Affichage des articles dont le libellé est société. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est société. Afficher tous les articles

lundi 22 novembre 2010

2009 - 2010 : Urgences signalées !

LIBR'ACTEURS qui entend rendre le citoyen acteur de son destin s'efforce de puis quelques années de pointer les dérives de notre démocratie, et s'attache a vouloir protéger les lanceurs d'alertes contre tous les lobbies.

Le lanceur d'alerte réagit quand il y a atteinte a la santé ou a la sécurité sanitaire (OGM, MEDIATOR) quand il y a atteinte a la biodiversité ou aux sites, mais aussi quand il y a menace sur l'information démocratique !

A l'heure ou le drame de KARACHI fait l'actualité, nous remettons en mémoire l'alerte que nous lançions en MARS 2009. Notre experience, nos expertises, nous conduisent a penser que rien n'est neutre, a vous de juger. " Mais il y a plus grave, beaucoup plus grave, jugez-en !

" Nous découvrons, avec d’autres, que dans les plis touffus du projet de loi de programmation militaire 2009/2014, en son chapitre VI intitulé « DISPOSITIONS RELATIVES AU SECRET DE LA DEFENSE NATIONALE » , se cache ni plus ni moins qu’une formidable extension du champ du trop célèbre SECRET DEFENSE.

Vous savez cette classification, qui a laissé dans les nimbes du doute et dans ceux de l’impunité les complices de l’assassinat de M.BEN BARKA, ou au plan plus matériel, les heureux bénéficiaires de différentes commissions occultes type FREGATES de TAIWAN.

En son état, ce projet de loi qui est dans sa phase ultime, ouvre la porte à toutes les manipulations et à toutes les dérives.

L’exposé des motifs vaut son pesant de cacahouètes :

« Eviter des atteintes au secret de la défense nationale, résultant de la prise de connaissance d’éléments classifiés, par un magistrat ou un enquêteur n’ayant pas qualité à en connaître ». Que cela est joliment rédigé, en gros cela veut dire que ces juges d’instructions que l’on veut supprimer, ne sont pas fiables, qu’ils laissent les vrais responsables entre eux.

On apprend ainsi que la matière CLASSIFIEE SECRET DEFENSE va être étendue, mais que les lieux et acteurs associés seront également CLASSIFIES. Sans rire, demain EADS, DASSAULT et pourquoi pas DISNEY WORLD pourront être classifiés et donc non susceptibles d’être investigués !!

Cette affaire, comme le fichier EDVIGE, comme l’Affaire PEROL, est grave sur la forme et le fonds. Sur la forme, c’est une nouvelle tentative de passer en catimini, on connaissait les cavaliers budgétaires et législatifs, il faut maintenant surveiller les DRONES. Sur le fonds, c’est une nouvelle entorse au fonctionnement démocratique et transparent de notre pays "

A vos commentaires ...


Richard HASSELMANN

mardi 31 août 2010

L’identité et l’altérité

Nous sommes interpellés en France et ailleurs à travers le monde, par le problème, voire le danger, que présentent diverses formes d’altérités. Les concepts d’altérité et d’identité sont à la mode en ces temps d’obscurantisme fondamentaliste et de globalisation du monde.

Peut on croire à l’unité de la nature humaine ?

Alors que tous les jours nous renvoient aux dures réalités de l’hostilité que peuvent éprouver les groupes humains les uns envers les autres, en raison de spécificités dites anthropologiques ou culturelles ou encore socioéconomiques

Ne faut il définir les Autres que par leur religion ou leur nationalité, comme nous le faisons si facilement ,et édifier des murs de protection réels ou psychologiques ?

Nous et les autres Les Bons et les Méchants

Notre identité face à leur identité, l’ennemi est reconnu, identifié, le combat peut commencer

Peuple différent, parce que point d’appartenance à la Chrétienté, ni d’apprentissage du latin, ni de filiation grecque …

Un monde en deux catégories : la première, celle des français, des européens, des occidentaux différente de la seconde : orientale.

Nous, les occidentaux, opposés à "Eux", les orientaux,
Nous, occidentaux, très convaincus et très fiers de notre différence – et donc de notre supériorité - par rapport aux orientaux, mais, en même temps, gardant au fond de nous une admiration, mêlée de défiance et de perplexité.

Et pourtant à l’école nous jouiions aux billes ensemble , nous faisions du vélo ensemble, nous allions les uns chez les autres, sans aucun souci du facies de chacun.

Plus tard nous parlions de nos exploits sentimentaux, de nos problèmes philosophiques , de nos chimères politiques de nos projets d’avenir.

Etre chrétien juif ou musulman, occidental ou oriental n’avait aucune conséquence sur la façon dont se nouaient ou se dénouaient les amitiés., en revanche le caractère sérieux ou " déconneur ", l’humour ou la force de la personnalité, la sincérité ou l’ hypocrisie, la confiance ou la trahison , la générosité ou l’ avarice étaient des facteurs de choix.

Est-ce que les différences de nationalités ou de religions séparent plus dans le monde que la sphère des gens riches et celle des gens pauvres, la sphère des gens qui mangent et celle des gens affamés, n’est ce pas là ,la fracture du monde ?

Pourquoi les hommes parlant des langues différentes et ayant des faciès d’une variété infinie se manifestent ils à travers des religions différentes ?

Pourquoi ériger un mur entre chrétiens et musulmans ? Quels chrétiens, les catholiques les orthodoxes, les protestants, les évangélistes ? et quels musulmans : Les sunnites, chiites, ...

Et nous voici prêts à classer

On classe les êtres humains, comme on le fait pour les insectes, les animaux, les végétaux. On considère que la couleur de la peau, la religion – ou même simplement la nuance dans le dogme, la différence de rite et pratique -, la langue, donnent autant de catégories d’êtres humains, censés être essentiellement similaires les uns aux autres à l’intérieur de la case où ils sont classés, mais foncièrement différents les uns des autres suivant la case où l’anthropologie les a hermétiquement enfermés

Et l’altérité, les différences, organisent la vision politique du monde, pour séparer et enfermer les communautés et surtout pour mieux les instrumentaliser

Ne peut-on voir la beauté de la diversité humaine ?

Ne pas voir la beauté de la diversité humaine : celle des opinions, des fantasmes, des caractères psychologiques, des façons de s’habiller, d’être poli ou malpoli socialement et, surtout, d’être riche ou pauvre, d’être ouvrier, paysan ou col bleu, cadre de firme multinationale ou fonctionnaire des Nations Unies, boursicoteur ou capitaine d’industrie, universitaire ou chercheur scientifique, militaire ou pacifiste, religieux ou agnostique, fanatique ou l’esprit ouvert "

Ne peut-on pas affirmer que dans un même "groupe" humain, partageant un même élément de spécificité qu’il s’agisse de la croyance religieuse, de la couleur de la peau, de langue d’expression, du statut social ou professionnel, on trouve la même diversité de caractère et de tempérament que partout ailleurs chez les autres ?.

Eric Campion

vendredi 16 juillet 2010

Gouvernance : Les Libr'acteurs s'interrogent !

Le climat politique et économique est lourd ces dernières semaines. Les Libr'acteurs ont souhaité donner leur sentiment sur la gouvernance actuelle face aux nombreux défis que rencontre notre pays.



Eric CAMPION : " Plus personne n’y croit "

Il suffit de lire, les blogs , les journaux européens. Il suffit d’écouter le désarroi autour de soi !

Ce ne sont pas seulement le président de la République ou le gouvernement, qui sont critiqués, mais l'Etat dans son ensemble. Et au delà, la société, sinon : La nation française.

Plus personne n’y croit, mais qu’y faire ?

Repli extrémiste , rôle de l’armée pour « reprendre les choses en main » ?

Les vices fondamentaux de notre système politique et social, que nous cherchons à nous cacher en affirmant que : " cela a toujours été" et que " le monde fonctionne ainsi " fleurissent tels une plantation de cigue

L'imbrication étroite de l'argent, du politique et de l'administratif est mis en évidence

Derrière les apparences de la neutralité de l'Etat, de l'indépendance du pouvoir, de l'administration et de la justice, il y a des relations et complicités visant à mettre les institutions au service de ceux qui grâce à l'argent, ont accédé à ce pouvoir et tentent de mettre la main sur ces institutions.

