Affichage des articles dont le libellé est gouvernance. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est gouvernance. Afficher tous les articles

vendredi 2 janvier 2009

Elitisme, méritocratie et médiocratie

De manière indirecte et larvée, les ballons d’essai lancé ici ou là par le Président de la République, génèrent des effets collatéraux qu’il faut observer. L’un des derniers exemples en date, découle du concept de "discrimation positive", désormais édulcorée par Madama WEIL et de la noble idée d’une politique de civilisation.

Dans la foulée de cette louable ambition, on apprend qu’une IGA (Inspection Générale de l’administration) préconise, de minimiser l’impact des épreuves de culture générale, dans les concours pour le recrutement des fonctionnaires.

La motivation est claire et peut paraître justifiée, il est en effet incontestable, qu’il y a inégalité, en fonction de l’origine sociale, pour les candidats face à ces épreuves, qui font appel à un corpus de moins en moins enseigné, et qui relève presque de l’inné ou de la tradition familiale.

C’est vrai et on peut le regretter, mais cela devrait légitimer une ambition qualitative du socle des enseignements en primaire et en secondaire, et replacer l’instruction civique au rang des priorités. C’est à ce niveau que l’effort doit porter.

Cela dit soyons cohérents. Tout ce beau monde semble perdre de vue, que le fonctionnaire, à quelque niveau qu’il se situe, est là pour servir la collectivité qui l’emploie. Nous sommes de ceux qui pensons, qu’il doivent être les meilleurs d’entre nous, les mieux considérés, mieux rémunérés et leurs effectifs ajustés en fonction du service et du lieu d’exercice.

Instruments du lien social et du service public, ils doivent être imprégnés de notre héritage historique, culturel et social, et partant passer par une épreuve écrite et orale qui permet de valider ces connaissances. Dés cet instant le fonctionnaire sera mieux à même de comprendre la diversité des situations sociologiques et humaines qu’il va rencontrer.

Tous les pouvoirs successifs ont dévalorisé la fonction noble qu’est la fonction publique. On s’est trop servi de l’emploi public, pour gommer le volant de chômage, pour entretenir le clientélisme politique et syndical.

C’est l’inverse qu’il faut faire, l’emploi public est un être hybride en comptabilité nationale, il n’en est pas moins essentiel.C’est là qu’il doit y avoir la plus grande productivité, si l’on veut gagner le combat de la compétitivité.

Dés lors, c’est en amont, qu’il faut préparer les jeunes français qui le souhaitent à se consacrer à l’autre. L’épreuve de culture générale doit être le sésame, et il faut permettre au plus grand nombre, issu de tous les milieux et origines d’y défendre ses chances.

L’élitisme, c’est rester dans sa caste et son milieu, la médiocratie c’est baisser les marches ou « casser le thermomètre », nous croyons qu’il y a mieux à faire. A l’heure ou l‘on parle d’ascenseur social, il faut s’attacher à élever le niveau de connaissance générale, car la connaissance technique ou professionnelle s’acquiert à partir d’un socle solide.

Richard HASSELMANN

Sources et crédits
IPREPA
Les Echos
Crédit et copyright photo
Editions First

lundi 8 décembre 2008

Le Bal des Hypocrites !

Nombreux sont ceux qui comme moi, subissent chaque année avec les grands froids l’impact des "bons sentiments".

Nombreux sont ceux qui, comme moi, ont envie de se révolter devant autant d’impudence, d’hypocrisie et d’incompétences accumulées depuis des années. J’avais 9 ans en 1954, louveteau, à la tête de la « SIXAINE » des NOIRS, nous avions reçu 5/5 l’appel de l’Abbé Pierre.

Depuis 55 ans je vois fleurir ici et là des associations, des mesures, je vois passer des Ministres, et en 2008 on meurt encore de froid et de faim dans les rues. Le label « SDF » le seul SGDG (sans garantie du gouvernement) qui mérite le sigle, devient un critère admis de CSP (catégorie socioprofessionnelle), POURQUOI ?

Dans ce qui suit je ne vais pas me faire que des amis, mais il est des moments ou il faut dire, pour susciter la réaction ou la prise de conscience.

Les Associations qui œuvrent en ce domaine portent une lourde responsabilité. J’ai dénoncé avec d’autres le danger des associations sans but lucratif, qui avec le temps et le confort peuvent devenir lucratives sans but. J’ai pointé, par le biais de mon ancienne expérience de Comptable Public, les dérives des subventions clientélistes qui sont du gaspillage de denier public. J’ai enfin souligné, la balkanisation des initiatives et des bonnes volontés.

Les Associations doivent accepter d’éradiquer cette honte, et dés lors accepter l’idée que ce but atteint, elles n’auront plus de raison d’être. Obligation de moyens, mais surtout de résultats. Chaque année on sort les pansements, ou le cataplasme, pour mettre sur la jambe de bois, et en gérant pour le compte de l’ETAT on ne règle rien.

