mardi 5 mai 2009

Qui trop embrasse mal étreint !!

Le 7 juin prochain nous espérons qu’un nombre significatif de citoyen usera de son droit de vote, pour porter a Strasbourg des Eurodéputés compétents, et disponibles, car ne portant pas d’autres mandats.

Modestement, nous allons essayer de donner ici notre sentiment, et de cerner les questions qui se posent et qu’il faudra poser.

L’EUROPE est une vieille idée, et dés 1848 Victor HUGO parlaient d’Etats-Unis d’Europe. Les fondateurs étaient 6 en 1957 (traité de Rome du 25. mars 957), mais par un " Prompt renfort", nous sommes à ce jour 27.

Nous regrettons cette inflation et cette accélération de l’histoire que rien ne justifie.


Jugez-en !

Héritière de la CECA (Communauté Européenne Charbon Acier), après l’échec de la CED (Communauté Européenne de Défense) l’Europe de Rome est une Communauté Economique (CEE) et une Communauté Européenne de l’Energie Atomique, EURATOM pour les intimes.

Tout est dit, économique et énergie, entre 6 pays, proches, imbriqués et partageant culture et histoire.

C’est tellement vrai, qu’après avoir donné du temps au temps, le 1er juillet 1968, on passe à une autre étape, la suppression des barrières douanières entre les 6, et un droit de douane commun a l’extérieur des frontières de la CEE. En 1985 ces mêmes 6 signent les accords de SCHENGEN, pour la libre circulation des personnes et donc la fin des frontières.

Autant de marques non équivoque d’un véritable "Affectio Societatis" entre les 6, une volonté d’ avancer ensemble, sur la base d’un projet d’entreprise cohérent.

Si l’on peut concevoir l’entrée en 1973 de l’Irlande, du Danemark et du Royaume Uni, celle en 1981 de la Grèce, en 86 du Portugal et de l’Espagne et en 1995 de l’Autriche, la Suède et la Finlande, on est en droit de rester sceptique sur le paquet entrant de 2004 complèté en 2007 par la Roumanie et la Bulgarie.

La belle idée initiale a été sacrifiée, notamment avec la chute du bloc communiste, à l’appétit hégémonique et idéologique occidental. Le récent retour de la France au sein de l’OTAN parachève la démonstration.

Or l’Europe de Monet, Schuman et Cassin, c’était autre chose !

Au lieu de réduire le scrutin du 7 juin a un combat franco-français, essayons ici de poser les bonnes questions.

A l’origine, l’idée était un espace géographique cohérent et totalement intégré, sans frontière, harmonieux sur le plan social, économique et dans sa vision du monde. Un espace qui aurait pu élire son Président, et qui voulait une monnaie unique.

Est-ce réaliste a 27, et peut être demain à plus de 30, car outre la Croatie et la Turquie en salle d’attente depuis 2005, rien ne permet de dire que la Serbie et la Bosnie sont a ignorer !

Poser la question, à l’aune de l’ambition des fondateurs de l’Europe c’est y répondre !


Richard HASSELMANN

mercredi 29 avril 2009

Europe, Europe, ...

Durant tout le mois de Mai et jusqu’au 7 juin prochain, LIBR’ACTEURS centre sa communication et ses actions sur l’Europe.

L’enjeu est de taille et nous formons le vœu que lors de ce scrutin ce ne soit pas l’abstention qui gagne, mais les listes menées par des candidats NON CUMULARDS, et porteurs de vraies visions quelle que soit la coloration politique. A défaut nous regrettons que le vote blanc ne soit pas pris en compte, il aurait ici toute sa signification !

Dans l’instant un peu d’histoire car, on s’y perd vite et je crois que Montesquieu disait dans "L’esprit des lois" , "il n’y a de démocratie et de gouvernement possible, qu’avec un peuple informé et éduqué" !!!