Les vertus républicaines : Autonomie de l'administration, de la justice, de la presse, sont mises en doute. Il est inquiétant de voir nos voisins s'interroger sur ce qu'il adviendra des enquêtes de police et des actions judiciaires aujourd'hui entamées.

Où est passé notre sens civique ? Le cumul des mandats facilitant ce système boucle le tout !

Sommes nous les Curiaces de l’Europe ?


Jacques BRILLOT : " Faiblesse voir inexistence de la démocratie"

Et si ces turpitudes décrites ici ou là par les uns ou les autres n'étaient que la conséquence de la faiblesse, voir l'inexistence de la démocratie ?

Pas n'importe laquelle, bien sûr, mais la VRAIE, essentiellement celle que décrit une Encyclopédie célèbre et qu'un certain Raymond Boudon a repris dans un petit opuscule en y ajoutant la notion de "Spectateur impartial"

On peut se demander si cette démarche RADICALE et FONDAMENTALE, dans le sens étymologique de ces mots, ne serait pas le moyen d'aider à la renaissance d'une citoyenneté s'intéressant à nouveau à la POLITIQUE entendue dans le sens de "vie de la cité".


Richard HASSELMANN : " Sémantique"

Je crois que c’est COLUCHE qui disait en substance : « C’est les pauvres de France qui sont heureux de savoir qu’ils vivent dans un pays riche ».

La sémantique c’est de fait, l’art de choisir le mot pour rendre acceptable ce qui ne l’est pas, ou plus simplement dit pour « faire prendre des vessies pour des lanternes ». L’intervention du Président est un modèle de cet exercice, même si, et en toute objectivité, dans son cas, on ne peut lui reprocher d’avancer masqué.

En ce début d’été, et au moment ou la torpeur estivale va autoriser de grandes manœuvres politico-économiques, nous voudrions relever 3 exemples de sémantique .Cet art subtil de jouer sur les mots, qui abuse le grand public , comme les titres racoleurs des quotidiens ou les sondages tronqués.

Le feuilleton de la vieille dame riche et du fisc franchouillard. L’inspection générale des finances (IGF) produit un rapport qui donne a penser qu’un Ministre des Finances (ou du budget) ne donne aucune instruction aux services fiscaux.

Pour avoir exercé pendant quelques années en qualité de Comptable Public, ayant eu a suivre, à ce titre, le recouvrement de redressements fiscaux très sensibles, nous observons 20 ans plus tard un strict devoir de réserve, que beaucoup gagneraient à imiter. Cela dit, comment peut on, en conscience, et avec impudence proférer de telles affirmations. Le silence ou l’absence d’instruction est même en soit une forte instruction…à ne rien faire !!!

Deux autres points d’actualité sont a nos yeux encore plus illustrant .Ils confortent l’un et l’autre notre croisade pour l’éthique, la transparence et l’information sincère et véritable d’un citoyen que nous souhaitons « ACTEUR DE SON DESTIN ».

LIBR’ACTEURS plaide de longue date pour la fin du cumul de certains mandats, l’instauration d’un vrai statut de l’élu, la régénération de notre gouvernance démocratique, la réorganisation territoriale et l’émergence d’un citoyen responsable et concerné à partir de son lieu de vie.

Vous comprendrez dés lors, en ce début juillet, que nous ayons tendu l’oreille au sortir de la convention nationale du PS (parti dit de gouvernement) et à la suite du G20 de TORONTO.

Lors de sa convention nationale, le PS, nid de cumulards notoires, titre qu’il va inscrire dans ses statuts : « Le non cumul des mandats, et s’engage a inscrire dans son programme présidentiel le vote immédiat, en session d’été 2012 d’une loi organique en ce sens ».

Dit comme cela et titré ainsi cela frappe, le reste appartient à la sémantique. En effet a bien y regarder, la réalité est toute autre.

Il s’agit en effet des seuls MANDATS EXECUTIFS LOCAUX qui ne pourront être cumulés avec un mandat de parlementaire national (et sans doute Européen).

Ce n’est pas du tout ce que la majorité des citoyens attend, car ainsi Monsieur « X » ou madame « Y », pourra être Député ou Sénateur, conseiller territorial, Conseiller Municipal, délégué dans quelques intercommunalités.

La régénérescence de la démocratie par l’accès de citoyens nouveaux aux mandats électifs n’y gagnera rien.

Nous redisons ici, haut et fort, qu’un mandat de parlementaire national ou Européen, ne peut être cumulé qu’avec un mandat de conseiller municipal (cela permet de rester en prise avec le terrain) et que la longévité dans le même mandat ne peut excéder 2 mandatures. A l’issue, la vie associative accueillera ceux et celles qui veulent continuer à donner du temps au collectif !

Reste TORONTO et son pitoyable G20, ou rigueur « or not » rigueur.

Nous sommes là au cœur des méthodes de gouvernance d’un grand pays, qui continue à faire comme si…contre toute évidence.

Il faut avoir le courage de dire la vérité, mais surtout se mettre en position dans les actes publics ou privés de pouvoir faire accepter cette vérité et les mesures de bon sens qu’elle commande.

Là encore nous sommes très, très loin du compte !

La vérité c’est que la France vit au dessus de ses moyens, d’autant qu’une partie de ses moyens est détournée, par des spéculations et des rémunérations sans réelle valeur ajoutée pour la collectivité.

La vérité c’est que l’EUROPE est sur un strapontin a l’échelle du concert mondial, dirigé par les USA, la CHINE, l’INDE, le BRESIL, voire des pays considérés encore a tort comme émergents.

La vérité est de pouvoir dire que le G20 est une vaste fumisterie, qui laisse la bride sur le cou a la finances US, tout en imposant à l’EUROPE, entre autres des normes comptables prudentielles ineptes.

La vérité c’est aussi de dire que si il y a monnaie unique : l’Euro, alors il doit y avoir une gouvernance unique de la zone Euro au niveau économique, monétaire et fiscal. A défaut c’est la porte ouverte a tous les petits malins, spéculateurs, dé localisateurs, prompts a trouver l’endroit le plus douillet pour y loger quelques menues économies !

Si cette gouvernance unique n’est pas acceptée ou acceptable, alors la monnaie unique est un handicap face au reste du monde.

Voilà pointés parmi beaucoup d’autres 3 points d’actualité, qui devraient faire réfléchir au cœur de l’été, pour qu’au retour de l’automne, tous ceux et celles qui pensent que le citoyen doit reprendre la main sur son destin, se mobilisent en répondant aux initiatives qui seront proposées par des collectifs non contaminés par des partis politiques de quelques bords qu’ils soient.

A vos commentaires !

Et bonne vacances à ceux qui sont partis ou vont partir

mercredi 16 juin 2010

L’ombre propice !

Le pas de deux de madame BOUTIN, la pitrerie de Mr de RAINCOURT, Ministre qui ne sait plus exactement ce qu’il touche comme retraite sont pitoyables !

Cela illustre a titre incident, l’ardente obligation qu’il y a a encourager et a protéger les « LANCEURS D’ALERTES », car seuls des coups de projecteurs forts sont de nature à faire sortir de « l’ombre propice » des petits arrangements entre amis.

Cela posé notre propos est ailleurs, et le numéro de madame AUBRY qui utilise le « CARE », comme car de sa démagogie, nous incite à proposer ce qui suit, car la problématique retraite en cache une autre plus lourde !

Une société qui se targue de proposer l’un des modèles sociaux les plus aboutis se trouve bien dépourvue quand l’âge s’accentue !

En effet outre un ratio de dépendance, bien nommé (rapport entre actifs et inactifs) qui se dégrade fortement, l’allongement spectaculaire de la vie crée la cinquième branche, ou risque : la dépendance, que nous appellerons simplement : une ardente obligation.

Cette ardente obligation pour une société qui veut continuer à se regarder dans une glace et qui ne connaît pas, les modalités japonaises de « LA BALLADE DE NAYARAMA » doit conduire à de l’imagination.