Car le vrai responsable, une nouvelle fois c’est le politique. Le droit opposable au logement, c’est faire "du bruit avec la bouche". Les moyens financiers pour bâtir des logements décents et à loyer quasi nuls existent. Certains organismes sociaux comme les Mutuelles disposent de réserves gelées, pour répondre à des normes ineptes, alors qu’elles seraient utiles dans des cofinancements.

Il existe du foncier bâti et non bâti, classé dans la catégorie des biens vacants et sans maître, qu’il est aisé de libéré de prescription acquisitive trop longue. Il y a enfin des gens qui n’ont rien à faire dans des HLM, mais c’est un air connu. C’est vrai qu’agir concrètement avec un objectif clair, c’est plus difficile que de faire du bon sentiment, et des collectes dans les supermarchés, par le biais de braves gens qui achètent ainsi une part de leur paradis !


Richard HASSELMANN


Copyright photo
Only Photo

jeudi 4 décembre 2008

Vous avez dit contrôle ?

Si il fallait un énième exemple de la gangrène qui mine notre démocratie, autre que les urnes du PS, et qui nuit a celle-ci de longue date, nous le trouverons dans les échanges entre Philippe SEGUIN (Cour des Comptes) et Gérard LARCHER (Sénat).

Nous voulons parler de l’audit des institutions mené ici, étouffé là, ignoré totalement ailleurs. Que la Cour de Comptes soit un tigre de papier qui produit ... du papier de manière peu écologique et inutile c’est connu.

L’institution de la rue Cambon commet des rapports justes et documentés, mais a postériori, et profère des menaces du style « qu’on me retienne ou je fais un malheur ». Elle gesticule et par injonctions interposées, et mises en débet elle perturbe les seuls pauvres Comptables Publics qui n’en peuvent mais !

Ces derniers sont les boucs émissaires impuissants de l’incurie de la gestion notamment a l’échelon territorial, miné par les financements croisés et redondants et le clientélisme. Il demeure que, comme la Caisse des Dépôts, en matière économique, si l’on veut s’en donner les moyens, la Cour des Comptes peut être un instrument fort de contrôle de l’usage du denier public.

C’est de cela dont il s’agit quand la Cour pointe la dérive des dépenses de l’Assemblée Nationale et propose des audits de fonctionnement, au Sénat comme ailleurs. On assiste alors a une levée de boucliers de tous bords, solidarité objective entre parlementaires, qui souhaitent rester entre amis.

A cet égard un Président du Sénat qui envisage de recourir à un cabinet privé est la cerise sur le gâteau et un camouflet cinglant aux institutions.

Demain le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel seront peut être remplacés par un cabinet d’avocats d’affaires pour l’un, et une agence de rating pour l’autre. En fait il faudrait que le citoyen lambda aille faire un tour dans les couloirs de l’Assemblée et du sénat et dans les bâtiments annexes.

Il y verrait l’importance des moyens humains et matériels mis en œuvre, il y croiserait surtout certains ténors des hémicycles qui s’étripent en séance ou par médias interposés, cheminer bras dessus, bras dessous vers un salon ou une cafétéria.

Ainsi il comprendrait notre citoyen lambda que les « ELUS » sont entre eux. Le plus dur est d’entrer en ce cercle, il faut ensuite s’y maintenir par tous moyens.

Il comprendrait enfin et surtout que conviction, compétence, et responsabilité individuelle sont des termes qui ne figurent pas au dictionnaire des élus qui préfèrent de loin le « WHO’S WHO » !


Richard HASSELMANN

Sources, crédits et copyrights
Le JDD

Photo
Palais Cambon. Voûte de la Grande Galerie

mardi 2 décembre 2008

Visionnaire lucide

LIBR'ACTEURS est inséré dans un réseau de démocrates, lucides et éclairés. Nous plaidons sans relâche sur ce site, pour une nouvelle donne démocratique et un nouveau référentiel de valeurs. Nous avons décrit tous les dangers d'un ordre économique et financier mondial inféodé aux mercenaires financiers. Nous ne pouvons résister au plaisir de faire lire et faire circuler ce qui suit.

"I believe that banking institutions are more dangerous to our libertiesthan standing armies. If the American people ever allow private banks to control the issue of their currency, first by inflation, then by deflation, the banks and corporations that will grow up around the banks will deprive the people of all property until their children wake-up homeless on the continent their fathers conquered" - Thomas Jefferson 1802

Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, ces banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis"

Thomas Jefferson : 1743 - 1826
Troisième président des États-Unis d'Amérique de 1801 à 1809. Philosophe,
agronome, inventeur, architecte et corédacteur de la Déclaration d'indépendance


Le Collectif Libr'acteurs

vendredi 28 novembre 2008

Ministère de l’information

L’actualité de cette fin d’année aurait du être centrée uniquement, sur la hausse du chômage, sur la ruine économique de nombreuses entreprises et plus généralement sur les mesures urgentes à mettre en œuvre.