Le traité constitutionnel de Rome du 29 octobre 2004 déclaré compatible avec notre constitution par le Conseil Constitutionnel (décision du 19 novembre 2004) a débouché sur un rejet par 54,67% des suffrages exprimés lors du référendum du 29 mai 2005. Déception légitime, des conventionnels, menés par Valéry Giscard d’Estaing, et d’une délégation française, ou siégeait, comme commissaire européen Monsieur Barnier.

En dépit de ce rejet, lié au fonds et à la forme du document, en dépit des assertions du Président de la République, à la suite des accords de Lisbonne, tout se passe comme si !

Tout ce passe comme si ... Une majorité de citoyens français allait donner un mandat clair aux futurs Eurodéputés. Il n’en est rien, et nous souhaitons que chaque réunion lors de la campagne qui s’ouvre soit l’occasion de poser les vraies questions.

- Quid d’une Europe avec des frontières définitives, claires et précises. Il est temps de mettre fin à une baudruche extensible, au gré des envies et des attirances ?

Géographie et culture doivent être la charpente de l’Europe. Cela fait de la Turquie non pas un Etat candidat à l’accession, mais un Etat associé. La culture Européenne, sa spécificité historique ne peuvent être sacrifiée à l’économie.

Osons dire clairement que l’EUROPE a échoué :

- Au plan économique car ce formidable marché intégré, ayant une taille critique suffisante, est inféodé via l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), à l’espace mondial. Une préférence européenne cela a un sens, une préférence mondiale est un non sens !

- Au plan culturel, car ce "Babel" idéologique et religieux prive l’espace Européen de toute identité.

- Quid de la civilisation gréco-romaine, de l’Habeas Corpus ou de la Déclaration des droits de l’homme.


- Au plan social, car l’espace Shengen, ouvert à tous vents, génère une insécurité démographique et sociale, terreau des pires réflexes

Osons enfin dire que nous tenons à nos services publics, à notre laïcité, au rejet de tous les communautarismes, comme nous croyons en la puissance de notre modèle éducatif.

Il faut donc poser la Question : "Peut-on confier à une instance supra nationale en mal d’identité et de contours, le pouvoir d’édicter, des lois supérieures à nos cadres nationaux, alors que 10 électeurs français, valent 1 électeur Maltais ou luxembourgeois ?"


Richard Hasselmann

Crédit images
L'Europe vue par des dessinateurs des pays d' Europe

mercredi 22 avril 2009

Bonneteau !

Pour les plus jeunes, rappelons que le bonneteau est un jeu de hasard, ou supposé tel, où le "bonneteur" escamote l’as (avec 3 cartes), ou le dé (avec 3 gobelets) devant le gogo, qui mise.

Le bonneteur, joueur de bonneteau, est assimilé au "bonimenteur", mais aussi au tricheur ou au filou, si l’on se réfère au dictionnaire.

Vous allez rire (jaune) c’est ce que m’inspire le taux du livret A ramené a 1,75% aux motifs d’une inflation ramenée a moins de 1% et à l’indexation de la rémunération du livret sur celle-ci.

Pour bien connaître ce domaine, nous sommes ici en filouterie avérée, et face a un mauvais coup porté une nouvelle fois au plus modestes.

En effet s’il est vrai, que quasiment tous les français ont un livret, qui n’est plus uniquement "Ecureuil," il est tout aussi vrai que pour les plus modestes c’est la seule épargne.

C’est la seule épargne, car ils n’en connaissent pas d’autres, parce qu’elle est disponible, et qu’elle est vantée comme la plus sure. Pour les plus fortunés, cette épargne est plus une tradition qu’une stratégie, l’essentiel est ailleurs, dans l’investissement défiscalisé, qui refleurit ici ou là, on va y revenir.

Il me revient que dans les années ou l’inflation était a 2 chiffres, la rémunération du livret A servait généreusement 8%, et les pouvoirs en place se gardaient bien d’indiquer la filouterie, générée par ce type de placement.

Le citoyen lambda comme au bonneteau, a continué à miser, et au moment où il a commencé à comprendre la règle du jeu, du différentiel entre l’intérêt servi et l’inflation, les Ministres intègres changent la règle. Dont acte, mais il y a mieux car tout est lié, dans le même temps, passe une loi (Loi SELLIER) sur l’investissement locatif.