Il est effectivement impossible de voir financer la dépendance par la seule solidarité publique, sauf pour les plus démunis, après lecture de tous les revenus et patrimoines et par mise en œuvre de seuils progressifs contributifs.

Dés lors il faut trouver, une solution innovante qui conforterait les solidarités intergénérationnelles en répondant au défi de la dépendance, en le liant a celui de la croissance et de la moralisation du capitalisme.

Nous avons œuvré il y a plus de 20 ans à la promotion des premières retraites individuelles par capitalisation indexées, par le biais d’unités de compte, sur un patrimoine (pierre et forêt).

Ce produit baptisé ASSURIMMO, porté et conçu par la CNP, a été souscrit a titre individuel, mais est également entré, dans les entreprises, dans des montages en sur- salaires proposés pour fidéliser des cadres ou hommes clés.

S’agissant du financement de la dépendance, il y a moyen de réactualiser se concept, en révisant simplement les paramètres d’indexation, pour dégager une meilleure sécurité à moyen et long terme.

A l’heure ou l’on fait de la Caisse des Dépôts et Consignations un fonds souverain à la française, voilà une mission trouvée.

Le citoyen est invité a participer à la constitution de ce fonds national, géré par la CDC, mais piloté stratégiquement par un « tiers de confiance » (type haute autorité dédiée).Ce fonds s’investi d’une part , dans des entreprises ou le capital vertueux, accepte de voir cantonner sa rémunération, quelle que soit la performance et d’autre part dans l’aide à la création d’entreprises dans des secteurs porteurs éco-compatibles.

Les performances dégagées, viennent rémunérer l’épargne dépendance confiée, disponible pour une sortie exclusivement en rentes ou prestations.

En effet si ce type de montage est assorti de facilités fiscales, il doit être exclusif de toute notion de capital décès. La dépendance concerne le vivant et uniquement lui et ses aidants naturels. Dans un domaine aussi sensible que celui-là, avec des coûts exponentiels aussi surs, la notion de fonds perdus paraît pouvoir être acceptée.

Ce sera également le moyen de financer, la répartition et évitera de creuser encore les inégalités, à la seule aune du patrimoine et de la réussite matérielle.

Richard HASSELMANN

lundi 1 février 2010

Larmes de crocodile !!

Le sommet de COPENHAGUE nous a confirmé, si cela était nécessaire, que " l’homme est un loup pour l’homme" et que le réchauffement climatique pouvait attendre. Dans le même temps, les premiers grands frimas faisaient, eux, leurs "traditionnelles" victimes.

Immédiatement, la caritative est montée, à juste titre, au créneau a pour stigmatiser les carences de l’Etat, les promesses non tenues et la faiblesse des dons.

C’est qu’en effet, avec la crise, qui a bon dos, tout un chacun diminue sa générosité.

Et tout à chacun est submergé par des sollicitations d’associations diverses et variées, qui brouillent les messages et masquent les vraies priorités. Comme moi vous devez recevoir des appels de ligues en tous genres, qui défendent le conducteur, le contribuable, le parent d’élève, l’usager des transports, celui des télécommunications, et demain la ligue de défense des élus cumulards de mandats.

Ne nous inquiétons pas pour cette dernière catégorie "Charité bien ordonnée commence par soi-même", ils organisent bien leur défense et leur survie. Mieux que celles des populations qu’ils étaient censés défendre, à COPENHAGUE ou ... dans les rues des grandes villes.

Cela dit nous sommes tous coupables car nous allons les reconduire lors de prochaines élections, alors que le mandat donné n’est pas honoré !

En fait nous sous-traitons nos responsabilités à des gens que nous ne contrôlons pas. C’est d'autant plus grave quand il s’agit de la plus élémentaire solidarité vis-à-vis des plus démunis !

L’Etat ne peut pas tout faire, et s’il le fait, ce n’est plus un Etat démocratique, mais un Etat totalitaire. Dés lors il faut que l’initiative citoyenne reprenne la main, élague ces redondances associatives sans faiblesse, et hiérarchise les priorités.

La survie des plus démunis, l’aide aux mères de famille et aux handicapés, doit figurer en pôle position, suivi de très prés par l’aide aux demandeurs d’emplois.

Le reste peut attendre, le conducteur piégé par un radar, l’accro du portable floué par un opérateur, l’un et l’autre possèdent des petits signes extérieurs de confort. Ne croyez-vous pas ?


C’est à ce prix qu’un pays qui veut exporter son modèle social, sera crédible ...


Richard HASSELMANN

Crédit photo
Fond d'écran image

lundi 25 janvier 2010

Bombes à retardement  !!

L’annonce de l’arrivée prochaine de plus d’un million de chômeurs en fin de droit est regardée comme une bombe a retardement.

J’ai envie de dire : Une de plus ! Sans que pour cela les politiques en place prennent les mesures courageuses, douloureuses dans l’instant mais salutaires pour demain. Je n’entends pas ici traiter cette question du chômage longue durée et de son traitement particulièrement inepte.

Nous y reviendrons dans d’autres cercles.

Notez qu’au même moment l’INSEE publie son rapport sur l’évolution de la population française, nous gagnons 2 mois d’espérance de vie, les françaises restent les plus fécondes en Europe a avec 1,99 enfant par femme. Sur ce satisfecit observons que la natalité en France intègre nos DOM/TOM, ceci explique sans doute cela !

Ces données sont autant de bombes a retardement, avec une population vieillissante et qui s’accroche, une population mondiale globale qui croit, sur un espace, la terre qui n’est pas élastique en surface et pas inépuisable dans ses bienfaits.

Une population mondiale qui croît notamment dans les pays émergents, ou notre taux de fécondité a 1,99 ferait sourire, et ou les désordres climatiques, politiques et économiques génèrent des migrations vers les pays « riches »

Dans le même temps on l’a vu a COPENHAGUE le monde a basculé vers le pacifique, la CHINE, voir l’INDE et le BRESIL, se sont invités a la table des grands avec les USA, laissant a une EUROPE qui n’en finit pas de vagir une place au couffin ! Les transferts technologiques a courte vue, les yeux fermés sur des régimes anti démocratiques et anti sociaux, ont finis par avoir raison de notre avance économique.

J’arrête là car tout est dit, si le citoyen ne comprend pas que notre marge d’élasticité est faible, et qu’il faut anticiper courageusement c ‘est à désespérer de tout.

Le traitement de ces enjeux est a 2 niveaux, au plan national seul une démocratie régénérée avec des élus libres des partis, et non tendu vers leur seule réélection, est l’instrument indispensable.

A la suite toujours a ce niveau national, il faut enclencher un formidable plan de pédagogie pour éduquer et peser sur le comportement du citoyen vis-à-vis de son voisin, vis-à-vis de la terre, vis-à-vis du produit véritablement « made in France »

L’autre niveau est plus important, il est mondial et il faut admettre que la grippe, le réchauffement climatique, comme la spéculation financière, et internet, n’ont rien à faire des frontières, et des roitelets locaux qui gesticulent et promettent.

Notre architecture internationale est donc désormais inadaptée, c’est la société des humains qui doit prendre le relais, par le biais de lanceurs d’alerte dans tous les points du globe.

Vaste ambition me direz vous, je sais mais il faut commencer à y penser, même si les fruits seront cueillis par d’autres, nos enfants et petits enfants dans 20,30 ou 50 ans.


Richard HASSELMANN

Crédit image Paquet Cadeau

lundi 11 janvier 2010

Et si nous évoquions l'identité ... européenne !

Les identités ne se décrètent pas, elles se constatent

Aborder le thème d'une éventuelle identité européenne, qui sera inévitablement la résultante de centaines d'identités particulières, il faudrait des jours !

Peut-on le faire en quelques phrases ?

Quelles seraient les valeurs communes au plus grand nombre des citoyens européens ?

Il existe une identité américaine qui exprime et transcende celles des états du Nord et du Sud

Ce n'est pas encore le cas en Europe. L'Union européenne est acceptée par une majorité d'Européens, ils se retrouvent dans des thèmes identitaires communs.