Nous avons appris que le Président de la République va présenter un nouveau plan de relance de l’économie alimenter de 20 MDS€, et notamment axé sur…….le bâtiment et l’automobile ! Dont acte nous reviendrons sur ces choix qui trahissent, à minima un manque flagrant d’imagination, et plus certainement le poids des 2 principaux lobbies industriels du pays.

Là n’est pas notre propos car de fait l’actualité c’est le « tango » du PS et le financement de l’audiovisuel public.

C’est ce dernier point qui nous conduit aujourd’hui avec d’autres à prendre rang car il va falloir être d’une vigilance extrême. Là aussi les lobbies sont à l’œuvre.

Que l’on souhaite faire de France Télévision, le navire amiral d’une ambition pédagogique et culturelle nationale, va droit au cœur de LIBR’ACTEURS. Nous clamons en effet haut et fort que la petite lucarne, désormais concurrencée par Internet est un vecteur fort pour faire passer des messages. Message pour la santé et la prévention, message pour faire comprendre l’économie, en un mot des messages pour rendre le citoyen acteur de son destin et de ses votes car bien informé.

Il faudra être vigilant car, il y a message et message. Il n’aura échappé à personne que dés qu’un coup d’Etat éclate dans une république « bananière », l’important est de se rendre maître de la radio et de la TV, c’est tout dire. Cela nous conduit à penser que le financement de France Télévision par le biais du budget de l’Etat est un coup sévère porté à l’information dans ce pays.

Fidèle a sa conduite LIBR’ACTEURS, se permet de pousser plus loin l’éclairage car personne n’est blanc en cette affaire.

Les professionnels de France Télévision et des radios publiques qui ont bien souvent oubliés ce qu’est le devoir de réserve. Les producteurs de fictions et documentaires, financés par la redevance, qui n’hésitent pas a délocaliser les tournages, la production et la post production, pour tirer sur leurs marges, les français enfin, qui feignent d’ignorer que notre redevance TV est trop basse, beaucoup trop basse et qui continuent à s’abêtir devant des jeux télévisés et des séries, qui sont autant de pièges à publicité et a appels téléphoniques taxés.

Il reste que nous connaissons bien le PAF (paysage audiovisuel français) pour y avoir exercé à des postes de responsabilités pendant des années.

C’est le lieu de tous les coups tordus, de tous les arrivistes et les copinages.

Donner autant de moyens à des opérateurs privés proches du pouvoir en place, en mettant le secteur public à la botte du gouvernement par le biais d’un financement budgété et de la nomination des principaux dirigeants en Conseil des Ministres est très risqué.

Une seule lueur, cette affaire est tellement grosse, l’urgence du débat révèle tant de non dits, que cela semble réveiller le "NOUVEAU CENTRE" et la partie la plus lucide de l’UMP. Il reste à voir la réaction de "DEBOUT LA REPUBLIQUE" de Nicolas DUPONT AIGNAN, pour trouver avec des lambeaux de PS un zest de Verts et de MODEM une majorité du refus.

On peut toujours rêver à des majorités d’idées faute de majorités de convictions.


Richard HASSELMANN

Crédit image
Media Extra

mardi 7 octobre 2008

Les spécialistes

Il n’aura échappé à personne que nous sommes à l’ère des SPECIALISTES.

Des experts ou supposés tels qui glosent sur tout, et notamment sur les penalties injustes, qui privent tel club d’une victoire méritée. Libr'acteurs donne la parole à un autres spécialiste, autrement indispensable, et respectables : Le Chirurgien viscéral, espèce en voie de disparition.

Lors de nos réunions et échanges nous sollicitons nos sympathisants pour leur ouvrir notre espace de réflexion, dés l’instant ou ils estiment notre démarche pertinente. Au moment ou les Chirurgiens sont dans la rue, nous donnons la parole à l’un d’entre eux ;

Ancien chirurgien des Hôpitaux, proche de la retraite il lance un appel frappé au coin du bon sens qui mérite attention.

"Nous allons vers une pénurie programmée des chirurgiens viscéraux, pour différentes raisons, notamment : Le nombre de départs en retraite est supérieur aux chirurgiens formés. La filière chirurgicale est de moins en moins choisie La féminisation croissante laisse augurer des temps partiels. En terme de chiffres, 1984 : sur la totalité des médecins en exercice 4,47% étaient des chirurgiens, aujourd’hui ce pourcentage est tombé à ... 2,85% !

Le paysage professionnel du chirurgien se dégrade vite :
Augmentation des charges professionnelles.

