est primordiale, la montée de la CONSCIENCE DE LA TERRE, dans un électorat éclectique qui n’est plus celui de quelques illuminés, mais le fruit d’une réflexion qui touche les jeunes et tous ceux qui pensent à leurs enfants et petits enfants. Qu’on ne vienne pas nous dire que le remarquable film de Y. ARTHUS-BERTRAND, « HOME »a été un incitateur, ce serait ignorer que sur le terrain depuis quelques années, nous sentons la mayonnaise prendre et accréditer l’idée que le vote s’influence.

LIBR’ACTEURS ne parle pas d’ECOLOGIE, alors que nous sommes, pour certains, des pionniers de la matière. Nous parlons de conscience de la terre, loi fondamentale qui désormais doit être un pré-requis systématique a tout autre.

Nous allons nous atteler à mettre en avant le nouveau modèle économique que nous avons au cœur, qui privilégie un capital vertueux, identifié et identifiable car de proximité, pour permettre a un salariat lui-même associé, une production localisée répondant a de nouvelles valeurs et normes de consommation.

Un tel enjeu commande une nouvelle classe politique, faite de nouveaux talents jeunes ou moins jeunes, mais non suspects de carriérisme politique.

Une classe politique, qui osera dire que dés que des intérêts collectifs sont en jeu, il faut accepter voir promouvoir la propriété publique.

Une classe politique qui défendra notre modèle social et nos services publics. Ce modèle social consommateur de deniers publics, mais tellement protecteur qu’il suscite des émules.

Une classe politique qui proclamera qu’au XXI e siècle, le temps des rémunérations, cachets et dividendes exorbitants est terminé et qu’une fiscalité appropriée y veillera.

Une classe politique qui aura enfin le courage de dire que l’Europe est une belle chose, à condition de la ramener a une taille raisonnable, celle de ses débuts prometteurs.

Autant de point, qui sont attendus du plus grand nombre, et ce plus grand nombre n’a pas voté dimanche pour l’actuelle majorité, si l’on constate que 41% des inscrits se sont déplacés.

Le message, les messages, sont clairs espérons que les leçons seront tirées.


Bilan et perspectives : par Eric Campion

L’abstention et les votants :

Les citoyens européens commencent à prendre conscience de la menace que représente la grande crise économique, sociale et surtout environnementale dans laquelle le monde est engagé et à laquelle l'Europe n'échappera pas.

Ils demandent des perspectives crédibles pour se rassurer. L'abstention peut marquer leur désarroi face à l'absence de perspectives offertes par l'Europe.

Les votants, pour leur part, ont encouragé les partis semblant offrir quelques solutions, même si elles sont encore incertaines. Ils ont sanctionné lourdement ceux s'en tenant à un discours classique, fut-il d'opposition.


La droite

L'UMP en France avec Nicolas Sarkozy et la CDU avec Angela Merkel en Allemagne ont montré une détermination politique qui, sans s'attaquer à tous les problèmes, semble proposer des solutions crédibles : le retour à un étatisme raisonnable, la volonté de protéger les acquis industriels, le refus de laisser les groupes financiers et bancaires extérieurs, notamment américains, prendre ou reprendre possession des économies européennes. La Présidence Française a été visible et réactive

La gauche

La social-démocratie, que représente bien le PS en France, n'a pas été capable de construire de solutions crédibles. Elle maintient ses positions dans son électorat local traditionnel, mais sans offrir de perspectives, ni aux jeunes, ni aux « banlieues ».

Les écologistes

Les Verts sont apparus comme les seuls à s'en prendre véritablement aux causes de la crise : ils militent notamment pour une relance verte

L’extrème droite

Les extrêmes droites européennes (y compris sous leurs formes particulièrement extrêmes, celles du néo-nazisme), ne semblent pas représenter pas un risque immédiat pour la démocratie. Mais si la crise s'aggravait, si des mouvements populaires de rues prenaient de l'ampleur en réaction, les extrêmes droites recruteraient davantage et pourraient être soutenues par des gouvernements européens devenant eux-mêmes de plus en plus autoritaires. La démocratie serait alors en danger.

Le labour

L'effondrement du Labour en Grande Bretagne pose une question spécifique. S'agit-il d'une sanction à l'égard de l'allégeance de Londres à Wall Street et à son alliée la City ?

Les Européens ont par leur vote ou abstention signifié l'insuffisance des solutions à la crise politique européenne actuellement mises en œuvre ou proposées

- Elles ne vont pas assez loin dans l'harmonisation des législations sociales et fiscales dans le cadre d'un gouvernement économique de la zone euro

- Elle ne vont pas assez loin dans le sens du « verdissement » des économies européennes. Il n'existe aucun grand plan de financement des énergies vertes (y compris, ajoutons nous pour notre part, du nucléaire de nouvelle génération), des transports électriques, des nouveaux matériaux, des méthodes agraires refusant engrais et pesticides chimiques, etc.