Se distinguer des voisins

"Nous estimons former une communauté que nous voulons distincte de celles des voisins, ceci généralement à l'intérieur de frontières communes "

Beaucoup d'Européens se sentent plus ou moins explicitement distincts de leurs voisins du Moyen-orient ou de l'Afrique, mais aussi des Chinois, des Américains, des Indiens. Ces valeurs d'exclusion si elles n'existaient pas, l'Europe n'existerait pas !

C’est aux institutions de les traduire en politiques publiques, en matière d'immigration et d'intégration notamment.

Identifier et cultiver des valeurs positives spécifiquement européennes

"Tant que n'existera pas un véritable gouvernement européen, capable de définir des politiques économiques, industrielles, diplomatiques et de défense communes, les thèmes sous-jacents à ces politiques, fortement constructeurs d'identités, ne se préciseront pas"

Cependant, il ne faut pas méconnaître les valeurs européennes : démocratie politique, libertés publiques et d'expression, habeas corpus et droits de l'homme, égalité entre femmes et hommes, poids donné à la connaissance scientifique, ...

N’oublions pas la laïcité, organisant une séparation stricte entre les institutions et les religions, quelles que soient ces dernières.

Un puzzle vivant de civilisations jadis en conflit

Ne peut on pas considérer comme une valeur identitaire supérieure, propre à l'Europe, le fait qu'elle ait pu rassembler en très peu de temps des nations aux identités spécifiques différentes, qui se sont opposées dans l'histoire ?

L'Europe à la tête de la conscience de la Terre
L'Europe est la patrie des Lumières et de l'universalisme,

Beaucoup de citoyens Européens, aujourd’hui, sont porteurs des thèmes de la protection de la nature et des éco-systèmes. Comme plus généralement de la décroissance des formes destructrices de consommation gaspillage, c’est à dire, de la notion de conscience de la Terre !

Et bien plus encore ... mais c’est à vous de compléter !


Eric Campion

Crédit photo
wfamoriena

lundi 9 novembre 2009

Un effondrement qui en cache un autre ?

1789, 1989 : effondrement d’anciens régimes. 2009 : le capitalisme triomphant vacille. A l’instar des régimes communistes il y a vingt ans. Certes avec une différence : le capitalisme sait s’adapter pour sauver sa peau, il en fait la démonstration.

Ce 9 novembre la symbolique Allemande est intéressante.

Les médias nous présentent des témoignages d’Allemands de l’Est qui « regrettent » cet ancien régime dont la vacuité est pourtant assez avérée pour que cette piste soit définitivement abandonnée.

Ces médias, généralement « moutonniers » puisque relativistes, en arrivent donc à des présentations manichéennes tendant à laisser penser que, le communisme n’étant pas la solution, il ne nous reste plus que le capitalisme. Celui-là même qui montre tant de défauts : pollution, inégalités croissantes, spéculation, violences, déshumanisation des conditions de travail, « addictivation » des consommateurs, mobilisations des ressources au service du futile et au détriment du bien être et du lien social…

Libr’acteurs ne se satisfait pas de cette conception et, avec d’autres, invite chacun à la réflexion : que faire après l’effondrement en douceur du capitalisme amorcé en 2009 ?
Les idées sont en marche, même s’il faudra beaucoup de temps, du temps qui servira aussi de sursis aux adeptes d’un capitalisme qui a probablement vécu.

Alors que dire, que proposer ?

Nous l’avons déjà dit : « prenons le meilleur de chaque concept » et ajoutons une approche novatrice.

L’économie capitaliste, qui a fait preuve d’une certaine efficacité, a besoin d’être fermement régulée. Grâce à une volonté politique, à une administration garante du service de l’intérêt général, des besoins fondamentaux et de la dignité, grâce à l’ESSOR (économie sociale, solidaire et responsable). Autant de contrepoids au service de la volonté politique.

Trois statuts, avec leurs spécificités, leurs contraintes et leurs avantages. Ne les confondons pas.

Libr’acteurs est un chien dans un jeu de quilles. En dénonçant le cumul des mandats, nous voulons faire un premier pas dans le démantèlement de cette collusion médiatico-politico-financière qui s’accommode parfaitement bien d’un régime qui sait broyer discrètement et sournoisement les individus. Mieux que le communisme.

Christian LIEBER

Crédit image
Insolite place

lundi 28 septembre 2009

Attention Hôpital !!

La Ministre de la Santé, qui a troqué ses tenues acidulées, pour des atours plus discrets, pensait avancer masquée. Une agence régionale de santé (ARS) par-ci, une loi de réforme hospitalière là, le tour était joué, la maîtrise comptable et technocratique tenait les 2 bouts.

C’était sans compter avec le puissant corporatisme des professeurs et médecins hospitaliers, et la faculté de mobilisation de tout le personnel médical et para médical, pour protéger, une certaine idée de l’hôpital public.

Nous ne rentrerons pas ici, dans le débat, encore que pour bien connaître le cursus de l’ENS (Ecole nationale de la Santé), et pour avoir exercer en qualité de Receveur hospitalier, nous soyons sceptiques sur la capacité du futur Super-directeur à être ce chef d’orchestre, nommant les « Chefs de Pôles », négociant les « contrats de pôles », distinguant les toubibs membres du directoire, et enfin et surtout fixer le PROJET MEDICAL de l’hôpital.

Qu’il nous soit simplement permis de dire, qu’à trop camper sur l’AVENTIN, les mandarins hospitaliers, ont fournit les verges pour se faire fouetter. Il y a longtemps, très longtemps, que le prix de la santé, la place de l’hôpital, et l’apport économique de l’ensemble dans le PIB (ou le futur PNN, produit national net) auraient du être défendus.

Il y a longtemps, que le corps médical, aurait du prendre en main sa destinée, pour exiger que le Directeur général de l’établissement soit un Médecin, élu par ses pairs, et assisté d’un Directeur juridique et d’un directeur financier.

Non, un Hôpital n’est pas une entreprise comme une autre, un lieu ou l’on soigne et ou l’on se prête à la compétition du rendement et du classement.

Non, seulement l’Hôpital n’est pas une entreprise comme une autre, mais ce ne doit même pas être une Entreprise.

Il y a l’évidence un vrai débat de société à trancher, vis-à-vis du coût de la santé et des moyens affectés.

A l’heure où l’on s’émeut du démantèlement de la POSTE, et d’autres grands services publics, à l’heure ou La Cour des Comptes dans son dernier rapport pointe une nouvelle fois le déficit de notre système de santé, il faut avoir le courage de dire : UN HOPITAL PUBLIC N’EST PAS DESTINE A ETRE RENTABLE !

L’hôpital public doit répondre à un besoin de santé publique que les structures privées ne peuvent ou ne veulent assumer.

Le produit fini d’un hôpital, n’en déplaise aux inventeurs de la T2A ne doit pas être l’équilibre financier, mais l’amélioration de la santé du citoyen.

Il faut tordre le cou à des compétitions qui portent sur la mortalité ou le taux d’infections nosocomiales.

Une société adulte doit dire que la santé est la priorité des priorités, c’est en regard d’elle que se mesure la plus criante des inégalités, et que sans elle toutes les autres activités humaines sont interdites ou amoindries.

Un pays moderne doit donc dire combien il peut y consacrer, ce a quoi il doit renoncer par ailleurs, et à l’heure ou l’on parle de Produit National Net, montrer comment une santé défendue c’est un des moteurs de l’économie, direct par les investissements générés, et indirect par le confort physique moral et intellectuel des populations concernées.


Richard HASSELMANN

mardi 11 août 2009

Respiration d'été

On a marché sur Neptune.
Ici, le temps s'est arrêté.
Nous écoutons le silence et savourons ce moment de quiétude intense.

Dans l'Autre Monde, cette sensation de douceur et de bien-être n'existait quasiment plus.
L'activisme du Monarque et de ses acolytes devenait de plus en plus pesant.
Surtout depuis sa promotion au sein du Parti de l'Ordre Mondial.
Avec la réapparition d'Edvige, nous ne dormions plus tranquilles.
Elle était partout.
Les multinationales avaient remplacé les Etats.
Elles étaient devenues folles.
Tout cela aurait pu mal finir...