Celle-ci succède aux dispositifs "Méhaignerie", "Besson", "Borloo," "Borloo populaire et de Robien recentré" etc ... qui n’accordaient qu’une défiscalisation au niveau des seuls revenus fonciers.

La nouvelle loi, fait mieux, beaucoup mieux, pour ceux a qui il reste de l’épargne en plus du Livret A. En effet si vous investissez, dans du locatif neuf, aux motifs qu’il relancer le logement et le lobby du bâtiment, la défiscalisation en forme de crédit d’impôt impacte directement le montant de l’impôt à régler.

Nous ne pouvons laisser cela en l’état, il faut aller au bout de la logique.

OK, pour ce nouvel avantage aux plus fortunés, mais à 2 conditions :

- Les loyers doivent être plafonnés à des niveaux acceptables, et contrôlés sévèrement.
- Les accédants a revenus moyens doivent être prioritaires, de manière a ne pas engorger les HLM, qui retrouveraient leur vocation initiale.

Merci, d’y réfléchir et de relayer, car c’est par de petites touches insidieuses comme celles-ci, qu’une politique de faveurs se met en place !!


Richard HASSELMANN

mercredi 15 avril 2009

Elu : Un métier à plein temps !!!

L'actualité politique et surtout parlementaire a fait réagir cette semaine les Librac'teurs.

Nous vous donnons ci-dessous deux contributions concernant le travail des députés et le cumul des mandats qui dans les circonstances actuelles prouve qu'il est le handicap majeur de notre démocratie.


Député : un travail réalisé à temps partiel mais payé à temps plein - Par Lionel Lacassagne

Ce jeudi 9 avril, seuls 36 députés sur 577 ont pris part au vote de la loi Hadopi concernant le téléchargement sur internet. Ce projet de loi a pourtant fait couler beaucoup d'encre, et suscité maints débats et commentaires dans l'opinion et les media.

Que penseraient donc nos députés si le taux d'abstention s'élevait à 94% lors des prochaines élections législatives ? Sans doute que les citoyens les déconsidèrent et les ignorent, qu'ils ne reconnaissent pas leur rôle ni leur importance. C'est exactement ce que les citoyens sont en droit de penser en voyant 94% des députés absents de l'Assemblée nationale au moment du vote d'une loi.

Et cet exemple n'a rien d'exceptionnel : l'absentéisme des députés est un fait avéré et régulier, maintes fois dénoncé.


La principale cause de ce manquement à ses devoirs de parlementaire est bien connue : c'est le cumul des mandats, indusant de fait un travail à temps partiel. A l'heure où les revenus et parachutes dorés des dirigeants de certaines grandes entreprises sont unanimement décriés, ce travail à temps partiel de nos députés me semble d'autant plus choquant. Car les indemnités parlementaires sont, elles, payées par le contribuable, et versées pour réaliser un travail qui, compte tenu des missions et des responsabilités d'un député, ne peut être correctement effectué qu'à plein temps.

S'y ajoute le parachute doré que nos députés se sont auto-octroyés en 2007 sous l'égide de Jean-Louis Debré : 6952 euros par mois pendant 5 ans et une indemnité de 1390 euros par mois à vie. Il paraît que la crise actuelle redonne au politique ses lettres de noblesse. Encore faut-il qu'il témoigne d'une véritable noblesse d'esprit en montrant l'exemple...


Full time job !!! - Par Richard HASSELMANN

Le monde est petit, et nous allons finir par faire entendre raison, au plus grand nombre. Libr'acteurs sans relâche, avec pondération et lucidité enfonce le clou. La majeure partie de ce qui arrive à notre pays est lié, a notre particularisme démocratique :

Le CUMUL DES MANDATS, LA LONGEVITE POLITIQUE et la LOURDEUR de NOS INSTITUTIONS TERRITORIALES.