Stagnation de la tarification des actes, avec dans le même temps une nomenclature qui ignore la technicité, la difficulté et la durée des actes et interventions.
Judiciarisation à l’américaine et pression administrative normative de plus en plus prégnante. Absence de contrôle et d’avis sur l’outil de travail.

Si l’on y ajoute un temps de formation supérieur à celle d’un médecin classique, tant la chirurgie viscérale sollicite une forte technicité, on comprend que la rémunération allouée, après 15 ans de formation, pousse vers le secteur 2 ou plus simplement vers d’autres spécialités.
Nous sommes face à une spécialité à hauts risques, sans doute la seule, qui conduit à œuvrer dans la mécanique humaine.

Quid dés lors du rapport bénéfice /risques dont on parle ici ou là ?
Il faut que les tarifs opposables soient conformes aux coûts réels des actes chirurgicaux ? Dés lors, un acte souvent essentiel sera normalement rémunéré, évitera des dessous de tables et partant la ségrégation par l’argent"

Voilà, ce que Libr'acteurs a cru devoir vous livrer.

Nous ajouterons, qu’il est impératif que le citoyen lucide se pose certaines questions.

Le quel est plus important ?

Le footballeur de classe, le Chanteur de charme, le Politicien cumulard, ou le chirurgien qui manie la technique qui peut sauver ?

Au moment ou le rapport LARCHER traite de l’hôpital, Libr'acteurs met en lumière le rapport VALLANCIEN. Tout est lié, il est impératif de réorganiser l’offre chirurgicale, pour une reconnaissance pleine et entière d’une des spécialités les plus indispensables.


Le collectif Libr'acteurs

jeudi 18 septembre 2008

Apprentis Sorciers

Le 14 septembre 2008, Lehman Brothers , 4ème banque d’investissement américaine, s’est mise en faillite et, le même jour, Merrill Lynch a été rachetée par Bank of America .

Avec Bear Stearns, reprise en mars par JP Morgan, ce sont ainsi, en 6 mois, 3 des 5 premières banques d’investissement américaines qui auront disparu.

Le tout vient peu après le sauvetage de Fannie Mae et Freddie Mac, les spécialistes du refinancement des crédits immobiliers, et sans doute peu avant d’autres cas très difficiles, dans les banques ou les assureurs. Le système financier américain est en crise et, avec lui, le système financier mondial. LIBR’ACTEURS compte en ses rangs, des spécialistes, de la finance particulièrement au fait des réalités.

Nous leur avons demandé, un petit billet en forme de constat.

A leurs yeux, deux questions se posent :

Comment éviter un risque systémique majeur, résultant de dépréciations en chaîne ?
Quelles erreurs ont conduit à cette situation et comment éviter qu’elles ne se reproduisent ?

Notre propos se limitera au second point.

Les difficultés actuelles trouvent leur origine dans :

Un excès de cupidité, de la part des établissements financiers,
Un manque de compétence.

L’appât du gain (cupidité) est un ressort vieux comme le monde et conduit toujours aux mêmes excès, surtout dans un monde « d’imitation » comme celui de la finance. Les exemples d’excès passés sont nombreux : crise immobilière au début des années 90, bulle internet au début des années 2000, crise des subprimes aujourd’hui.

Dans la crise actuelle, on retrouve le cocktail habituel : excès de cupidité, défaut de régulation, manque de compétence (de la part des prêteurs et de celle des investisseurs dans des produits complexes qu’ils ne comprenaient pas).A titre de simple exemple, des chargés de clientèle de banques, ignoraient encore il y peu ce qu’était un « rehausseur de crédit » et plaçaient pourtant des instruments contaminés !

Comment éviter que les mêmes erreurs se reproduisent, à intervalles réguliers ?

D’évidence, il conviendrait, notamment :

Que, dans ce secteur, particulièrement sensible, ne puissent accéder à des fonctions de dirigeants que des personnes ayant les compétences suffisantes (ce n’est pas le cas aujourd’hui) ;

Que chaque établissement financier dispose de garde-fous efficaces pour éviter les excès (régulation interne);

De changer le système de rémunération actuel, avec des bonus parfois faramineux, qui est un pousse-au-crime ;

Que les autorités de régulation interviennent plus en amont, avant que les « bulles ne se forment » (la question est controversée puisque Greenspan disait ne vouloir intervenir qu’après leur éclatement) ;

D’améliorer la compétence du Régulateur, de renforcer ses pouvoirs, de n’en avoir qu’un dans la communauté européenne au lieu d’un par pays .

Qu’on revisite sans faiblesse les normes comptables internationales. L’approche anglo-saxonne, avec le BEST ESTIMATE , ou le FAIR VALUE, laisse une trop large place au subjectif, et partant à l’honnêteté, c’est beaucoup demandé à des montages, alimentés par le pétro-dollar, le narco-dollar, ou le ... sexo-dollar !!