Le Top 10 des grandes fortunes mondiales préparait une décision importante.
Le nombre croissant des personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté devenait insoutenable.
Il venait d'atteindre 60% de la population mondiale.
Les experts prévoyaient un taux de 70% dans la prochaine décennie.
Le coût économique, social et moral de cette situation était exorbitant.
Le Top 10 décida d'en finir avec ce problème.
En supprimant tous ces malheureux, il supprimerait ce fardeau.
Le peu de conscience qu'il lui restait s'en trouverait allégé et guéri.

Le cataclysme écologique sauva ces condamnés.
Bien sûr, beaucoup périrent. Comme partout.
Pour la première fois depuis longtemps, pauvres et nantis se retrouvèrent à égalité ... Face à la mort.
Les catastrophes naturelles successives et de grande ampleur provoquèrent la tourmente et le désespoir.
Elles nous permirent pourtant de repartir à zéro.
La Nature nous obligea à procéder aux changements que nous n'avions pas su faire lors de la crise économique et financière déclenchée par les subprimes.

Nous y avions cru pourtant...

Souviens-toi : l'élection de Barack Obama, les réunions du G20,...
Mais les dirigeants de l'époque pensaient pouvoir changer le monde sans en changer les règles...
Ils s'offusquaient de voir les banques poursuivre leurs activités de trading et leur distribution de bonus,
Mais ils n'avaient pas daigné redéfinir le métier de banquier et son utilité sociale, laissant au contraire proliférer la titrisation et les produits financiers à fort effet de levier ou couvrant artificiellement des créances douteuses.
Même leurs « plans de relance » étaient décalés : ils ne visaient qu'à accroître la croissance du PIB, sans se fixer aucun objectif environnemental ni social. Le modèle de société inégalitaire en marche depuis 1980 s'en était trouvé renforcé !

La Seconde Renaissance eût lieu bien plus vite que nous ne l'aurions cru.
Les arts et la culture prirent un nouvel essor.
L'harmonie dans les lieux de vie, dans la famille, dans l'entreprise, entre les peuples, entre religions, ... devînt le fil conducteur des hommes et des femmes politiques.

Cette nuit d'été est particulièrement belle.
Après s'être imprégnés d'un soleil radieux, la fraîcheur du soir caresse nos corps et chatouille nos pensées.
Regarde, mon amour : les étoiles nous sourient... Et le ciel chante avec nous.


Lionel Lacassagne

mercredi 17 juin 2009

Islam, laïcité et géopolitique

Barack Obama au Caire le 4 juin ,a-t-il ouvert une ère nouvelle, celle des relations apaisées entre une Amérique chrétienne qui renoncerait à voir des terroristes dans tous les musulmans et un islam reconnu comme porteur de civilisation universelle. ?

Est-ce que l'Europe a besoin, dans ses relations avec l'islam comme d'ailleurs avec n'importe quelle religion, qu'un Barack Obama vienne lui donner des leçons de civisme. ?

L'Europe est le seul continent au monde, où l'athéisme s'est affirmé et s'est inscrit dans la culture d'une façon indélébile. C'est également le seul continent au monde où la laïcité, de fait ou de droit, est considérée comme un principe politique inséparable de la démocratie.

Barack Obama s'adresse au « monde musulman » comme si c'était une puissance politique que la puissance politique américaine devrait traiter d'égal à égal. Il voudrait que l'Europe fasse de même. Or le monde musulman n'est pas une puissance politique, en termes juridiques, ce n'est qu'une religion parmi d'autres.

Dirait-on que l'Amérique est une puissance chrétienne ?

La laïcité est un principe qui reconnaît aux citoyens le droit de croire ce qu'ils veulent, s'ils ne font pas de ces croyances matière à opprimer le voisin. Mais ce même principe impose de sauvegarder sans concessions la neutralité absolue des institutions et de tous ceux qui parlent en leur nom, président de la République inclus, face aux religions et autres croyances

Barack Obama se permet en particulier de mettre en cause notre loi sur le voile, présentée comme une marque insupportable d'intolérance à l'égard du monde musulman.

Il faut citer l'article de Catherine Kintzler dans ResPublica « Voile : Obama désavoue des millions de musulmanes ». Catherine Kintzel est experte en matière de la laïcité, étant l'auteure du livre « Qu'est-ce que la laïcité » paru chez Vrin en 2007.

« Vous savez, président Obama, que la laïcité est un minimalisme qui suppose que le lien religieux n'est pas nécessaire pour penser et construire le lien politique. Vous savez que la France l'a installée à la suite de plusieurs siècles d'histoire, face à une religion dominatrice et hégémonique expérience dont les Américains n'ont pas fait l'épreuve, mais qu'ils connaissent et qui mérite, sinon l'approbation, du moins un peu d'attention. Vous savez que la laïcité ne s'oppose pas aux religions : elle s'oppose seulement à leurs prétentions politiques en leur demandant de renoncer à faire la loi. Vous savez que l'abstention qu'elle exige dans l'espace relevant de l'autorité publique a pour corollaire la plus grande liberté dans l'espace civil pour toutes les croyances et incroyances.

C'est en toute connaissance que vous avez abordé le sujet, à plusieurs reprises, dans le discours que vous avez prononcé au Caire le 4 juin. Vous n'avez, il est vrai, donné aucune leçon. Vous n'avez pas non plus présenté une opinion, un souhait qui vous serait propre. Reprenant sur ce point la tradition de vos prédécesseurs vous avez simplement, tranquillement, avec l'assurance et l'arrogance d'un maître du monde, accordé une caution, exprimé un désaveu et donné des ordres.

En encourageant et en justifiant le port du voile islamique, vous avez désavoué les millions de musulmanes qui ne le portent pas, vous avez réduit au silence celles qui luttent pour la liberté de conduire leur vie au péril même de celle-ci, vous n'avez même fait aucune distinction entre celles qui le portent librement et celles auxquelles il est imposé.

Parmi toutes les interprétations de l'islam, et malgré votre volonté de vous adresser par ailleurs aux musulmans qui rejettent l'intégrisme, vous avez ainsi fait un choix, n'hésitant pas à vous mêler aux débats internes à une religion. A entendre l'approbation que vous avez reçue sur ce point des organisations les plus dures, les plus rétrogrades du monde musulman, nul ne peut douter que ce choix est politique. Ce choix n'est pas nouveau, et là encore vous renouez avec une tradition que vous prétendez par ailleurs rompre : car votre pays l'a fait naguère en soutenant les talibans ; on en connaît les conséquences aujourd'hui. Vous avez offert sur un plateau les femmes et des millions de musulmans non intégristes en cadeau aux groupes les plus réactionnaires : est-ce le prix que vous avez choisi pour la nécessaire réconciliation de votre pays avec le monde musulman ?

Un tel prix risque d'attiser la violence y compris en Europe. Car, par cet éloge appuyé du voile islamique, vous risquez de redonner vigueur à ceux qui, aux Pays-Bas, ont assassiné Theo Van Gogh , à ceux qui, au Royaume-Uni, rendent une justice dite « islamique » où la parole d'une femme ne vaut pas celle d'un homme, à ceux qui, au Danemark, ont prétendu faire taire la presse en criant au blasphème, à ceux qui, dans plusieurs pays d'Europe, ferment les yeux sur les crimes dits « d'honneur ».

A son frère qui, fort de votre autorité, lui demandera de s' « habiller correctement » et lui imposera le port du voile, que pourra désormais répondre une jeune fille de culture musulmane désireuse de ne pas le porter ? Vous l'avez déjà bâillonnée, vous lui avez donné l'ordre de s'incliner, vous lui avez fait savoir qu'une résistance équivaut à un désaveu de sa religion : vous avez déjà fait d'elle, soit une renégate, soit une ombre silencieuse.

Vous savez que au moins ici, en France, elle pourra s'abriter derrière la double vie que lui offre, pour un temps, l'école publique. Mais sans doute ne le savez-vous que trop bien. Car là aussi, vous avez coupé sa retraite : vous avez laissé entendre que cette double vie, elle n'y a droit qu'en vertu d'une sorte d'intolérance et d'un « faux semblant de libéralisme », faisant clairement allusion à la laïcité.