- Elles oublient totalement les grands programmes intéressant ce que nous nommons les technologies de puissance, en matière spatiale, de défense, de coopération avec les puissances mondiales autres que les Etats-Unis, etc.

- Elles oublient totalement la considérable relance s'imposant en matière de recherche fondamentale ou de financement des recherches/développement à risque.

"la grande leçon a tirer de ce scrutin c'est qu'il y a la place pour l'émergence d'un nouveau mouvement débarrassé des "miasmes" du politique cumulard de mandats. Mouvement fondé sur l'aspiration à un modèle économique et social qui place "La conscience de la terre et des générations futures" comme loi fondamentale.

C'est la conviction et la raison d'être de Librac'teurs qui va s'atteler à la réussite d'un si beau projet, avec tous ceux et celles qui partagent cette vision"

mardi 26 mai 2009

Europe, Démocratie et Internet !

A quelques jours du prochain scrutin Européen, la participation à des réunions, l’organisation de groupes de réflexion, ou la simple ballade sur le marché sont particulièrement instructives.

Au moment ou l’Europe des 27 va renouveler son parlement, on se rend compte de l’importance croissante des particularismes locaux.


C’est l’occasion de remettre en lumière un slogan, qui lança les Verts Européens il ya plus de 20 ans " Penser globalement Pour Agir Localement ", peut-être est-ce l’inverse.

Cette Europe que l’on nous propose, toujours plus vaste pour rester accueillante, 27 aujourd’hui, 30 demain, met a mal petit a petit les Etats au profit des régions, qui entendent tirer partie de leurs atouts, et mettre en application quasi systématique le principe de subsidiarité, pour maitriser en immédiate proximité les actions publiques et les finances qui vont avec.

Ce constat nous conduit à évoquer Internet, une nouvelle forme de démocratie, le non cumul des mandats et la vérification des compétences. Il ne s’agit pas d’un inventaire à la PREVERT, mais d’une chaîne dont voici la cohérence.

- Internet, après l’invention de l’écriture d’abord et celle de l’imprimerie ensuite, est la troisième grande conquête de l’humanité. Les 2 premières ont concourues à l’essor et l’amélioration de la démocratie, il doit en être de même pour la troisième.

- Avec l’avènement du Net, il est possible de ne plus lâcher dans la nature, un élu porteur d’un mandat ou de plusieurs, et qui se dit je rendrai compte, au mieux dans 5 ou 6 ans. Il est possible de demander des "reportings" plus périodiques, et de reprendre le mandat s’il n’est pas respecté ou inefficace.

- Il est également possible avant de donner mandat, sur le modèle Américain, de tester les compétences des impétrants.

Nous sommes en effet atterrés, par la légèreté, et l’ignorance de la majeure partie des candidats Eurodéputés, quant aux pouvoirs qui seront les leurs, quant au fonctionnement des institutions Européennes, et surtout quant à la doctrine économique et sociale sous tendue par le traité de Lisbonne

Ce ne sont pas les cours du soir dispensés a la va vite par les partis, qui vont combler ce déficit de connaissances

Vous comprendrez pourquoi nous regrettons une nouvelle fois que les partis, soi-disant démocratiques n’aient pas constitué des listes avec des citoyens neufs, sans autres mandats, et disposant d’une relative expérience.

Si il est un lieur au la VAE (validation des acquits de l’expérience) a tout son sens c’est peut être en politique.

Pensons-y pour les prochaines consultations et ne confondons pas longévité politique et cumul de mandats avec expérience dynamique et féconde.


Richard HASSELMANN

Crédit image
Le Journal du Net

samedi 23 mai 2009

SOS Démocratie en danger !

Au moment ou tous les laboratoires du monde s’attachent à isoler le virus de la grippe, il est un virus qui attaque la démocratie, et qui est tout aussi dangereux : La démagogie et un populisme déviant !

C’est d’autant plus navrant, car dans notre esprit le populisme, est consubstantiel à la démocratie. Le populisme outrancier et déviant est un triste avatar. Le vrai problème et LIBR’ACTEURS, après PROVIDENTIEL ne cesse de le dire : La démocratie a été confisquée.

Confisquée par la pensée unique et par la consanguinité de ceux qui briguent les plus hauts mandats .Une caste qui a exclu la classe populaire du jeu démocratique, alors que c’est par là que passe la vraie dynamique sociale. Nous l’avons déjà dit, déjà écrit, nous sommes le seul pays ou la classe politique est aussi figée, aussi pauvre dans ses voies de recrutement.

