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jeudi 30 juin 2011

Nous fabriquons des naufragés !

Les défis à relever méritent notre colère, lorsqu'on voit la faiblesse des moyens mobilisés, et l’indifférence des politiques et du citoyen « ordinaire »

La vraie question est de cerner les causes qui conduisent à fabriquer autant de naufragés qu’il convient désormais de secourir !

Etre plus sociaux, plus solidaires c’est bien. Mais il faut aussi et peut être, d’abord débusquer les prédateurs qui se cachent dans les plis de la finance transnationale, avec la complicité de la presse, de la télévision, de la publicité et de cette « élite de caste » oligarchique.

Il vaudrait mieux parler d’instruction publique et non pas d’éducation nationale qui laisse sur le bas côté une cohorte de frustrés sans formation ni diplôme.

Le temps n’est plus à de simples modifications mais bien à un bouleversement de notre façon de penser, de vivre, d’agir avec de nouveaux repères.

C’est à une sorte de révolution qu’il faut penser, une révolution par le mot et le message qui doit être plus violent, plus comminatoire, de manière a ce que la gravité et l’urgence du présent, pénètre la conscience du plus grand nombre de citoyens inquiets de l’avenir de leurs enfants et petits enfants.

Néanmoins, ne soyons pas naïfs ! Il conviendra toujours de veiller à ce que « le politique » professionnel, cumulard de mandat, ne tente pas de récupérer cet élan, pour pouvoir continuer…. comme avant !


Jacques BRILLOT

vendredi 24 juin 2011

Les mots sont-ils vraiment « la matière première de la politique » ?

« Les mots sont la matière première de la politique » : Cette phrase, est celle d’un agrégé de lettres, responsable d’un mouvement politique, qui expliquait que : le centre ne doit pas se concevoir comme un espace géographique, mais comme l’expression d’un concept démocrate. Diantre !

Par quel mystère, se situer au centre de l’échiquier politique signifie-t-il être démocrate, à croire que les autres qui se situent un peu plus sur les bords ne le sont pas ?

Miracle de la dialectique qui permet de toujours, de se trouver du bon côté du manche. Car s’il est un mot qui ouvre les portes du nirvana politique, c’est bien celui-là. Si l’on pose que « plus démocrate que moi, tu meurs », par extension naturelle, le contraire signifierait « moins démocrate que moi, tu vis » on atteint vite, la limite de la portée des mots.

Ce qui nous anime, vous le savez, amis lecteurs, c’est l’impérieuse nécessité de réformer les pratiques, il s’agit d’un chantier énorme quand on mesure que tout est connivence.

Le Prix « Humour et politique 2011 » a été décerné à Laurent Fabius pour cette phrase, qui nous étonne : « Mitterrand est aujourd'hui adulé, mais il a été l'homme le plus détesté de France. Ce qui laisse pas mal d'espoir pour beaucoup d'entre nous » Si ça peut faire rire les journalistes, ce n’est pas notre cas ! Ces mots contiennent une telle dose de cynisme, que l’on comprend le rejet des citoyens, pour ces vieux routiers de la politique, pour qui tout fait vendre, y compris le désespoir de leurs concitoyens.

S’il est bien une corporation qui vit des mots, c’est celle des journalistes, censés restituer avec le plus d’objectivité possible, la réalité qui nous entoure. La connivence de ces professionnels de l’information, avec les professionnels de la politique, a atteint des sommets insupportables, au moment de l’affaire DSK. Lorsqu’à leur devoir d’investigation, ils ont opposé le respect de la vie privée. Il serait intéressant qu’ils publient les réactions des victimes, et leur offrent avec autant de complaisance, des tribunes d’expression.

Autre mal, autres mots, l’UMP critique avec véhémence la primaire socialiste qu’ils soupçonnent de « flicage » alors que les procédures auprès de la CNIL ont été respectées. Ils avaient moins de pudeur, lorsqu’il s’agissait du ficher EDVIGE, ce qui prouve bien, comme l'écrivait Voltaire ( pas Zadig et Voltaire chers à Frédéric LEFEVRE) « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » qu’on est en pleine confusion.

C’est la démonstration, qu’aux mots on fait dire tout et son contraire. A l’exception de formules choc comme « casse-toi pauvre con », enfin un moment de sincérité, et qu’il devient difficile de faire confiance à ceux qui les prononcent. Ce n’est pas Jacques CHIRAC qui nous démentira, soupçonné « d’humour corrézien » à l’encontre de son successeur, mais plus surement convaincu d’avoir couvert des emplois fictifs, lorsqu’il était maire de Paris.

Employer des mots dans un but fallacieux ne constitue pas un délit, mais un déni de démocratie et un inacceptable mépris du citoyen à qui, l’on explique : qu’ils sont la matière première de la politique, et qu’il ne faut pas les prendre, au-delà des ambitions immédiates, qu’ils recouvrent. Les politiques seraient bien gênés, si leurs promesses étaient prises au pied de la lettre.

Le fonctionnement des institutions s’en ressent car « tout mandat impératif est nul » et une immunité permet à l’élu de ne pas respecter le contrat moral, qu’il a passé avec ses électeurs, et de continuer à briguer, sans vergogne, de multiples mandats. II lui est permis, également, de changer d’étiquette, en cours de mandat, sans avoir à démissionner ou ... à justifier les raisons de ce choix.

Force est de constater que nous sommes pris en otage, par une oligarchie qui s’est arrogée le privilège de décider de ce qui est bon ou mauvais pour nous, sans nous consulter et sans avoir à rendre compte.

Tant que le politique, de connivence avec le journaliste complaisant, distillera des petites phrases pour faire jaser dans le landerneau, le débat sera faussé. Faut-il le déplorer ? C’est évident ! Et le temps est venu, pour les citoyens, de faire obstacle à ces discours de convenance, avec leur bulletin de vote et de redevenir : Acteurs de leur destin.

Nous aimerions rappeler à ces individus verbeux et pas toujours vertueux une maxime attribuée à Confucius : « lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté »


Les LIBR’ACTEURS.


Crédit photo
Le Tiers Livre

vendredi 10 juin 2011

Double nationalité et double jeu !

Nous avons fondé l'association LIBR’ACTEURS, il y a quelques années et POLETHIQUE mouvement politique, très récemment, sur une conviction absolue : REOXYGENER LA DEMOCRATIE, par l’éthique, la pédagogie et l’engagement.

Ceux qui nous font l’amitié de nous soutenir et de nous lire savent, que cette conviction forte, se nourrit de nos observations, qui livrent depuis quelques temps de dérives inacceptables.

L’actualité 2011, nous donne raison, mais nous sommes également attentif aux excès de la montée d’une sorte d’ordre moral, terreau du sectarisme, et du « lumpen » fascisme.

Dans ce registre, dans la chaleur d’un printemps qui pose question car il ressemble à l’été, dans le brouhaha ambiant des dérives morales des élites, nous pointons une saillie relative a la double nationalité, qui fleure bon le double jeu et le « jeu de tous bois » pour abuser le citoyen.