Ces mesures ne sont peut-être pas faciles à mettre en œuvre, mais si nous ne le faisons pas, nous aurons une nouvelle crise, dans 5 ou 10 ans.


Le collectif LIBR’ACTEURS

Sources et Crédits

Les Echos
Wikipedia
ACAM France
123 Manage

Copyright photo
20th Century Fox
Wall Street

lundi 15 septembre 2008

Etat de droit ?

La France mérite-elle encore ce qualificatif flatteur ?

On peut en douter devant la succession de coups de canifs qui se succèdent dans de nombreux domaines.

Les derniers en date :

*Un petit décret, en catimini au cœur de l’été sur la mise en place d’un fichier liberticide, la ou, à minima une loi s’imposait. Nous avons été les premiers a réagir, et proche de Corinne LEPAGE, nous saluons son initiative, qui a suscité les réactions et actions en cours (Il semblerait toutefois que le tollé qui a accompagné l'annonce des contenus du fichier ait eu raison -en partie - de celui-ci. Voir l'article du Nouvel Obs : un nouveau décret déjà prêt, l'hypothèse d'une loi écartée)

*Une mise à pieds d’un haut fonctionnaire, sur des critères discutables, qui décrédibilisent l’indépendance et la séparation effective des pouvoirs.

*La mise en place du RSA , financé par une taxation spécifique.

Arrêtons nous sur ce dernier avatar.

Le RSA est une bonne mesure, dés l’instant ou il inverse la démarche et revisite le RMI et l’API , mais fallait-il le financer ainsi, surtout si, entrant dans l’assiette du « bouclier fiscal », il dispense les plus hauts revenus ?

Il y a en droit français, un principe dit de non affectation des recettes aux dépenses.

Dés lors la taxe RSA 1,1% sur tous les revenus financiers va se perdre dans la masse déjà conséquente des prélèvements obligatoires de l’ordre de 44% là ou la moyenne européenne est de 37%.

Nous écrivons depuis des années qu’il faut juguler la dette, nous avons mené des actions de terrain sur ce thème, et cela continue.

On crée un impôt là ou il faudrait d’abord économiser pour financer.

Je renvoie le lecteur a nos nombreux précédents billets, nous parlions notamment de "VSV", vol sans visibilité, si il fallait un seul exemple de l’incapacité du pouvoir a mener une vraie politique de redressement, le pitoyable choix de financement du RSA, est illustrant.

Dans un tel contexte les gesticulations sur la visite du PAPE, la laïcité positive et sur le protocole décortiqué, sont des foutaises, sauf à penser aux miracles et à la multiplication des pains !

Richard HASSELMANN


Sources, crédits et copyright
AFP
Nouvel Obs

Crédit image
Wikipedia

jeudi 17 juillet 2008

Chiffonniers : La suite

Encore un petit mot, avant le baisser de rideau estival, pour permettre à nos lecteurs et visiteurs de laisser décanter et de comprendre ce qui se passe.

Vous avez vécu le crêpage de chignons par médias interposés entre le pouvoir et la candidate PS à la dernière présidentielle.

Vous avez suivi avec attention les algarades et ambitions pour la présidence du groupe PS à l’Assemblée entre le Maire de Nantes épris de caporalisme et un député avocat, qui pense, il est le seul avoir un destin national et prend goût au cumuls des mandats.


Vous avez écouté, les tractations de marchands de tapis, sur la réforme des institutions. Je ne touche pas au scrutin des régionales (qui par parenthèse ne relève pas de la constitution), j’inclus mon temps de parole et je passe par le référendum pour la Turquie, mais vous venez tous voter au Congrès, vous libérez un peu mon 49.3, et surtout vous ne vous étonnez pas que le cumul des mandats perdure et que l’organisation territoriale soit passée sous silence ...

Vous avez également relevé, l’addition d’amabilités entre le Président du Groupe UMP a l’Assemblée, Le Secrétaire général du même mouvement, un ancien premier ministre, un champion motocycliste, cumulard des Alpes maritimes.

Vous voudriez qu’on en reste là quand dans le même temps l’excellente Ministre des Finances, la technicienne qui sait des taux de croissance, commence par admettre qu’en 2008, 1,7% ce serait bien. Autre exemple du "VSV", vol sans visibilité, que nous avons déjà dénoncé, et querelle de soit disant experts qui, de fait, ne maîtrisent absolument aucun paramètre.

La solution est simple, au même titre que nous invitons nos lecteurs téléspectateurs, à ne pas allumer leurs téléviseurs lors de la cérémonie d’ouverture des jeux de PEKIN, en signe de rejet du régime, nous incitons l’électeur a sanctionner sans pitié lors des prochaines consultations électorales, tous les candidats, cumulard de mandats ainsi que tous ceux qui ont pris des positions fortes sur la croissance, le déclin du chômage, ou le retour de notre capitalisme anonyme à une probité sans faille !