Il se trouve que cette semaine, l’actualité apporte de l’eau a notre moulin. Le rejet de la loi HADOPI, en raison de l’absence des députés UMP en séance est un premier signe. Rémunérés comme ils le sont, sur des thèmes comme celui-là, et dans le contexte économique et social que nous connaissons, on est en droit d’attendre plus de sérieux.

Ou étaient ces joyeux drilles, lors d’une séance de l’assemblée, au golf, à la pêche ?, que nenni. Nous en avons questionné certains, ils siégeaient ailleurs, et ils vous disent cela sans rire et en toute candeur.

Dans la même veine, le dernier numéro de du magazine Challenges à mettre entre toutes les mains, à commenter en public avec un titre "Ces élus qui nous coutent cher".

Libr'acteurs qui travaille la question depuis de longues années n’apprend rien, mais nous formons le vœu de voir grossir la cohorte des citoyens lucides. Ces citoyens qui comme nous, n’attendaient rien de ce pauvre Edouard BALLADUR, mentor du Président, et comme tel installé à la tête d’une commission, dont il importait de juguler les conclusions.

Non seulement la France admet le cumul des mandats, mais avec 1 élu pour 185 habitants, nous sommes les leaders européens .C’est vous dire le nombre de mandats, disponibles, les vrais talents, les vraies convictions peuvent y trouver matière sans avoir besoin de cumuler .Au moins on saura qui fait quoi !

Cette semaine enfin, dans son N°3014 du 9 Avril l’Express publie une interview de Gérard ONESTA, vice Président des Verts au Parlement Européen : "Eurodéputé, un full-time job" On ne peut dire mieux. Cet élu à Strasbourg depuis 20 ans dit très clairement que le mandat d’Eurodéputé est exclusif de tous autres.

Il dit aussi que pour nos voisins siéger à Strasbourg est essentiel, et qu’ils jugent la France inconséquente.

- La France qui envoie a Strasbourg des cumulards de passage qui attendent des jours meilleurs.
- La France qui va élire des Eurodéputés, sans expertise, promus par l’appareil partisan, et qui ne pratiquent que la langue de Molière.

- La France qui continue à nier l’Europe, entité qui conditionne 75% des textes examinés au parlement national, et qu’il serait judicieux de piloter en amont : à Strasbourg et a Bruxelles

EURODEPUTE un FULL-TIME JOB : CQFD !

lundi 13 avril 2009

Gaspillage !

Une nouvelle semaine qui apporte son lot, de difficultés et d’informations de nature a justifier billets et "coups de gueule"

LIBR’ACTEURS, par le biais de ses animateurs, investis dans certains mouvements politiques, se révèle être un capteur premier du climat démocratique de ce pays. A quelques mois des Européennes, nous aurions pu vous parler, de la constitution des listes, au P.S., à l’UMP ou au MODEM, révélant la conception de la démocratie interne dans ces "beaux appareils".

Nous aurions pu évoquer cette tendance à séquestrer des patrons, particularisme "franchouillard"

Ce " Boss jacking" trahit un amalgame pernicieux. Tous les patrons ne sont pas à traiter de la même manière. Nous en connaissons d’admirables, les plus nombreux, ceux des Petites et Moyennes Entreprises, en proximité, qui ne se cachent pas dans l’anonymat de la bourse et des Conseils d’administrations amis.

Nous aurions pu dire quelques mots sur une première mondiale, le déficit annoncé de la Caisse des Dépôts et Consignations. Cela devrait attirer l’attention sur le rôle exact et sur les fonds manipulés par cet établissement "SUI GENERIS", unique en son genre, mais rattrapé par l’inconséquence des pouvoirs publics.

Pour faire un brin de politique "politicienne" nous aurions pu faire remarquer au lecteur, que le parti du Président, va finir par être plus à gauche que ce pauvre Monsieur BESANCENOT. Stigmatisant ici les patrons voyous, prônant une relecture des écarts de salaires, c’est à se demander, par quels soutiens relationnels, financiers et sociologiques le pouvoir en place est arrivé là.