En gros et pour faire simple : « On est français et uniquement français ou on ne l’est pas ! » Dit comme cela c’est séduisant pour le plus grand nombre, qui ne dispose pas du contexte, des réalités chiffrées et des effets induits.

Quel est le risque ?

Sans parler des binationaux français qui vivent à l’étranger et sont des ambassadeurs au quotidien de nos valeurs et de notre culture, en quoi la bi- nationalité menace-t-elle ?

Notre sécurité individuelle ou collective
Notre lien social
Notre économie

En rien vous en conviendrez, sauf à penser que les binationaux cumulent ici et ailleurs des avantages et on peut y veiller, ou les regarder comme des ennemis de l’intérieur, dans un délire paranoïaque qui mérite d’être soigné.

En fait, cette question renvoie à la seule et vraie question : DROIT du SANG ou DROIT du SOL ?

C’est sur cette interrogation qu’il convient de se positionner, et qui conduit simplement à dire que celui ou celle, né de parents de nationalités différentes a la double nationalité, en quelques lieu qu’il soit né.

On peut alors proposer, qu’a sa majorité, il doive exercer un choix en 3 options, la nationalité du père, celle de la mère, ou choisir le pays qui l’a vu naître.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, et ne pas laisser là comme dans d’autres domaines, le citoyen être acteur de son destin.


Richard HASSELMANN


Crédit et copyright image
Rue89

jeudi 9 juin 2011

Présidentielles : Pourquoi ne pas élire un inconnu en 2012 ?

Provocation, utopie, urgence démocratique? les trois mon général serions-nous tentés de répondre à cette question ... iconoclaste.

En fait, ce billet répond à un article paru dans Rue89 dont le titre est : 2012 un candidat « normal comme Hollande peut-il être élu ? qui a d'abord suscité notre étonnement, puis notre ire. En effet, lorsqu'on on lit, tout de suite en-dessous du titre, la phrase suivante : Le socialiste se targue d'être un candidat « normal ». Efficace, ou ne faut-il pas être un peu fou ou mégalo pour devenir président ?

Les rédacteurs de 1958 avaient bâti une constitution, à la mesure de la personnalité du général de Gaulle, qui renforçait les pouvoirs de l'Exécutif, pour ne pas reproduire les errements de la précédente. Mais, c'est le référendum de 1962 qui a changé radicalement l'esprit des textes, en instituant l'élection du Président de la République, au suffrage universel.

Et, depuis ce temps, de réforme en réforme, la France est devenue un pays où le Président élu, a presque autant de pouvoirs qu'un monarque absolu ... la dynastie en moins !

Et c'est vrai qu'un tel pouvoir peut rendre fou n'importe qui. C'est d'autant plus évident, quand le « mégalo » qui brigue la fonction est persuadé qu'il a : rendez-vous avec la France, et que son élection est « normale »

Nous sommes loin de la définition d' Abraham Lincoln : « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » Tout cela du fait et par la faute d'une oligarchie, qui a transformé l'électeur en un fonds de commerce, durablement rentable.

Lorsqu'on regarde les candidats putatifs à cette élection, on voit Messieurs : Sarkozy, Hollande, Mélenchon ou Mesdames : Aubry, Royal, Le Pen, toutes et tous tombés dans la marmite dès leur jeunesse, voilà plus de trente ans. A côté d'eux, les deux challengers écologistes, donnent l'image de perdreaux de l'année, qui ont atterri par malchance dans le marigot, et paraissent presque trop normaux, par rapport aux autres.

A l'opposé de la normalité de Monsieur Hollande, son concurrent direct, le Président sortant répond : les électeurs veulent « de l'épicé, du vrai tempérament et des vraies idées » Heureusement, un sondage récent remet les pendules à l'heure : les Français attendent quelqu'un qui soit « honnête, sincère, à l'écoute », mais pour nous ce n'est pas suffisant.

Ce que nous attendons d'un Président, c'est qu'il prenne des mesures simples pour réoxygéner le fonctionnement de la vie publique ! A commencer par faire voter une loi interdisant ou réglementant très strictement le cumul des mandats.

Interdisant plus de deux mandats consécutifs dans la même fonction;
Obligeant les élus à fournir un bilan détaillé de leur action pour obtenir un quitus, et surtout : Supprimant l'immunité parlementaire et présidentielle.

Bref, qu'il se considère et se comporte comme un citoyen normal !

A notre connaissance, aucun des candidats déclarés n'est prêt à faire adopter ces réformes qui nous paraissent fondamentales. Dans ces conditions : « Pourquoi ne pas élire un inconnu en 2012 ? »


Bernard MALAGUTI

mercredi 1 juin 2011

"Affaire DSK" : le train de la justice ... ne sifflera pas trois fois !

"Le train sifflera trois fois" : Nous connaissons tous ce film incarné par Gary Cooper : Un shérif sur le point de rendre son insigne, apprend qu’un individu qu’il avait fait arrêter quelques années plus tôt, revient ce jour-là par le train pour se venger.

Face à la nature humaine et ses petites lâchetés, le shérif refuse de quitter la ville, et se retrouve seul, pour affronter le bandit et ses acolytes, qu’il finit par tuer. Il quitte alors la ville, sans un regard pour ses habitants.

Quel parallèle avec Dominique Strauss-Kahn me direz-vous ? Tout dans cette affaire rappelle ce film, qui incarne à la fois : la grandeur de l’Amérique, ses héros et la lâcheté humaine.

Que voit-on d’abord, une dépêche annonçant que le directeur du FMI a été interpellé, dans un avion en partance pour l’Europe, sur l’accusation d’une femme de ménage, d’un hôtel new-yorkais. Femme à qui il aurait imposé des violences sexuelles.

C’est l’Amérique de Gary Cooper. La police enquête sans se soucier de qui elle arrête. Une femme de ménage noire a les mêmes droits que n’importe qui, et un juge décide de placer notre compatriote en détention. Tout cela filmé en technicolor et projeté sur toutes les chaines de télévision nationales et internationales.

Et c’est l’explosion médiatique, le premier jour, on entendait bien les déclarations d’amitié pour DSK, les doutes exprimés par ceux qui disaient le connaitre, mais les images d’un puissant menotté comme un vulgaire voleur de poule déchainent une nuée de réactions pour certaines à la limite de la décence. A bien y regarder, exit Gary Cooper, mais sus a cette Amérique qui en veut aux français.

Voilà pour le premier round, ou l’on observe que la France pays de la démocratie et des droits de l’homme s’étonne que dans ce pays de sauvages sans culture ni histoire, on traite tous les citoyens sur un même pied !