Comme si le libéralisme et la liberté étaient coïncidents.
Comme si l'interdiction d'arborer des signes religieux ostentatoires à l'école publique visait uniquement l'un d'entre eux, comme si cette disposition n'avait pas été un facteur d'apaisement,
Comme si elle n'était pas corrélative de la plus grande liberté de manifester ses opinions religieuses -y compris en portant librement le voile dans l'espace civil,
Comme si la laïcité faisait obstacle à la vie philosophique, religieuse, spirituelle des personnes vivant sur le territoire de la République française jusqu'à leur dicter leur façon de s'habiller.

Ce faisant, vous n'avez pas hésité en outre à vous introduire dans les affaires d'un Etat et d'un peuple souverains, ni à les désigner comme un exemple d'intolérance à la face du monde -et on parle de l'arrogance française !

Aujourd'hui, en écoutant vos propos qui sont loin d'être anodins, je suis déçue, car ils me font voir en vous un président américain comparable à ceux que j'ai connus, se conduisant en maître du monde, dictant aux autres ce qui est bon et mauvais. En les écoutant, je me sens humiliée comme femme je croyais que le temps est révolu où on faisait d'elles un bien à négocier, à offrir, à sacrifier. Je me sens humiliée comme citoyenne d'un grand peuple dont vous avez balayé en quelques petites phrases une longue expérience historique et tout un pan de la pensée.

Je suis gênée à l'égard de mes concitoyens musulmans sincèrement attachés à la laïcité (qui leur offre la garantie d'une vie religieuse libre et paisible) car vous les avez désavoués en tâchant de les réorienter vers ce que vous leur avez indiqué comme la bonne voie.
Je suis inquiète surtout pour ceux qui, ici et ailleurs, très nombreux, luttent pour se délivrer de l'intégrisme auquel on veut les identifier sans aucun égard pour leur diversité, pour les débats qu'ils ont le courage de mener, pour leur pensée.

Aujourd'hui, je crains que cette alliance légitime et nécessaire que vous offrez au monde musulman, puisqu'elle comprend hélas ce geste appuyé de désapprobation envers les pays laïques, ne scelle à terme une alliance avec tous les intégrismes contre la laïcité et contre les femmes ".

Sommes nous, tous, comme notre Président qui, pour se faire bien voir des religions, dans le droit fil du discours de Latran, ne cesse de proclamer leur supériorité morale sur la morale de la République ?

Eric CAMPION

lundi 13 avril 2009

Gaspillage !

Une nouvelle semaine qui apporte son lot, de difficultés et d’informations de nature a justifier billets et "coups de gueule"

LIBR’ACTEURS, par le biais de ses animateurs, investis dans certains mouvements politiques, se révèle être un capteur premier du climat démocratique de ce pays. A quelques mois des Européennes, nous aurions pu vous parler, de la constitution des listes, au P.S., à l’UMP ou au MODEM, révélant la conception de la démocratie interne dans ces "beaux appareils".

Nous aurions pu évoquer cette tendance à séquestrer des patrons, particularisme "franchouillard"

Ce " Boss jacking" trahit un amalgame pernicieux. Tous les patrons ne sont pas à traiter de la même manière. Nous en connaissons d’admirables, les plus nombreux, ceux des Petites et Moyennes Entreprises, en proximité, qui ne se cachent pas dans l’anonymat de la bourse et des Conseils d’administrations amis.

Nous aurions pu dire quelques mots sur une première mondiale, le déficit annoncé de la Caisse des Dépôts et Consignations. Cela devrait attirer l’attention sur le rôle exact et sur les fonds manipulés par cet établissement "SUI GENERIS", unique en son genre, mais rattrapé par l’inconséquence des pouvoirs publics.

Pour faire un brin de politique "politicienne" nous aurions pu faire remarquer au lecteur, que le parti du Président, va finir par être plus à gauche que ce pauvre Monsieur BESANCENOT. Stigmatisant ici les patrons voyous, prônant une relecture des écarts de salaires, c’est à se demander, par quels soutiens relationnels, financiers et sociologiques le pouvoir en place est arrivé là.

Les vrais Gaullistes, CAPITAN, CHABAN et d’autres doivent se retourner dans leurs tombes car eux, étaient démocrates et sociaux, il suffisait de respecter ces fondamentaux !!

Tout cela mériterait des développements, mais une nouvelle fois, le NON CUMUL DES MANDATS, LE NECESSAIRE STATUT DE L’ELU, et la FIN DE LA LONGEVITE POLITIQUE, fait directement ou indirectement l’actualité, et explique ce qui précède.

Nous voulons parler de la hausse de la fiscalité locale qui va impacter sévèrement le pouvoir d’achat des ménages, et qui résulte de l’incurie de notre organisation démocratique, génératrice de gaspillage du denier public. Nous devons impérativement, ne pas laisser enterrer la réforme des institutions, par le jeu de la connivence, tous partis confondus entre des élus, qui montés dans l’assiette au beurre, se serre les coudes pour ne pas en tomber.

- Nous exigeons, le non cumul de certains mandats, pour qu’un élu, porteur d’un pouvoir exécutif, ordonnateur de dépenses publiques soit clairement identifié par le citoyen.
- Nous demandons que les grandes fonctions, financées par le denier public, soient confiées à une seule et même collectivité.
- Nous demandons enfin que l’intercommunalité ne soit pas le lieu de tous les anonymats, et que ses élus soient également soumis au suffrage universel.

Est-ce trop demander ?


Richard HASSELMANN

mercredi 25 mars 2009

L'eau, c'est la vie !!!

L'eau, c'est la vie. Ne pas respecter l'eau, c'est ne pas respecter la vie. La pollution de l'eau est donc un irrespect envers les autres et soi-même. Que dire de ces chiffres :

18000 bouts de plastique flottent aujourd'hui sur chaque km2 d'océan.
Dans les pays en développement, 95% des eaux usées domestiques et 75% des déchets industriels sont rejetés non traités dans les eaux de surface.

Et alors ?

6000 enfants meurent chaque jour d'avoir bu une eau polluée. Nous assistons à la disparition progressive de la faune, de la flore et des écosystèmes. A cause de cette eau polluée. Et aussi à cause de l'assèchement des fleuves et des mers, lui-même dû au réchauffement climatique, provoqué de son côté par nos émissions de gaz à effet de serre.
Le problème de l'accès à l'eau potable, qui touche déjà 1 milliard de personnes dans le monde, va fortement s'accentuer : selon les experts de l'ONU, il touchera la moitié de l'humanité en 2030 (certains parlent même des deux tiers de la population mondiale en 2025). C'est sur ce constat alarmant qu'a démarré ce 5ème Forum mondial de l'eau.

Pendant une semaine, 30000 personnes, dont 180 ministres et 25 chefs d'Etat, sont venues du monde entier pour parler de l'eau. Cette mobilisation est encourageante. Toutefois, ce sujet aussi crucial ne fait pas partie des plans de relance économique. Ni des plans de solidarité. Ni encore des plans pour la paix.
Il y aurait pourtant des investissements à faire pour traiter les eaux usées, diminuer la pollution de l'eau et améliorer l'approvisionnement en eau. Et là, nul besoin de « stimuler » la demande : avec l'évolution démographique actuelle, l'ONU estime qu'elle devrait augmenter de 64 milliards de mètres cubes par an !

Il y aurait aussi une vraie et noble cause politique à mener en proposant un plan de solidarité sur l'eau à l'échelle de la planète. Ceci tant à l'égard des pays du Sud aujourd'hui qu'à l'égard de nos enfants et petits-enfants demain. Peut-être nos élites pourraient-elles réfléchir à ce sujet plutôt que de traiter de la question existentielle « pour ou contre les stock-option » ?

Il y aurait enfin une façon de désamorcer les conflits actuels et surtout futurs en considérant les enjeux géopolitiques de l'eau dans des territoires tels que l'Afrique ou le Proche-Orient. Je reconnais que cette vision peut paraître un peu trop humaniste et utopique à ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur canon...

Lionel Lacassagne

mardi 10 mars 2009

Le futile contre le vital 

Les bourses dévissent. L’économie, après la finance, vacille et pourrait même s’effondrer. Le « pire » est peut-être même à venir.