C’est par la qu’il faut commencer, et c’est a ce prix que nous pourrons passer à autre chose, avec lucidité et courage.


Richard HASSELMANN

mardi 1 juillet 2008

Affections Longue Durée et avenir de la santé : L'avis des Libr'acteurs

Bien que (provisoirement ?) le gouvernement semble avoir abandonné, face au tollé produit par l’annonce de dé rembourser certains médicaments dits "de confort", prescrits aux malades en Affection Longue Durée (cancer, diabète…)

Bien que les mesures envisagées pour les ALD dans le plan d’économie de la sécurité sociale 2009 ne soient donc pas mises en place, deux Libr'acteurs spécialistes du monde de la santé ont été frappés par cette "mesure" et ont souhaité exprimer leurs sentiments sur la méthode de communication utilisée et l'avenir de la santé dans notre pays.

N'hésitez pas à venir commenter leurs articles.


Santé = Culpabilisation ? Par Eric CAMPION

La proposition faite par l’Assurance Maladie de ne plus rembourser qu’au taux réduit de 35 % les médicaments à vignette bleue actuellement pris en charge à 100 % pour les personnes en Affection Longue Durée (ALD) était indécente

Il s'agissait tout simplement de la remise en cause des fondements de la Sécurité sociale basés sur la solidarité. L’économie escomptée étant d’environ 250 millions était-ce ce une réponse au problème de fond qui est celui de l’équilibre des dépenses et des recettes, ?

La solidarité nationale se doit de prendre en charge les dépenses des maladies graves, coûteuses et invalidantes. 8 millions de personnes sont aujourd’hui concernés par ces ALD au titre de trente affections comme le cancer, le diabète, les maladies de Parkinson ou d’Alzheimer, la sclérose en plaques ou l’hypertension artérielle …

La volonté est-elle (à terme) de culpabiliser les patients les plus atteints à force de les montrer du doigt ? De voir ces grands malades (Sida, diabète, cardiaques, cancer, dialysés) abandonner progressivement leur traitement de ville faute de moyens et, affluer alors, à l'hôpital ou la prise en charge de leur pathologie rendue plus lourde et compliquée sera inévitablement source de surcoût pour la collectivité. ?

Ne valait-il pas mieux réfléchir à une meilleure rationalisation des critères d'attribution des ALD. A savoir, sortir de leur champs tout ce qui est à la base "problème de société" et non de santé ( mal être au travail par exemple, faussement solutionné par la mise en maladie et un suivi psychiatrique de complaisance...) ?

Finalement ce gros pavé dans la mare n'aura t-il été qu'un leurre pour permettre :

Ou de préparer le terrain
Ou d'occuper l'esprit en zoomant sur un problème ... Ainsi on peut faire passer d'une façon inaperçue d'autres réformes que le gouvernement souhaiter vraiment voir appliquer ?

Docteur Eric CAMPION


Sixième risque ! Par Richard HASSELMANN

Le gouvernement qui n’est plus à une faute de communication prés, a décidé de baptiser 5 em risque, le risque dépendance. Pour notre part, nous aurions continué à parler de branche, car pour nous, aux côtes des branches maladie et accident du travail, la retraite et surtout la famille, ne sont pas des risques, mais au contraire des chances.

Pour Libr'acteurs, la Famille est une priorité, et c’est en ce sens que nous allons faire des propositions pour une politique volontariste de l’enfance, de la petite enfance et de la mère de famille. S’il y a un vrai risque c’est la dégradation du cadre éducatif de notre jeunesse. Là n’est pas, dans l’immédiat, notre propos, nous y reviendrons.

Dans l’instant, les menaces qui pèsent sur notre système de santé constituent un vrai risque. Le risque de voir rompre les solidarités, dans le premier domaine ou elles doivent s’exercer, la santé du plus grand nombre.

Nous redisons avec force, et nous l’avons écrit très tôt, LA SANTE EST UNE DEPENSE SUPERIEURE, son coût qui croit plus vite de le PIB et ne se discute pas. Ce qui doit être sur la table, c’est le socle de biens et services dont doit jouir, a minima , la population, la qualité et la répartition territoriale de cet ensemble, le financement et le pilotage du système.

S’agissant du socle des actes, médications et services, nous attendons avec impatience de voir la HAS (haute autorité de santé) publier la liste de ce qui sera considéré comme ayant une valeur (service) médical pertinent.

Au plan de la répartition, il faut sans doute, réguler le droit d’installation des professionnels de santé, ou à tout le moins pénaliser fortement, ceux qui vont des choix d’implantation liés à la zone de chalandise et au potentiel fiscal.