Arrive, heureusement, la seconde phase. Celle où le système judiciaire américain fait la part belle à l’argent et autorise :

Que l’on change de stratégie,
Que l’on négocie des arrangements,
Que l’on démolisse à coups de dollars la personnalité de la victime au point Qu’on la transforme en agresseur,
Que les preuves qui accablent l’accusé peuvent se retourner contre celle qui a souffert en imaginant, l’hypothèse a été évoquée, un « rapport consenti »

Là on retombe sur ses pieds, la finance reprend la main, cette même finance qui dicte sa, loi aux politiques, instrument de compromis ou de compromissions !

Que diront les zélateurs d’hier, ceux qui criaient au complot ?
Comment réagiront les médias qui « savaient » et se taisaient pensant que la vie privée s’arrête à la porte de la chambre à coucher et ... préfèrent hurler avec la meute ?
Que diront les citoyens ordinaires qui constateront une fois de plus que l’argent et la justice font bon ménage ?

L’Amérique n’est pas un pays où le train de la justice siffle trois fois .

Reste la France, où cette affaire laisse un goût de cendres et qui révèle, que pour conquérir le pouvoir, le garder avec les mandats et menus avantages qui s’y attachent, l’oligarchie partisane de droite de gauche ou du centre, en solidarité objective avec les grands médias, couvre du voile du secret et de l’ignorance des faiblesses porteuses de dangers pour tous.

Il ne s’agit pas ici de jouer les pères la vertu, mais l’amiante, le sang contaminé, le MEDIATOR® et sans doute TCHERNOBYL participent de cette même culture du secret gardé entre quelques sachant.


Richard HASSELMANN

lundi 18 avril 2011

Hors de l'enclos !

A un an de la présidentielle, tous les médias, les sondeurs, et autres politologues avertis, nous organisent une galerie de portraits des candidats potentiels.

Alors que scrutins après scrutins, l’abstention, les votes blancs ou nuls, ou pire la non inscription sur liste électorale privent les élus de toute légitimité, les oligarchies partisanes, dans une solidarité objective avec les médias et les lobbies, imposent une grille de lecture convenue et confortable.

Nous avons les candidats d’extrême droite, de droite, du centre, de gauche et d’extrême gauche.

Nous observons, que la sensibilité « écologique », revendiquée par tous, est rattachée au centre, ou à la gauche, suivant le profil de son porte drapeau.

Depuis des années LIBR’ACTEURS invite le citoyen acteur de son destin, à sortir de l’enclos, dans lequel on veut le contraindre.

Ces clivages, sont datés, ils rassurent et confortent tous ceux qui font métier de la politique, cumulent les mandats et encombrent depuis des décennies notre vie démocratique.

Nous invitons nos sympathisants et nos lecteurs de plus en plus nombreux à refuser cette grille de lecture, désormais sans objet.

Le (la) bon(ne) candidat(e) sera celui qui, appliquant une lecture réaliste, sera AILLEURS ! Ailleurs, c'est-à-dire DEVANT, avec le regard tourné vers l’avenir et notre jeunesse. Le candidat, qui à l’écoute du terrain, comprendra l’appel de la majorité des citoyens.

Cet appel est simple :

L’emploi pour le plus grand nombre, cet emploi qui permet d’être considéré, de fonder une famille, d’avoir un logement, et d’apporter sa pierre à la croissance économique du pays.

Un logement, une famille avec des enfants éduqués, dans un contexte de sécurité, qui élimine la chasse aux boucs émissaires.

Voilà les ingrédients d’un projet, ou l’on retrouve tous les déterminants de la bonne santé individuelle et collective. Cette santé, bien le plus précieux de l’individu, qui dépasse le symptôme ou la pathologie, pour toucher en amont, l’absence de menace, et génère le « BIEN ETRE RESSENTI »

LIBR’ACTEURS est désormais puissamment engagé, directement ou par le biais d’autres cercles, et va faire entendre cette « petite musique ».

Le nouvel élu que nous appelons de nos vœux, se fera donner des parlementaires, porteurs de mandats uniques pour une mise en application sans faiblesse.

L’emploi passe par un nouveau modèle économique, tiré de celui en vigueur dans l’économie sociale et solidaire. Ce modèle privilégie, la proximité, la cohabitation harmonieuse entre un capital vertueux et patient, et un salariat impliqué car respecté. Ces deux partenaires doivent s’attacher à la production de produits et services, attendus par le citoyen consommateur, lui même associé en proximité.

En un mot comme en cent : LE BIEN ETRE D’UN PAYS, LA SANTE INDIVIDUELLE et COLLECTIVE, commandent de jouer sur ses déterminants : L’EMPLOI, LE LOGEMENT, L’EDUCATION et la SECURITE.

Derrière chacun de ces mots, avec une vision prospective à l’aune de la conscience de la terre, et des enjeux supranationaux, nous avons des mesures, a soumettre.

Il nous reste à trouver notre héraut, car nous ne le repérons pas dans la galerie de portraits que l’on voudrait nous imposer.


Richard HASSELMANN


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Dreamstime

mercredi 30 mars 2011

La pantalonade a assez durée !

A l'issue de ces élections cantonales, nous appelons tous ceux qui a nos côtés, de plus en plus nombreux, plaident pour une autre démocratie, à se mobiliser pour proposer autre chose, dans les respects des institutions. Il y va de la stabilité du pays, et de la survie de notre démocratie.

Si le choix des responsables ne se fait plus par les urnes, si l’élu ne représente plus qu’un citoyen sur 10, alors les décisions seront prises ailleurs, dans des conditions encore plus sujettes à caution.

A l’heure, des printemps arabes, à l’heure ou des peuples entiers se servent de leurs vies pour accéder à la démocratie, la France, Pays des droits de l’homme et des lumières, s’enlise dans l’abstention et le rejet du jeu politique en place.

Nous estimons que la pantalonnade a assez duré, il est désormais urgent de mobiliser toutes les bonnes volontés pour obtenir ce que nous demandons.

Non cumul de certains mandats, mise en place d’une longévité politique cantonnée, élaboration d’un statut de l’élu novateur, c’est un minimum.

Mais l’actualité électorale nous conforte dans la conviction que le temps est venu d’aller encore plus loin, en imposant la prise en compte du vote blanc, et aussi en évoquant la piste du vote par points.

Par le biais de l’association et du mouvement politique que nous portons, nous allons initier dans toutes la France des cercles de réflexion et d’action sur cette seule thématique, pour en faire une question incontournable en 2012.

Que tous ceux et celles qui y voient un intérêt se fassent connaître sur notre adresse mail (voir : nous contacter), ou sur le site de POLETHIQUE, seul mouvement politique bâti sur cette unique ambition préalable.

Rappelons ici, pour bien situer les idées ce qui suit :

Les votes BLANCS et NULS sont comptabilisés lors des dépouillements, mais n’apparaissent pas dans la restitution : INSCRITS/VOTANTS/EXPRIMES. Exprimés cela veut dire ensemble des bulletins moins les blancs ou nuls, et donne à penser que ce n’est pas une véritable expression de vote.