Les vrais Gaullistes, CAPITAN, CHABAN et d’autres doivent se retourner dans leurs tombes car eux, étaient démocrates et sociaux, il suffisait de respecter ces fondamentaux !!

Tout cela mériterait des développements, mais une nouvelle fois, le NON CUMUL DES MANDATS, LE NECESSAIRE STATUT DE L’ELU, et la FIN DE LA LONGEVITE POLITIQUE, fait directement ou indirectement l’actualité, et explique ce qui précède.

Nous voulons parler de la hausse de la fiscalité locale qui va impacter sévèrement le pouvoir d’achat des ménages, et qui résulte de l’incurie de notre organisation démocratique, génératrice de gaspillage du denier public. Nous devons impérativement, ne pas laisser enterrer la réforme des institutions, par le jeu de la connivence, tous partis confondus entre des élus, qui montés dans l’assiette au beurre, se serre les coudes pour ne pas en tomber.

- Nous exigeons, le non cumul de certains mandats, pour qu’un élu, porteur d’un pouvoir exécutif, ordonnateur de dépenses publiques soit clairement identifié par le citoyen.
- Nous demandons que les grandes fonctions, financées par le denier public, soient confiées à une seule et même collectivité.
- Nous demandons enfin que l’intercommunalité ne soit pas le lieu de tous les anonymats, et que ses élus soient également soumis au suffrage universel.

Est-ce trop demander ?


Richard HASSELMANN

mercredi 8 avril 2009

Libr'acteurs et l'Europe

A la suite de réunions, et au moment ou les partis politiques commencent à entrer en campagne, certains adhérents ou sympathisants, nous demandent quelle est notre position.

En premier lieu nous estimons que le mode de scrutin, à partir de listes, proportionnelles à un tour est une hérésie en regard des enjeux.

Au niveau de l’Europe, il nous semble que chaque pays doit envoyer a Strasbourg, une équipe soudée et homogène, et non pas une "armée mexicaine" balkanisée par des clivages franco-français.

Nous appelons de nos vœux une modification du scrutin, sur la base de listes nationales avec une dose de proportionnelle et sur 2 tours. Cela posé Nous ne reviendrons pas sur la charte de LIBR’ACTEURS, qui édicte notre position et hiérarchise nos priorités sociétales.

Nous réaffirmons que : Le non cumul des mandats, la conviction, l’expertise et la disponibilité, sont indispensables, pour les Euro députés, en regard des enjeux. Quel mandat voulons-nous donner à l’ équipe qui fera entendre la voix de la France à Bruxelles et à Strasbourg, et quels thèmes nous paraissent devoir être mis en exergue.

L’Europe, pour un citoyen acteur de son destin ce doit être :

- Un espace cohérent sur les fondements et critères qui sont ceux du droit des minorités. Cela implique une relecture des frontières d’une Europe qui, qui ne doit pas viser au gigantisme mais a la cohérence, culturelle, économique et sociale. La proximité, la simplicité et la subsidiarité restent primordiales si l’on veut que le citoyen comprenne et accepte cette entité supranationale.

- Un espace ou la place de certains services publics est reconnues comme incontestable, au même titre que des services d’intérêts généraux , ainsi que les modèles économiques qui les portent.

- Un espace ou l’on a la même définition du développement durable, ce qui implique, une politique de la petite enfance et de la mère, une volonté de réaffirmer le "Zeguisme"(zéro growth ) époque ou avec Théodore MONOD ou René DUMONT, déjà, nous nous posions la question des ressources naturelles, de la conscience de la terre, a poser en loi fondamentale pour l’Europe.

- Un espace qui encourage la finance et la "fiscalité VERTE". Ce sont là 2 instruments à forger pour un enjeu d’avenir. C’est la question de ce qui doit être mesuré, comme Aristote qui cherchait le meilleur des ETATS, pour permettre "la bonne vie"

Voilà les axes, complétés par un effort de pédagogie et de transparence et un coup de projecteur sur la cohérence en matière de géopolitique.