A cet égard, la suppression immédiate du secteur 2 s’impose, assortie d’une revalorisation sensible du « C » (consultation) et du « CS » (consultation spécialiste)

Restent financement et pilotage !

A ce niveau Libr'acteurs a beaucoup à dire. Quand on entend les balivernes de "pseudo spécialistes", prompts a accéder aux médias, il y a de quoi hurler.

La Cour des Comptes et le Sénat), a produit un rapport d’où il ressort que la gestion des organismes complémentaires (24% en moyenne) est dispendieuse, la ou les Caisses de Sécurité sociale affichent de l’ordre de 6%. Annoncé comme cela c’est frappant, sauf à corriger, de l’assiette des cotisations qui tombent automatiquement dans le budget CNAM, de l’absence de concurrence qui génère des frais de communication et de nombreuses actions dans la cité, auxquelles ont voit rarement les CPAM s’associer.

Les organismes complémentaires (OC), ce sont les Assureurs capitalistiques, les Institutions paritaires syndicalisées et enfin et surtout, un certain nombre de Mutuelles, les vraies, interprofessionnelles et libres, dont le modèle économique mériterait d’être vraiment mis en exergue. Les meilleures, celles qui ne jouent pas au gigantisme, et restent sur leur cœur de métier, gèrent avec 11 à 12% toutes charges confondues.

C’est là qu’intervient le pilotage du financement.

La santé doit être financée, par la solidarité globale, et en ce sens la CSG doit être étendue à tous les revenus, et non déductible en totalité. Le produit de cette CSG, régionalisée pour tenir compte des disparités locales d’exigences en matière de soins et services, doit être mis à la disposition des Régions, via le cas échéant des futures Agences régionales de Santé (ARS).

L’exécutif régional, en proximité et représentation démocratique, est mieux indiqué que les actuelle CPAM, pour piloter la prise en charge des frais de santé ,pour organiser les réseaux de professionnels et pour faire jouer la pédagogie et la prévention.

Un citoyen, éduqué et averti en matière de santé, dés son plus jeune âge, saura avec le temps, trier le bon grain de l’ivraie entre les professionnels de santé. Un citoyen acteur de sa santé, c’est décider de peser sur la demande, pour en faire le messager lucide vers l’offre.

Le lecteur comprendra dés lors que nous regardions avec attention les gesticulations portant sur les ALD, le dentaire, l’optique, les dépassements d’honoraires, car toute mesure purement comptable, outre qu’elle nie l’évidence de la dépense économique supérieure, est porteuse de la plus insupportable ségrégation, celle qui se fait par l’argent !


Richard HASSELMANN
Président de Libr'acteurs


Sources et crédits
MACSF- Installation libérale du médecin
Sénat
Ministère de la Santé de la jeunesse et des sports

mercredi 9 janvier 2008

A comme Autorité

L’attitude du Président de La République, son style, sa gestuelle, en un mot son comportement général, conduisent certains a regretter que la majesté qui s’attache a une fonction acquise au suffrage universel direct, soit a ce point dénaturé.

Je crois, qu’il s’agit là, comme dans « SECOND LIFE » d’un avatar, qui permet de vérifier une tendance autrement plus profonde.

Il y a quelque années, Régis DEBRAY, avait attiré l’attention sur notre époque, la première de l’histoire de l’humanité, ou la jeune génération enseigne aux anciens les rudiments et techniques de la modernité : Internet et la micro-informatique. Certes, mais est-ce ce qui explique la perte de reconnaissance, du Père, du maître, de l’élu, du patron ?

Sans y prendre garde on a vu sombrer, l’image de l’instituteur, du Curé, du Percepteur et même du docteur. Il ne s’agissait pas d’autorité au sens d’obéissance, mais au sens de reconnaissance.

C’est là qu’il faut œuvrer, une autorité doit être reconnue et légitime, pour pouvoir être entendue et respectée. Les AUTORITES, dégradées doivent donc s’interroger sur elles mêmes. Qu’ont-elles fait ou pas fait, pour être tombées et piétinées ?

Introspection salutaire qui va être douloureuse, mais qui va révéler les voies d’un retour à un meilleur équilibre. Tout est lié, la démocratie trouve son fondement sur la reconnaissance des élites ou des élus.

Si nous pensons qu’il y a lieu de forger un nouveau référentiel de valeurs, c’est pour pouvoir repartir vers l’avant.

Si l’on veut que nos enfants et petits enfants, qui nous apprennent la micro-informatique, ou l’art du SMS, nous reconnaissent une autorité, il faut que nous puissions lister les valeurs qui nous sont chères, et pourquoi elles le sont.

Faire autorité, ce n’est pas déployer des forces de l’ordre, c’est faire montre d’exemplarité, pour être respecté.