Manipulation évidente car le vote BLANC (simple bout de papier blanc glissé dans l’enveloppe) comme le vote NUL (bulletin annoté ou déchiré inséré dans l’enveloppe) sont des manifestations fortes. Des citoyens font l’effort de se déplacer pour manifester un rejet ou un refus des candidats et des choix proposés. Nous concédons que certains bulletins nuls, du fait d’une annotation manuscrite (encouragement) doivent être regardés avec lucidité.

Il reste que pour l’essentiel, ne pas considérer le poids du BLANC ou NUL et ne pas lui accorder une représentation est un vrai déni de démocratie.

Reste l’ABSTENTION, qui est le fait du citoyen qui ne participe pas ou plus. Ce citoyen qui ne se déplace pas, qui ne signe pas la liste d’émargement et qui donne ainsi a penser qu’il rejette tout le système.

L’importance grandissante de cette typologie de comportement, qui touche l’électorat jeune est inquiétante, et pose la question de la légitimité de l’élu porté aux affaires avec des scores souvent inférieurs à 10 % de la population (abstention et non inscrits).

Voilà les chantiers que nous avons engagés depuis quelques années, l’actualité nous donne raison, nous comptons sur l’imagination et la participation du plus grand nombre pour élaboré avec calme et pondération un vrai projet démocratique pour demain.

Richard HASSELMANN

lundi 14 mars 2011

Empoisonnement !

L’actualité fait bien les choses et offre, l’occasion de souligner le sens de notre combat. JUGEZ-EN !

*A l’heure du désamour de plus en plus évident entre le citoyen et une certaine politique.

*A l’heure ou la cacophonie ambiante laisse craindre au mieux l’abstention et au pire un vote extrémiste.

*A l’heure ou le quotidien des français est de plus en plus difficile.

CANAL+, programme un documentaire accablant sur les modes pervers de financement d’un parti politique Il en ressort que c’est le locataire d’un logement social qui IN FINE par des charges locatives majorées supporte le poids de l’appétit financier et de l’ambition politique de certains !!!!

FRANCE 5 affiche une émission, « C DANS L’AIR », qui pointe une certaine idée de l’éthique politique à Marseille. Il apparaît, entre autre que des espaces, écologiques sensibles, sont préemptés sur ce critère……pour finir en décharge publique « privée »

Dans le même temps, FONDAPOL met en lumière deux ouvrages qui traitent des ingrédients pour une démocratie renouvelée. « Retour du Tirage au sort » (Gil DELANNOI) et « Compétence morale du peuple » (Raymond BOUDON).

Tout est dit, il y a désormais une priorité absolue à éradiquer des mandats électifs tous les candidats, qui ont de prés ou de loin trempés dans les magouilles partisanes et portent un ou plusieurs mandats depuis plus de 10 ans.

Qu’on ne vienne pas ici se draper dans des pudeurs de vierges, en essayant de trier le bon grain de l’ivraie. Il ne s’agit pas du trop célèbre "TOUS POURRIS", mais sans doute des "ANIMAUX MALADES DE LA PESTE"

Nous sommes face a une épizootie qui touche depuis des années un cheptel politique consanguin, et donc affaiblit. Un cheptel d’individus qui se, confortent l’un l’autre pour rester dans l’assiette au beurre, par de là les antagonismes politiques affichés pour la galerie et par le biais de petits arrangements entre amis.

Nous soutiendrons aux prochaines cantonales en région parisienne quelques candidats, et allons communiquer ce « coup de gueule » à la majeure partie de tous ceux et celles qui vont briguer un mandat.

Un seul mandat, non renouvelable, une longévité politique cantonnée à 10 ans, voilà nos premiers remèdes, pour redonner sens et confiance a notre démocratie.

Convenez que c’est facile et raisonnable, nous sommes prêts a en débattre avec tous ceux et celles qui le souhaitent. Beaucoup d’idées reçues, et de contre vérités seront ainsi utilement évacuées, dans un domaine que nous étudions de puis de longues années au sein de LIBR’ACTEURS.


Richard HASSELMANN

jeudi 3 mars 2011

Pacte civique ou pacte démocratique .. même ambition !

Les lecteurs fidèles de LIBR’ACTEURS ont pointé avec juste raison ma forte implication dans la création de Poléthique, qui complète a mes yeux un parti comme CAP21, en centrant la démarche sur un seul objectif.

Vous trouverez, ci-dessous le billet publié sur le site polethique.fr

" Les fondateurs de Poléthique notent avec joie la floraison des pactes de toute nature qui annoncent le printemps.

S’agissant des pactes civiques et démocratiques nous sommes au cœur de notre cible, mais nous ne croyons pas qu’il appartient a des politiques chevaux de retour, cumulards et encartés, de traiter de cette question.

En ce cas nous renvoyions le citoyen électeur à DALIDA « Paroles, Paroles, Paroles que tous ces mots ! ».

La très récente enquête du CEVIPOF, vient après de nombreuses autres, ou articles et rapports confirmer le désamour du citoyen vis-à-vis du politique, la montée persistante de l’abstention, et plus grave le sentiment de plus en plus partagé que la simple morale et l’équité ne sont plus des mots compatibles avec notre fonctionnement démocratique.

C’est la raison qui nous a conduit à créer Poléthique, pour commencer par le commencement, et donner demain au pays des citoyens élus, sur un mandat précis, et libres des contraintes partisanes.

Notre démocratie fonctionne sur un non sens : " TOUT MANDAT IMPERATIF EST NUL ! "

En d’autres termes, si vous élisez un Maire, sur la base de son engagement a ne pas conduire votre commune dans un regroupement intercommunal donné, dés qu’il est élu, il peut en avoir cure. Le propre même de la relation MANDANT/MANDATAIRE est fondée sur la faculté dont dispose le MANDANT (le citoyen/électeur) de suivre l’exécution par le MANDATAIRE (l’élu) de la mission confiée et de rapporter ce mandat si le mandataire y déroge.

Dans notre jeu politique actuel la discipline de parti prime sur le mandat confié. Cela explique tous les reniements, les trahisons, et autres menus arrangements.

C’est l’inverse qui est indispensable, et pour pouvoir bien suivre le respect du mandat donné, bien isoler les responsabilités, et le temps consacré à la mission confiée, nous estimons que chaque mandat ne doit pas être cumulé, et que des " reportings " d’exécution doivent être soumis chaque année, et un quitus délivré.

C’est la mission première que s’est donnée Poléthique, premier mouvement qui " politise la démocratie ", et qui fait le pari sur le bon sens du plus grand nombre.

Ce bon sens fondé sur une raison aussi convaincante et qui doit éliminer les arguments contraires.

Le sens commun, cher à Raymond BOUDON (Eloge du sens commun), addition du bon sens de tous, doit conduire a comprendre, que cette démarche est un préalable a toutes autres, même si nous savons que le quotidien commande d’autres préoccupations.