La prochaine élection Européenne ne déroge pas a la règle, alors qu’il eut été aisé pour chaque parti, d’ouvrir ses listes a de nouveaux citoyens, a les fermer a tous ceux qui portent déjà des mandats, ou qui sont « en politique » depuis plus de 20 ans. A coup de démagogie, et de cris d’orfraie, une caste se serre les coudes, pour que le citoyen ne s’aperçoive pas que le pouvoir est confisqué et qu’il n’est plus entre les mains de la souveraineté populaire.

Le populisme déviant est celui qui alimente les discours de certains partis extrémistes, c’est celui-là qu’il faut éradiquer, en ne lui donnant pas de grain à moudre. Le vrai populiste est celui qui considère qu’un peuple peut et doit rester maître de son destin, pour protéger des valeurs culturelles et sociales fortes.

La démocratie doit laisser le peuple au centre de sa mécanique. C’est quand il est exclu que le populisme déviant s’engouffre, a qui la faute ?

En ce sens l’élection Européenne est importante. Elle doit être le moment de bien vérifier ce que veut le peuple de France, dans les domaines sensibles que sont les frontières, les services publics, la conscience de la terre, la justice fiscale et sociale, la sécurité intérieure et extérieure.

Nous souhaitons que l’électeur pose les bonnes questions, et recherche lors de la campagne qui s’ouvre les bonnes informations.



Richard HASSELMANN

Crédit et copyright dessin
Christo Bakalov

lundi 13 avril 2009

Gaspillage !

Une nouvelle semaine qui apporte son lot, de difficultés et d’informations de nature a justifier billets et "coups de gueule"

LIBR’ACTEURS, par le biais de ses animateurs, investis dans certains mouvements politiques, se révèle être un capteur premier du climat démocratique de ce pays. A quelques mois des Européennes, nous aurions pu vous parler, de la constitution des listes, au P.S., à l’UMP ou au MODEM, révélant la conception de la démocratie interne dans ces "beaux appareils".

Nous aurions pu évoquer cette tendance à séquestrer des patrons, particularisme "franchouillard"

Ce " Boss jacking" trahit un amalgame pernicieux. Tous les patrons ne sont pas à traiter de la même manière. Nous en connaissons d’admirables, les plus nombreux, ceux des Petites et Moyennes Entreprises, en proximité, qui ne se cachent pas dans l’anonymat de la bourse et des Conseils d’administrations amis.

Nous aurions pu dire quelques mots sur une première mondiale, le déficit annoncé de la Caisse des Dépôts et Consignations. Cela devrait attirer l’attention sur le rôle exact et sur les fonds manipulés par cet établissement "SUI GENERIS", unique en son genre, mais rattrapé par l’inconséquence des pouvoirs publics.

Pour faire un brin de politique "politicienne" nous aurions pu faire remarquer au lecteur, que le parti du Président, va finir par être plus à gauche que ce pauvre Monsieur BESANCENOT. Stigmatisant ici les patrons voyous, prônant une relecture des écarts de salaires, c’est à se demander, par quels soutiens relationnels, financiers et sociologiques le pouvoir en place est arrivé là.

Les vrais Gaullistes, CAPITAN, CHABAN et d’autres doivent se retourner dans leurs tombes car eux, étaient démocrates et sociaux, il suffisait de respecter ces fondamentaux !!

Tout cela mériterait des développements, mais une nouvelle fois, le NON CUMUL DES MANDATS, LE NECESSAIRE STATUT DE L’ELU, et la FIN DE LA LONGEVITE POLITIQUE, fait directement ou indirectement l’actualité, et explique ce qui précède.

Nous voulons parler de la hausse de la fiscalité locale qui va impacter sévèrement le pouvoir d’achat des ménages, et qui résulte de l’incurie de notre organisation démocratique, génératrice de gaspillage du denier public. Nous devons impérativement, ne pas laisser enterrer la réforme des institutions, par le jeu de la connivence, tous partis confondus entre des élus, qui montés dans l’assiette au beurre, se serre les coudes pour ne pas en tomber.

- Nous exigeons, le non cumul de certains mandats, pour qu’un élu, porteur d’un pouvoir exécutif, ordonnateur de dépenses publiques soit clairement identifié par le citoyen.
- Nous demandons que les grandes fonctions, financées par le denier public, soient confiées à une seule et même collectivité.
- Nous demandons enfin que l’intercommunalité ne soit pas le lieu de tous les anonymats, et que ses élus soient également soumis au suffrage universel.

Est-ce trop demander ?


Richard HASSELMANN