En résumé les LIBR’ACTEURS appellent de leurs vœux : Une Europe qui "PENSE ET QUI DEPENSE" pour nos enfants et petits enfants. A rapprocher du modèle scandinave et à la notion re-calibrée de "l’Etat Providence"



Richard HASSELMANN

vendredi 3 avril 2009

Le pot de confiture

Depuis que "Providentielle", puis LIBR’ACTEURS prennent des positions sur ce blog, certains visiteurs, anonymes ou à "pseudo" viennent nous reprocher, d’en vouloir aux retraités, de faire un amalgame entre le bon travailleur et le vilain capitaliste, en un mot de regarder l’homme pour ce qu’il est : Un individualiste forcené, qu’il convient d’éduquer et au quel il faut fixer des limites, et proposer des sanctions.

Une fois que l’on admet cela, on met tout en œuvre pour éduquer, pour donner des clés de lecture, pour gommer les handicaps sociaux, pour définir collectivement les mesures les plus justes et les plus grands dénominateurs communs. On s’attache à bien situer les responsabilités en regard des mandats confiés.

On ne fait pas comme Messieurs DARCOS et SANTINI, qui viennent de faire disparaître des concours de la fonction publique, l’épreuve de culture générale, aux motifs qu’elle pénalisait les candidats issus des milieux dits défavorisés.

Au lieu de mener dés le préélémentaire une politique ambitieuse de soutien et de mise à niveau, on préfère baisser l’exigence, prenant ainsi le risque de détricoter, un des éléments forts de l’unité et de l’entité nationale : son histoire, sa culture, sa "FRENCH WAY OF LIFE"

Tous ces bons sentiments, sont à rapprocher de ces pauvres oligarques russes, désormais milliardaires foudroyés par la tourmente financière. Voilà de charmants "Apparatchiks" qui prônaient un communisme, pur, tant qu’ils ne pouvaient avoir accès au POT de CONFITURE. Dés que cela a été possible la nature humaine a repris le dessus, pour un enrichissement individuel, l’homme étant ce qu’il est.

L’actualité fournit en France d’autres savoureux exemples, de l’impérieuse nécessité de doter la société de corps de contrôle puissants et indépendants.

- La polémique sur le pantouflage de Monsieur PEROL, relève de ce même attrait pour le pot de confiture.
- Qu’il s’agisse là du fait du Prince c’est évident, mais est-ce le premier ?
- Qu’il s’agisse là d’un mensonge d’Etat c’est patent, mais est-ce le premier ?
- Qu’il s’agisse là d’un coup de pied au C.. des juristes de tout poil, est-ce grave ?

Il y a mieux, cette affaire foule au pied, la morale. On met en avant la compétence d’un Enarque, Inspecteur général des finances, il nous semble qu’en son temps le Crédit Lyonnais, avait été aussi piloté par un Inspecteur des finances compétent. En fait c’est l’occasion de s’interroger simplement sans acrimonie, ni jalousie sur l’impact de l’ENA, et de la pensée unique sur nos gouvernements successifs, pour dire c’est assez.

Le haut fonctionnaire issu du moule, analyse bien, préconise bien, et il vient un moment ou il se pique de politique, pour briguer un mandat ou devenir Ministre a la place du Ministre.

Il devient politique, mais garde le seul mode de fonctionnement qu’il connait, incompatible avec une conviction. Cette conviction fruit de la sensibilité, de ce sens de l’autre, de cette faculté à ne pas tout vouloir normer, pour des grilles de lecture standardisées.

Le pot de confiture du politique et des avantages attachés attire le SERVITEUR de l’ETAT, cela ne suffit pas à en faire un DIRIGEANT de l’ETAT !


Richard HASSELMANN

Crédit montage
Le blog de Dédalus
"L'authenticité se lit sur mon visage (...) personne ne m'a pris le doigt dans le pot de confiture du mensonge" (Nicolas Sarkozy, conférence de presse du 8 janvier 2008)