Dés les prochaines cantonales, Poléthique va labelliser ici ou là des citoyens candidats, qui font montre de ce bon sens, les demandent qui nous parviennent en ce sens nous donnent a penser que nous sommes dans le vrai, rejoignez nous en adhérent, en sympathisant, et faites connaître Poléthique dans sa charte, son logo et sa démarche "


Richard HASSELMANN

lundi 28 février 2011

Vous avez dit diplomatie ?

Savez vous qu’il est heureux qu’en 1944 nous n’ayons pas confié a nos propres diplomates le soin de sauver PARIS !

A l’heure ou triomphe au théâtre de La Madeleine, " DIPLOMATIE " la pièce de Cyril Gely, qui reprend la formidable démarche du consul suédois Raoul Nordling (André Dussolier), pour tenter de dissuader Dietrich von Choltitz (Niels Arestrup) de faire sauter Paris avant l’arrivée de Leclerc, nous vivons Tunis, Le Caire, Tripoli ...

Nous vivons le produit annoncé de longue date, de la perte d’une "CERTAINE IDEE" de la France, sacrifiée à la vente de Rafales ici, à l’achat de pétrole là et plus simplement ... foulée au pied par la perte de l’éthique et des valeurs.

Nous vivons aussi en direct, l’effet pernicieux de la pensée unique, du népotisme, et des petits arrangements entre amis. La succession de révélations fait penser au résultat d’un coup de pied dans une fourmilière, cela court dans tous les sens. Un Ministre des affaires étrangères qui perd la notion du temps et du lieu et dont le compagnon s’est pris d’amour pour …la Lybie.

Un ancien Ministre " socialiste " qui démissionne " vite fait " d’un machin qui œuvrait avec la Tunisie et occupait son époux. Un ambassadeur qui confond le QUAI d’ORSAY, avec le Quai des Brumes du cinéma.

Nous vivons enfin et peut être surtout l’urgence et l’impérieuse nécessité qu’il y a à moraliser tout cela, en commençant par le commencement, notre propre fonctionnement démocratique.

Un collectif anonyme de diplomates signe, dans Le MONDE un constat sévère des errements de notre diplomatie. La litanie des reculs, échecs et camouflets est exhaustive, mais les responsabilités sont a partager.

Pour des raisons de consanguinité dans leur recrutement les grands corps de l’ETAT portent également une responsabilité, et ce n’est pas la solidarité affichée avec la JUSTICE, la POLICE ou l’EDUCATION NATIONALE qui trompera le citoyen.

Le Quai d’ORSAY a un recrutement trop univoque, troublé par le seul tour extérieur, pour des hochets ou placards dorés.

Pour avoir eu dans une autre vie, à connaître très précisément le fonctionnement d’ambassade, nous pouvons dire que souvent le représentant de la France, répugne a mettre les mains dans le cambouis local. Toute une série d’attachés, spécialisés sont sensés « connaître », mais nous sommes loin du compte, tant est doux le quotidien dans la majeure partie de nos légations.

« Il n'est pour voir que l'oeil du maître ! » à méditer au moment, ou à l’évidence après la justice, la police, notre diplomatie connaît quelques menus soucis.

Le maître, c’est le collectif des citoyens français, qui doit savoir se redonner des élus, épris de probité et d’efficacité, pour choisir et nommer des fonctionnaires eux-mêmes compétents et dévoués, pour remplir les missions confiées et dont l’élu est comptable, à LA ROCHE MIGENNES comme à TUNIS !!!

La boucle est bouclée, nous revenons à la base, non cumul des mandats, longévité politique cantonnée, rendu de comptes et quitus, éradication du népotisme et des conflits d’intérêts.

Ce n’est pas un coup de chaises musicales avec des vieux chevaux de retour qui nous rassure !



Richard HASSELMANN


Crédit photo
Ambassade de France en Irak

mercredi 22 décembre 2010

"La morale à la place de la politique c'est une révolution" - Albert CAMUS

Des visiteurs internautes qui nous font l’honneur de nous lire se sont interrogés, à juste titre, sur la considération que nous portons au personnel politique et au vote populaire.

Il me paraît utile de revenir, en cette fin d’année, sur un billet que j’ai publié il y a bientôt 3 ans sur ce blog : Le socle de notre démarche est la pédagogie pour rendre " le citoyen acteur de son destin "

Il n’y a pas de libre arbitre s’il n’y a pas de discernement. Cela nous conduit à dire qu’il n’y a pas de vraie démocratie s’il n’y a pas de pédagogie éducative !

Je dis et je redis ici que les égoïsmes individuels, corporatistes ou générationnels sont antinomiques avec l’intérêt général que cherche à servir le processus démocratique.

La rue, la grève, le groupe de pression ne sont pas démocratiques et pourtant ils sont de plus en plus souvent le troisième tour des scrutins nationaux.

Une raison, une seule à nos yeux, l’électeur ne connaît pas les règles, les enjeux, les limites. Il faut expliquer, dire pourquoi le suffrage universel est un bien précieux, comme le sont des élus porteurs de vraies convictions.

Mais il faut aussi dire que ces deux instruments démocratiques doivent être utilisés par des citoyens qui comprennent et replacent la France dans le contexte Européen et Mondial.

Le citoyen doit comprendre que le sondage n’est pas la démocratie, et que si l’on peut admettre des majorités d’idées, on ne peut se coucher devant la démocratie d’opinion.

C’est en ce sens que nous émettons l’idée que notre corps électoral, par manque d’éducation civique, économique et sociale, n’utilise pas au mieux pour l’intérêt général, le suffrage universel direct et le pouvoir que lui confère un bulletin de vote pour le confier à un mandataire digne de confiance :L’élu !

Sans bruit ni tapage Libr'acteurs porte son message, ce sera long mais il faut commencer cette révolution ou le bulletin de vote récompense la morale, l’équité et le simple respect de la conviction et de la parole donnée.

C’est le vœu que nous formons pour l’année qui vient, galop d’essai avant 2012, et dans l’instant, nous souhaitons à nos membres, sympathisants et visiteurs d’excellentes fêtes de fin d’année.


Richard HASSELMANN
Président de Libr'acteurs

lundi 20 décembre 2010

Politique et religion qui instrumentalise qui ?

Aux Nations Unies, lors de la 15e session de la Commission des droits de l'Homme , une résolution : "interdisant la diffamation de la religion" a été votée

Cette résolution a été soutenue par le Pakistan au nom de l'Organisation de la Conférence Islamique (OIC) regroupant 57 Etats censés défendre la solidarité islamique dans les domaines économiques, sociaux et politiques

Les 11 pays minoritaires qui de leur côté, ont défendu la liberté de pensée et d'expression vis-à-vis des religions et ont donc voté contre, considèrent que la rationalité scientifique est une valeur majeure. La tolérance, censée devoir régner dans ces 11 pays ayant des valeurs communes au notre, ne devrait pas conduire à fermer les yeux, sur les menaces que font naître de telles résolutions, non seulement, sur la liberté de pensée, mais sur la laïcité au plan institutionnel (un des piliers de notre République ) et sur l'athéisme au plan philosophique.