Etonnant : la surprise est générale, là où c’est d’être surpris qui est surprenant !

Nos « responsables » se moquaient il y a peu de temps encore des « Cassandre » qui tentaient vainement de nous prévenir sur les folies de notre modèle.

Notre « élite », grassement payée et volontiers donneuse de leçons, qui confond noblesse et privilèges, n’a pas vu venir les changements du monde, ni la perversité d’une économie de fuite en avant, ni celle d’une économie financière illusoire et spéculatrice où « refiler la patate chaude » faisait partie du « sport », témoignant ainsi d’une naïveté coupable, si ce n’est d’une malhonnêteté délibérée.

Cette élite a pourtant toujours la cote, là où en d’autres temps elle aurait eu la tête coupée.

Jusqu’où irons nous dans cette complaisance ? Quand prendrons nous conscience qu’en particulier nous ne pouvons plus mettre sur le même plan le futile et le vital ?

Lutte contre la pauvreté grandissante, santé, éducation, emploi, sécurité, logement, lien social, bien-être…ont besoin des moyens que nous consacrons au futile. Ils ont besoin d’un « nouvel équilibre » à ne pas confondre cependant avec les revendications de corporatismes majoritairement déresponsabilisant qui ignorent les autres, c'est-à-dire l’intérêt général en s’opposant à presque toutes les réformes.

Demain sera très différent. Le temps de la Pédagogie est venu. Mais l’élite en est-elle capable ? Car pour les Libr’acteurs, c’est la question du Virage devenu incontournable. Sera-t-il négocié en douceur ou sera-t-il chaotique, voire violent ?

La droite, avec sa poudre aux yeux populaire et populiste, malgré ses remarquables facultés d’adaptation finira bientôt par rendre les armes plutôt que les privilèges qu’elle défend.

La gauche, avec ses socialos profiteurs, malgré ses pertinentes valeurs, finira à nouveau par « triompher » plutôt que de penser autrement et de sacrifier les « siens ».

Quel dommage !

Alors, nous les Libr’acteurs, allons-nous laisser filer ?

NON

Sans complaisance, aidons le fruit à mûrir tout autour de nous et à l’approche des Européennes. Faisons confiance à l’avenir. L’histoire nous l’enseigne. Soyons patients et obstinés.

La surprise nous attend là où nous ne l’attendons pas.

Car si nous sommes révolutionnaires nous n’en sommes pas pour autant violents. Bien au contraire justement.

Être surpris serait alors surprenant.


Christian LIEBER

vendredi 6 février 2009

Les (avant) dernières cartouches de Sarko

Le registre reste le même dans un aveuglement partagé par la classe politique et la très grande majorité des citoyens : le monde change et nous refusons de le voir. Notre mouvement, (et avant lui providentielle 2007), ne cesse de le rappeler. Arrivés au bout d’un système de fuite en avant, où nous voulons tout sauf choisir, Sarko a poursuivi jeudi sur la même lancée avec un Parti Socialiste qui lui emboîte le pas.

Est-ce digne d’un chef ? Est-ce digne de ceux qui ambitionnent de nous gouverner ?

Pédagogie contre démagogie, ouverture contre aveuglement, audace contre frilosité ! est-ce possible ?

Sujet très vaste sur lequel Libr’acteurs continuera de s’exprimer. Disons simplement que la technologie issue du progrès scientifique, le réveil des pays émergents, la dimension écologique donnent une ampleur nouvelle à des questions nouvelles. C’est dire si nous ne pouvons plus regarder les choses comme avant. Que de nouvelles attitudes, de nouveaux comportements restent à inventer.

Dans cette fuite en avant, nous les occidentaux, nous avons joué à fond la performance au point parfois d’user les meilleurs et de rejeter le nombre croissant des plus faibles en nous disant « ça ira mieux demain » ! Or soyons réalistes. Nous savons maintenant que c’est faux.

Certes, à l’instar de nos politiques, nous avons le choix de ne pas choisir. C’est alors le sort qui s’en chargera. Propos subversifs de Libr’acteurs pour une révolution que nous voudrions douce, c’est à dire non violente.


Christian LIEBER

jeudi 29 janvier 2009

Nos sociétés modernes, fortement technologiques ... sont fragiles

La forêt des Landes,comme en décembre 1999,n’existe plus et reprend son état de désert marécageux qui était le sien sous Napoléon III

Oui, nos sociétés modernes, fortement technologiques, sont fragiles. Cette fragilité est connue, en principe, mais les mesures à prendre, soit pour éviter les risques, quand cela est possible, soit pour pallier leurs conséquences, restent souvent théoriques

La question des risques naturels et technologiques occupe une place importante dans tous les grands pays industriels ,on ne peut pas dire que l’on soit démuni face aux dangers toujours possibles.. Il existe des check-lists , des routines de sauvegarde résultant d'une expérience empirique.

.Avec le développement d'exploitations industrielles ou de laboratoires de recherche susceptibles de provoquer des accidents majeurs, par exemple dans le nucléaire ou l'industrie chimique, une véritable science du danger et de la prévention s'est développée, sur des bases susceptibles d'être généralisées à la plupart des organisations civiles et militaires.

Les sciences du danger, sont aujourd'hui enseignées dans les grandes écoles et concernent des sujets intéressant les gestionnaires d'entreprises, de collectivités territoriales, de systèmes de santé.

Mais peut on lutter contre les risques en diminuant sans arrêt les effectifs. ?


Pourquoi ne pas entériner les principes d'anticipation et de prévention ,ça couterait peut ètre moins pour la société que de gérer les conséquences des problèmes de tout ordre, climatiques, sociaux ,de santé , ... Dans la Santé, par exemple, n’allons nous pas sur la voie de réserver les soins à ceux qui peuvent les payer, ce qui favorise de fait des entreprises privées, cliniques, entreprises pharmaceutiques, travaillant pour cette « élite » ?

Ainsi se détruit rapidement le lien que représentent l'hôpital public et l'assurance sociale généralisée. Mais est ce que les économies censées résulter d'un abandon des moins favorisés ne se traduisent pas par des coûts induits autrement plus élevés ?

La santé n'est que le sommet d'un iceberg invisible où se retrouvent toutes les causes – en grande partie évitables - contribuant à la dégradation physique et morale des individus et des organisations » esprit de fatalisme ? conduite comptable ? Garde fou de populations favorisées ?

Chaque société génère un esprit collectif constitué par l'accumulation de nombreuses informations véhiculées par les réseaux de communication modernes. De plus en plus de gens considèrent, à tort où à raison, que les catastrophes vont se multiplier dans les prochaines décennies.

Elles provoqueront, quasi inévitablement, des centaines de millions sinon des milliards de morts ?


Or, dans le prolongement de cet état d'esprit, se répand le sentiment qu'après tout, cela sera très bien ainsi, car l'humanité est déjà bien trop nombreuse, quoiqu'on en dise »

Cynisme ,Culture morbide ?

Au Rwanda tous les gouvernants savaient qu’un génocide allait avoir lieu, que pensez vous qu’ils firent ?

Ils retirèrent leurs troupes,ce qui fut interprété comme le signal du début des massacres. Ils envoyèrent leurs média et leurs ONG

Dur !


Eric Campion

mardi 6 janvier 2009

PEDAGOGIE

Nous avons créé notre mouvement avec l’ambition d’obtenir la fin du cumul de certains mandats, préalable à une réorganisation territoriale des responsabilités, pour arriver à un fonctionnement démocratique lisible, et adepte de nouvelles valeurs.

Dans ce cadre, sur cet espace, et sur Providentielle 2007, nous avons ébauché un « abécédaire », lettre par lettre, de nature à préciser nos priorités, et le schéma structurant d’un projet global.


P comme PEDAGOGIE

Nous pensons en effet qu’il faut donner dés les plus jeunes âges des clés de lecture, pour permettre au citoyen adulte d’exercer son libre-arbitre .En ce sens nous avons écrit sur l’élitisme, et la médiocratie, sur le rôle de la presse écrite et audiovisuelle, ou sur la distinction entre convaincre et persuader.