Exemplarité, fondement de la démocratie, nous y revenons encore !


Richard HASSELMANN

Crédit image
Gerhard Munthe

mercredi 12 décembre 2007

L'exemplarité comme mode de gouvernance... et art de vivre !

Dans l'entreprise, le monde associatif ou le sport, l'exemplarité est l'un des principes fondamentaux du management. Tout leader, tout entraîneur qui veut emmener son équipe vers un sommet, au prix parfois de sacrifices et à travers une route difficile semée d'embûches, sait que son équipe et lui font partie du même bateau, et qu'il ne peut pas réussir seul, sans partage des joies et douleurs.

Il devrait en être de même en politique. Mais la classe politique de notre pays ne semble toujours pas l'avoir compris. Au lieu de se sentir en symbiose avec le peuple, elle se sent « au-dessus », ou « à part ». Certains parlent d'une « France d'en haut » et d'une « France d'en bas ». D'autres regrettent que « les Français ne les comprennent pas ».

Le résultat est patent : le fossé se creuse entre les citoyens et les responsables politiques, qui ne leur ressemblent pas et ne vivent pas comme eux. Cela entraîne aussi une cohésion sociale de plus en plus fragile, le règne de tous les égoïsmes, et, au bout du compte, l'inefficacité de l'action politique.


Ainsi, si le Gouvernement et la majorité parlementaire avaient commencé par remettre en cause le régime de retraite bien spécial des députés pour expliquer aux Français que l'enjeu est non seulement la sauvegarde de leurs retraites, mais aussi et surtout l'expression d'une équité et d'une solidarité intergénérationnelle, alors il est probable que les actuels bénéficiaires de régimes spéciaux de retraite se seraient montrés plus enclins à accepter la réforme. Peut-être même n'auraient-ils pas (ou peu) fait grève, forts du constat que les politiques se la sont d'abord appliqués à eux-mêmes, démontrant alors l'importance de l'intérêt général (et donc individuel) de long terme par rapport à l'intérêt catégoriel et personnel de court terme.

De même, en s'attribuant une augmentation de salaire de 140% avant même d'avoir réussi à apporter à l'ensemble des Français une augmentation effective de leur pouvoir d'achat et de leur niveau de vie, le Président de la République commet une grossière erreur : celle de ne pas s'appliquer à lui-même le principe de salaire au mérite qu'il défend pourtant avec véhémence. Je ne vois pas bien comment des sacrifices pourront ensuite être demandés et acceptés par les Français après une telle incongruité. Car ne nous leurrons pas : nous ne créons toujours pas suffisamment de richesses pour financer notre modèle social, les inégalités augmentent et la dette publique continue de croître.

Il en commet une autre : celle de se désolidariser des Français au prétexte que les autres chefs d'Etat seraient mieux payés que lui. Or, il oublie que les Français subissent ce même décalage : alors que la productivité de nos salariés est jugée meilleure que celle de leurs homologues de bon nombre de pays développés, leurs revenus nets n'ont pas véritablement augmenté... Cette situation s'explique par le fait que nous avons amélioré la productivité de nos travailleurs en écartant progressivement du marché du travail les personnes « jugées » comme les moins productives (jeunes, seniors, personnes peu qualifiées,...).

Le résultat est que notre richesse produite par habitant est, elle, inférieure à bon nombre de pays. Il me semble que cette situation doit être assumée collectivement et que nous devons tenter d'y remédier. Je ne vois pas en tout cas pourquoi notre Président ne l'assumerait pas autant que ses concitoyens...


Etre exemplaire ne signifie pas être parfait. Personne ne l'est. Tout comme personne ne détient la Vérité absolue. Pour moi, l'exemplarité recouvre deux choses : d'une part, s'appliquer à soi-même les principes que l'on propose (a fortiori ceux que l'on exige des autres !). Il s'agit tout simplement de mettre ses actes en cohérence avec ses paroles. D'autre part, c'est montrer l'exemple, le chemin à suivre. Les grands leaders jouent indéniablement un rôle de guide, souvent complété par un rôle de coach, développant ou faisant émerger tous les talents qu'ils détectent autour d'eux.

Il y a bien sûr un écueil à éviter : celui qui consisterait à se transformer en « donneur de leçons » et à emmener les autres dans une voie unique que l'on considèrerait comme la seule voie juste et raisonnable. On tomberait alors dans le dogmatisme, voire le fanatisme.

J'invite simplement le citoyen à s'engager et à vivre pleinement son engagement. Le bon chemin est celui auquel on croit. L'éclairer de ses comportements en harmonie avec ses convictions suscitent l'intérêt et la légitimité. Le présenter et proposer de le suivre est un acte d'ouverture créateur de liens humains.

Et si cela devenait un nouvel art de vivre ?


Lionel Lacassagne


Crédit et copyright image
JUL