Le risque est de dresser des hommes les uns contre les autres !

Quand on constate que certains hommes attaquent délibérément, au nom de leurs valeurs, les valeurs qui sont les nôtres, ne serait il non seulement lâche, mais mortel de ne pas réagir. ?

Danger, pour les rares personnalités libérales qui, dans les Etats de la Conférence islamique, sont emprisonnés et torturés, au nom de la défense de la religion.

Danger pour les scientifiques et les athées aussi, potentiellement menacés, dans les démocraties occidentales.

Car rien n'empêche que des organisations islamiques, s'appuyant sur cette résolution, tentent de criminaliser devant les tribunaux nationaux ou la Cour européenne toute critique de l'islam. Et que, certains juges, s'appuient sur une interprétation large du droit international, pour donner raison à de telles plaintes.

Les défenseurs de la rationalité scientifique, d'une part, les athées d'autre part, mais aussi les hommes et les femmes, soucieux de revisiter la laïcité, devraient trouver là, de quoi se mobiliser en défense de leurs droits.

Là est le conflit de civilisation ! La vigilance s’impose dans cette instrumentalisation du religieux par le politique et du politique par le religieux

A méditer par tous !


Eric Campion

vendredi 26 novembre 2010

Libr’acteurs et/ou Parti Politique ?

En premier lieu nous tenons à remercier, nos lecteurs et sympathisants de l’intérêt qu’ils portent de plus en plus nombreux à notre modeste ambition.

Le corollaire de cette notoriété grandissante, c’est l’impérieuse nécessité de répondre en toute franchise aux questions les plus fréquemment posées.

Il en est-une, logique et légitime, qui prend une certaine acuité dans l’actualité ambiante : POURQUOI LIBR’ACTEURS N’EST PAS UN PARTI POLITIQUE ?

Pour avoir fondé avec d’autres cette association, j’invite le lecteur à relire notre charte, a analyser nos prises de position, a simplement entendre notre signature « Pour un citoyen acteur de son destin ».

Avec nos références, a ARISTOTE et aux fondements de la démocratie, LIBR’ACTEURS est une association, qui entend changer la donne en matière de démocratie, en commençant par la "mère de toutes les réformes" : La fin du cumul de certains mandats et de la longévité politique, assortie d’un statut de l’élu ambitieux et responsabilisant.

Il se trouve qu’au sein de LIBR’ACTEURS, certains ont connus ou connaissent, en interne le fonctionnement convenu et corseté des partis politiques, avec des statuts, ou la démocratie n’est qu’un mot. Beaucoup de nos sympathisants sont rétifs a « l’encartement » et regardent avec suspicion ces appareils, avec des primes aux copains, et des cumulards de mandats déguisés en démocrates.

Il reste que nous ne sommes pas naïfs, et nous savons que dans l’état actuel de notre système démocratique et électoral, le parti politique est le passage obligé, le mal nécessaire, pour tirer le verrou et obtenir les mandats qui nous permettront de passer à la suite.

C’est le parti politique qui conditionne le financement public, c’est lui qui ouvre les médias, il est en fait un "INSTRUMENT". Cet instrument il est ou sera ce que nous en ferons dans notre projet de réforme de notre fonctionnement démocratique. Pour nous le parti est l’outil, mais c’est l’association qui l’alimente en talents et en idées qui est le vrai moteur.

C’est ce que LIBR’ACTEURS va s’attacher a faire valoir dans les mois qui viennent en pesant au sein de partis existants, ou en s’impliquant directement dans la création d’un nouveau mouvement, imprégné de nos valeurs et convictions.

Ceux de nos membres et sympathisants, qui se sentiront aptes à porter un mandat, dans le cadre de nos exigences, trouveront là, le support indispensable. A très bientôt.


Richard HASSELMANN

lundi 22 novembre 2010

2009 - 2010 : Urgences signalées !

LIBR'ACTEURS qui entend rendre le citoyen acteur de son destin s'efforce de puis quelques années de pointer les dérives de notre démocratie, et s'attache a vouloir protéger les lanceurs d'alertes contre tous les lobbies.

Le lanceur d'alerte réagit quand il y a atteinte a la santé ou a la sécurité sanitaire (OGM, MEDIATOR) quand il y a atteinte a la biodiversité ou aux sites, mais aussi quand il y a menace sur l'information démocratique !

A l'heure ou le drame de KARACHI fait l'actualité, nous remettons en mémoire l'alerte que nous lançions en MARS 2009. Notre experience, nos expertises, nous conduisent a penser que rien n'est neutre, a vous de juger. " Mais il y a plus grave, beaucoup plus grave, jugez-en !

" Nous découvrons, avec d’autres, que dans les plis touffus du projet de loi de programmation militaire 2009/2014, en son chapitre VI intitulé « DISPOSITIONS RELATIVES AU SECRET DE LA DEFENSE NATIONALE » , se cache ni plus ni moins qu’une formidable extension du champ du trop célèbre SECRET DEFENSE.

Vous savez cette classification, qui a laissé dans les nimbes du doute et dans ceux de l’impunité les complices de l’assassinat de M.BEN BARKA, ou au plan plus matériel, les heureux bénéficiaires de différentes commissions occultes type FREGATES de TAIWAN.

En son état, ce projet de loi qui est dans sa phase ultime, ouvre la porte à toutes les manipulations et à toutes les dérives.

L’exposé des motifs vaut son pesant de cacahouètes :

« Eviter des atteintes au secret de la défense nationale, résultant de la prise de connaissance d’éléments classifiés, par un magistrat ou un enquêteur n’ayant pas qualité à en connaître ». Que cela est joliment rédigé, en gros cela veut dire que ces juges d’instructions que l’on veut supprimer, ne sont pas fiables, qu’ils laissent les vrais responsables entre eux.

On apprend ainsi que la matière CLASSIFIEE SECRET DEFENSE va être étendue, mais que les lieux et acteurs associés seront également CLASSIFIES. Sans rire, demain EADS, DASSAULT et pourquoi pas DISNEY WORLD pourront être classifiés et donc non susceptibles d’être investigués !!

Cette affaire, comme le fichier EDVIGE, comme l’Affaire PEROL, est grave sur la forme et le fonds. Sur la forme, c’est une nouvelle tentative de passer en catimini, on connaissait les cavaliers budgétaires et législatifs, il faut maintenant surveiller les DRONES. Sur le fonds, c’est une nouvelle entorse au fonctionnement démocratique et transparent de notre pays "

A vos commentaires ...


Richard HASSELMANN

lundi 25 octobre 2010

Mouvements de rue : la vérité

Nous écoutions, il y a quelques jours, avec intérêt les commentateurs nombreux, qui analysaient la situation à la veille de la journée du 19 octobre. Pour LIBR’ACTEURS, la situation est le signe d’une double décadence, celle de la démocratie, et celle du "paritarisme franchouillard", nous allons y revenir.