En cette fin d’année 2008, l’actualité économique et sociale, empreinte de sinistrose, nous paraît propice à une pédagogie marquante.Comme quand nous faisions de la vivisection sur de pauvres grenouilles, rien ne vaut le réel, pour expliquer et comprendre.

L’occasion est belle pour faire comprendre au plus grand nombre et aux jeunes en particulier, ce qu’est le système économique mondial, quelles sont les interdépendances, et en quoi certains discours politiques relèvent du charlatanisme pur et simple.

A cet égard le dernier rapport de l’INSEE devrait être commenté dans les écoles primaires, avec de beaux dessins et des exemples ludiques.

L’enfant comprendrait que le produit intérieur brut d’un pays est composé de ce que le pays vend à l’extérieur, de ce que le citoyen consomme et l’entreprise investi et enfin de la variation des réserves ou stocks disponibles. L’enfant comprendrait ainsi qu’un plan qui privilégie les dépenses publics, est une vision a court terme.

Relancer une économie par de la dépense publique, est une recette vieille comme le monde, et n’inscrit pas un pays dans le moyen et long terme. C’est d’autant plus grave, quand cette recette émane d’un pays qui a déjà la plus forte dépense publique de l’OCDE et un ratio de dépendance significatif s’agissant des citoyens qui dépendent directement (fonctionnaires) ou indirectement (retraités) du denier public.

L’exercice de pédagogie, permettrait d’expliquer aux jeunes pourquoi, dans un contexte mondial ouvert, il eu mieux valu encourager, une offre de proximité, innovante, en aidant les PME directement, en aidant les jeunes créateurs d’entreprises, et en instillant de nouvelles typologies de comportement du consommateur.

Nous attendons 2009, pour mesurer les impacts d’une politique qui sous des airs de révolution permanente, ne sort en fait pas des sentiers battus de la pensée unique !


Richard HASSELMANN

lundi 29 décembre 2008

Liberté de la Presse

Une liberté se conquiert, se mérite et se justifie, êtes vous surs que la presse française, écrite ou audio-visuelle soit exempte de tous reproches.

Habituée à une proximité douteuse avec le politique, la finance et le spectacle, elle indispose le citoyen, qui trouve en Internet un allié, qui peut vite se révéler tout aussi pernicieux. Cela permet au député, porte parole du parti majoritaire, d’essayer de faire passer un petit amendement, conforté par les ressorts de la peur pour juguler Internet.

La presse française est asservie à la publicité et fonctionne avec les mêmes ressorts.

Elle cherche à persuader, c'est-à-dire influencer ou manipuler, là ou elle doit convaincre, avec des arguments et des faits restitués, pour susciter la réflexion ou la contradiction du lecteur/auditeur.

Il n’est qu’à voir le bal des hommes politiques et « faire valoir » qui encombrent les plateaux de radios et de TV.

Les barrages pour passer une information ou une initiative sont significatifs, la presse française a choisi son camp, elle s’est coupée de la réalité du terrain, pour donner la main et le micro aux détenteurs des pouvoirs .Elle en est aujourd’hui otage et comprend que l’alliance a des dangers. Ne dit on pas que « L’esclave est heureux qui a choisit ses chaînes » l’actualité tend à prouver que les chaînes sans jeu de mots sont de plus en plus lourdes

La vraie liberté de la presse doit être sa faculté à porter de vrais débats, les alibis en forme de courrier ou blogs des lecteurs sont d’aimables plaisanterie, comme le sont la majeure parties de « talk show » télévisuels.

La qualité de la presse est un des marqueurs premiers de la santé d’une démocratie. C’est l’un des instruments de la pédagogie, dés l’instant ou l’on est persuadé que le bon sens est la chose du monde la mieux partagée et comme tel le citoyen est digne d’intérêt car rationnel lui aussi.

Aristote disait « Le citoyen est tour à tour gouverné et gouvernant », c’est l’un des fondements de LIBR’ACTEURS d’autres avec nous devraient s’en souvenir quand il s’agit de donner un accès pluraliste aux médias.

Nous étions, nous l’avons dit, LUNDI 15/11/08, au Théâtre du Rond point des Champs Elysées, répondant à l’appel de MEDIAPART et de REPORTERS SANS FRONTIERE (RSF).

Le lecteur trouvera les restitutions sur les sites des organisateurs, mais nous avons été frappés, par la typologie stéréotypée des interventions, à l’exception notable de Claude SERILLON, lançant aux politiques présents, de droite et de gauche que dés l’accès au pouvoir, ils cherchent à s’approprier la grande lucarne. Dans un autre style le philosophe de service a la LCR, futur NPA, a pointé au milieu du fatras de sa phraséologie éculée, une belle vérité.

"Hormis l’HUMANITE pour le PCF, il n’y a plus en France de presse partisane". "Un organe ou un parti exposerait ses visions et accepterait de se confronter à la critique citoyenne".

Piste qu’il va convenir d’explorer, au moment ou la presse dans son ensemble est chahutée.


Richard HASSELMANN

jeudi 18 décembre 2008

Alternative Ethique

LIBR’ACTEURS ne s’interdit aucune réflexion touchant au quotidien du citoyen. C’est la raison qui nous conduit à parler soins palliatifs au moment ou l’on fait le bilan de la loi LEONETTI , ou l’on acquitte des aidants naturels, et ou l’on parle dépenses de santé.

Le soin palliatif est en effet le lieu premier de toutes les solidarités, et le meilleur exemple de ce que peut être un réseau efficace. Solidarité entre le malade en fin de vie et ses proches, solidarité entre les professionnels de santé (médecin, Kiné, infirmière..) travailleurs sociaux et bénévoles accompagnants.

Las trop souvent par mauvaise lecture du serment d’HYPOCRATE, par ignorance ou par incompétence, l’acharnement thérapeutique perdure avec son cortège de souffrances et de dépenses en actes et technologies infondées, qui seraient plus utiles ailleurs.

Le soin palliatif n’est pas l’euthanasie, il est un accompagnement pour éradiquer la douleur en lui substituant l’amour et l’attention. Certains réseaux que nous suivons de très prés sont exemplaires, ils manquent de moyens, et sont empêtrés dans des contraintes administratives qui lassent les meilleures bonnes volontés

Espérons qu’au moins cette promesse du Président de la république soit tenue, elle peut concerner malheureusement un jour tout un chacun qu’il soit de droite de gauche ou du centre, dés l’instant ou en tant qu’humain il peut souffrir.


Richard HASSELMANN

Sources
Palianet
Crédit et copyright photo
Thierry Colin

mardi 2 septembre 2008

Fait social et horizon

A l’orée de cette rentrée permettez moi de livrer une réflexion que beaucoup vont considèrer comme partisane, alors que là n’est pas mon propos. Pour tout vous dire le PS m’emm……, alors que j’y compte de nombreux amis !

Cet amalgame hétéroclite de « has been », de revanchards et de faux jeunes opportunistes, fait le lit du statu quo, laisse émerger des avatars politiques dans l’extrême gauche et brouille la réflexion vraie.

Le congrès de REIMS, faute de sacre risque d’être un massacre pour certains, mais le temps sera perdu. Certains de nos visiteurs, sur ce blog, ou par messages personnels, m’ont demandé en quoi Emile DURKHEIM servait à ma réflexion.

L’auteur des « REGLES DE LA METHODE SOCIOLOGIQUE », prône une analyse systémique, en observant et en isolant « la chose ». A l’évidence les leaders du Parti Socialiste ne connaissent pas Emile DURKHEIM cela les aiderait !!!

Cela les aiderait à revoir leurs copies jaunies et à mieux cerner l’assise sociologique d’un parti qui manque à la fois d’une vraie vision programmatique et d’un leader charismatique et légitime pour porter le projet.

Je reviens à DURKHEIM qui écrit qu’un fait social est tout élément extérieur à lui qui contraint et s’impose à l’individu. On peut dire qu’il y a fait social dans le rejet par un grand nombre de la logorrhée du Parti Socialiste et de ces leaders éclatés. Il faut donc chercher ailleurs pour les idées comme pour le leader, c’est un vrai programme d’ici 2012 !

A défaut, une nouvelle donne sera comme l’horizon qui recule au fur et à mesure que l’on avance.


Richard HASSELMANN