Au préalable et de manière a évacuer toute ambigüité nous invitons nos lecteurs à relire avec attention ce que nous écrivons depuis longtemps et ce que nous avons dit avant l’élection de 2007 : NUL NE POURRA DIRE QU’IL NE SAVAIT PAS !

Décadence de la démocratie, car sauf erreur l’actuel locataire de l’Elysée a été élu avec une très confortable majorité, face a des concurrents qui prônaient une démocratie participative ou coloriée. La majeure partie de son projet était clairement affiché, s’agissant en particulier des aspects sociaux. Mieux, dans la foulée, aux législatives, le peuple à donner mandat à des godillots, cumulards de mandats, pour donner les moyens d’une telle politique.

Comment aujourd’hui admettre qu’une partie des mêmes citoyens vocifère ?

La réponse est simple, du fait du cumul des mandats, de la longévité politique, de l’absence totale de conviction et de sanction des manquements, le vote ne signifie plus rien.

C’est d’autant plus grave, que le niveau de culture économique et sociale de la majeure partie des électeurs est proche du néant, plus occupés qu’ils sont par les paris en ligne, l’Ile de la tentation ou « Plus belle la vie » !

Décadence du paritarisme, car sauf erreur les régimes de retraite sont gérés par des institutions paritaires, ou siègent à parité……des syndicalistes, ouvriers et patronaux sensés défendre leurs mandants et par le biais d’une gouvernance démocratique peser sur les choix et orientations.

Franchement c’est à pleurer, car pour avoir fréquenté de très prés tout ce beau monde, on comprend mieux l’imprévision et la situation. On pourrait en rire si cela n’impactait pas la vie de millions de salariés et l’avenir des générations futures.

A cet égard nous ne pouvons résister à évoquer la malheureuse sortie de MEDIAPART, qui laisse entendre que la mort du régime par répartition voulue par le pouvoir, servira les intérêts des fonds de pensions capitalistiques, dont l’un des ardents défenseurs, délégué général d’une Institution paritaire est le frère du Président de la République.

S’il fallait un seul exemple de l’imbécilité des uns et des autres nous l’avons : Une institution paritaire, du fait de sa gouvernance est aux mains…….des syndicalistes !

Si un salarié, même le premier d’entre eux peut orienter a sa guise le navire, tout est dit.

Nous sommes bien placés pour redire que la gouvernance du paritarisme, comme celle de la majeure partie des institutions sociales, est un leurre. Un haut management, aux affaires quotidiennes, n’a que faire d’élus désignés par leurs pairs, et souvent incapables de bien comprendre les enjeux.

Il faut donc revoir, démocratie et gestion paritaire de notre protection sociale. Cela passe par la fin du cumul des mandats et l’émergence d’une nouvelle race d’élus, mais aussi par la mise en exergue d’une nouvelle gouvernance de notre économie sociale.

Il reste à trouver l’instrument d’une telle ambition, pour éviter la violence. Ce peut être un mouvement citoyen nouveau, libre de toute attache partisane, nous y reviendrons.



Richard HASSELMANN


Crédit et copyright
Le Point

mardi 31 août 2010

L’identité et l’altérité

Nous sommes interpellés en France et ailleurs à travers le monde, par le problème, voire le danger, que présentent diverses formes d’altérités. Les concepts d’altérité et d’identité sont à la mode en ces temps d’obscurantisme fondamentaliste et de globalisation du monde.

Peut on croire à l’unité de la nature humaine ?

Alors que tous les jours nous renvoient aux dures réalités de l’hostilité que peuvent éprouver les groupes humains les uns envers les autres, en raison de spécificités dites anthropologiques ou culturelles ou encore socioéconomiques

Ne faut il définir les Autres que par leur religion ou leur nationalité, comme nous le faisons si facilement ,et édifier des murs de protection réels ou psychologiques ?

Nous et les autres Les Bons et les Méchants

Notre identité face à leur identité, l’ennemi est reconnu, identifié, le combat peut commencer

Peuple différent, parce que point d’appartenance à la Chrétienté, ni d’apprentissage du latin, ni de filiation grecque …

Un monde en deux catégories : la première, celle des français, des européens, des occidentaux différente de la seconde : orientale.

Nous, les occidentaux, opposés à "Eux", les orientaux,
Nous, occidentaux, très convaincus et très fiers de notre différence – et donc de notre supériorité - par rapport aux orientaux, mais, en même temps, gardant au fond de nous une admiration, mêlée de défiance et de perplexité.

Et pourtant à l’école nous jouiions aux billes ensemble , nous faisions du vélo ensemble, nous allions les uns chez les autres, sans aucun souci du facies de chacun.

Plus tard nous parlions de nos exploits sentimentaux, de nos problèmes philosophiques , de nos chimères politiques de nos projets d’avenir.

Etre chrétien juif ou musulman, occidental ou oriental n’avait aucune conséquence sur la façon dont se nouaient ou se dénouaient les amitiés., en revanche le caractère sérieux ou " déconneur ", l’humour ou la force de la personnalité, la sincérité ou l’ hypocrisie, la confiance ou la trahison , la générosité ou l’ avarice étaient des facteurs de choix.

Est-ce que les différences de nationalités ou de religions séparent plus dans le monde que la sphère des gens riches et celle des gens pauvres, la sphère des gens qui mangent et celle des gens affamés, n’est ce pas là ,la fracture du monde ?

Pourquoi les hommes parlant des langues différentes et ayant des faciès d’une variété infinie se manifestent ils à travers des religions différentes ?

Pourquoi ériger un mur entre chrétiens et musulmans ? Quels chrétiens, les catholiques les orthodoxes, les protestants, les évangélistes ? et quels musulmans : Les sunnites, chiites, ...

Et nous voici prêts à classer

On classe les êtres humains, comme on le fait pour les insectes, les animaux, les végétaux. On considère que la couleur de la peau, la religion – ou même simplement la nuance dans le dogme, la différence de rite et pratique -, la langue, donnent autant de catégories d’êtres humains, censés être essentiellement similaires les uns aux autres à l’intérieur de la case où ils sont classés, mais foncièrement différents les uns des autres suivant la case où l’anthropologie les a hermétiquement enfermés

Et l’altérité, les différences, organisent la vision politique du monde, pour séparer et enfermer les communautés et surtout pour mieux les instrumentaliser

Ne peut-on voir la beauté de la diversité humaine ?

Ne pas voir la beauté de la diversité humaine : celle des opinions, des fantasmes, des caractères psychologiques, des façons de s’habiller, d’être poli ou malpoli socialement et, surtout, d’être riche ou pauvre, d’être ouvrier, paysan ou col bleu, cadre de firme multinationale ou fonctionnaire des Nations Unies, boursicoteur ou capitaine d’industrie, universitaire ou chercheur scientifique, militaire ou pacifiste, religieux ou agnostique, fanatique ou l’esprit ouvert "

Ne peut-on pas affirmer que dans un même "groupe" humain, partageant un même élément de spécificité qu’il s’agisse de la croyance religieuse, de la couleur de la peau, de langue d’expression, du statut social ou professionnel, on trouve la même diversité de caractère et de tempérament que partout ailleurs chez les autres ?.

Eric Campion

vendredi 16 juillet 2010

Gouvernance : Les Libr'acteurs s'interrogent !

Le climat politique et économique est lourd ces dernières semaines. Les Libr'acteurs ont souhaité donner leur sentiment sur la gouvernance actuelle face aux nombreux défis que rencontre notre pays.



Eric CAMPION : " Plus personne n’y croit "

Il suffit de lire, les blogs , les journaux européens. Il suffit d’écouter le désarroi autour de soi !

Ce ne sont pas seulement le président de la République ou le gouvernement, qui sont critiqués, mais l'Etat dans son ensemble. Et au delà, la société, sinon : La nation française.

Plus personne n’y croit, mais qu’y faire ?

Repli extrémiste , rôle de l’armée pour « reprendre les choses en main » ?

Les vices fondamentaux de notre système politique et social, que nous cherchons à nous cacher en affirmant que : " cela a toujours été" et que " le monde fonctionne ainsi " fleurissent tels une plantation de cigue

L'imbrication étroite de l'argent, du politique et de l'administratif est mis en évidence

Derrière les apparences de la neutralité de l'Etat, de l'indépendance du pouvoir, de l'administration et de la justice, il y a des relations et complicités visant à mettre les institutions au service de ceux qui grâce à l'argent, ont accédé à ce pouvoir et tentent de mettre la main sur ces institutions.

Les vertus républicaines : Autonomie de l'administration, de la justice, de la presse, sont mises en doute. Il est inquiétant de voir nos voisins s'interroger sur ce qu'il adviendra des enquêtes de police et des actions judiciaires aujourd'hui entamées.

Où est passé notre sens civique ? Le cumul des mandats facilitant ce système boucle le tout !

Sommes nous les Curiaces de l’Europe ?


Jacques BRILLOT : " Faiblesse voir inexistence de la démocratie"

Et si ces turpitudes décrites ici ou là par les uns ou les autres n'étaient que la conséquence de la faiblesse, voir l'inexistence de la démocratie ?

Pas n'importe laquelle, bien sûr, mais la VRAIE, essentiellement celle que décrit une Encyclopédie célèbre et qu'un certain Raymond Boudon a repris dans un petit opuscule en y ajoutant la notion de "Spectateur impartial"

On peut se demander si cette démarche RADICALE et FONDAMENTALE, dans le sens étymologique de ces mots, ne serait pas le moyen d'aider à la renaissance d'une citoyenneté s'intéressant à nouveau à la POLITIQUE entendue dans le sens de "vie de la cité".


Richard HASSELMANN : " Sémantique"

Je crois que c’est COLUCHE qui disait en substance : « C’est les pauvres de France qui sont heureux de savoir qu’ils vivent dans un pays riche ».

La sémantique c’est de fait, l’art de choisir le mot pour rendre acceptable ce qui ne l’est pas, ou plus simplement dit pour « faire prendre des vessies pour des lanternes ». L’intervention du Président est un modèle de cet exercice, même si, et en toute objectivité, dans son cas, on ne peut lui reprocher d’avancer masqué.

En ce début d’été, et au moment ou la torpeur estivale va autoriser de grandes manœuvres politico-économiques, nous voudrions relever 3 exemples de sémantique .Cet art subtil de jouer sur les mots, qui abuse le grand public , comme les titres racoleurs des quotidiens ou les sondages tronqués.

Le feuilleton de la vieille dame riche et du fisc franchouillard. L’inspection générale des finances (IGF) produit un rapport qui donne a penser qu’un Ministre des Finances (ou du budget) ne donne aucune instruction aux services fiscaux.

Pour avoir exercé pendant quelques années en qualité de Comptable Public, ayant eu a suivre, à ce titre, le recouvrement de redressements fiscaux très sensibles, nous observons 20 ans plus tard un strict devoir de réserve, que beaucoup gagneraient à imiter. Cela dit, comment peut on, en conscience, et avec impudence proférer de telles affirmations. Le silence ou l’absence d’instruction est même en soit une forte instruction…à ne rien faire !!!

Deux autres points d’actualité sont a nos yeux encore plus illustrant .Ils confortent l’un et l’autre notre croisade pour l’éthique, la transparence et l’information sincère et véritable d’un citoyen que nous souhaitons « ACTEUR DE SON DESTIN ».

LIBR’ACTEURS plaide de longue date pour la fin du cumul de certains mandats, l’instauration d’un vrai statut de l’élu, la régénération de notre gouvernance démocratique, la réorganisation territoriale et l’émergence d’un citoyen responsable et concerné à partir de son lieu de vie.

Vous comprendrez dés lors, en ce début juillet, que nous ayons tendu l’oreille au sortir de la convention nationale du PS (parti dit de gouvernement) et à la suite du G20 de TORONTO.

Lors de sa convention nationale, le PS, nid de cumulards notoires, titre qu’il va inscrire dans ses statuts : « Le non cumul des mandats, et s’engage a inscrire dans son programme présidentiel le vote immédiat, en session d’été 2012 d’une loi organique en ce sens ».

Dit comme cela et titré ainsi cela frappe, le reste appartient à la sémantique. En effet a bien y regarder, la réalité est toute autre.

Il s’agit en effet des seuls MANDATS EXECUTIFS LOCAUX qui ne pourront être cumulés avec un mandat de parlementaire national (et sans doute Européen).

Ce n’est pas du tout ce que la majorité des citoyens attend, car ainsi Monsieur « X » ou madame « Y », pourra être Député ou Sénateur, conseiller territorial, Conseiller Municipal, délégué dans quelques intercommunalités.

La régénérescence de la démocratie par l’accès de citoyens nouveaux aux mandats électifs n’y gagnera rien.

Nous redisons ici, haut et fort, qu’un mandat de parlementaire national ou Européen, ne peut être cumulé qu’avec un mandat de conseiller municipal (cela permet de rester en prise avec le terrain) et que la longévité dans le même mandat ne peut excéder 2 mandatures. A l’issue, la vie associative accueillera ceux et celles qui veulent continuer à donner du temps au collectif !

Reste TORONTO et son pitoyable G20, ou rigueur « or not » rigueur.

Nous sommes là au cœur des méthodes de gouvernance d’un grand pays, qui continue à faire comme si…contre toute évidence.

Il faut avoir le courage de dire la vérité, mais surtout se mettre en position dans les actes publics ou privés de pouvoir faire accepter cette vérité et les mesures de bon sens qu’elle commande.

Là encore nous sommes très, très loin du compte !

La vérité c’est que la France vit au dessus de ses moyens, d’autant qu’une partie de ses moyens est détournée, par des spéculations et des rémunérations sans réelle valeur ajoutée pour la collectivité.

La vérité c’est que l’EUROPE est sur un strapontin a l’échelle du concert mondial, dirigé par les USA, la CHINE, l’INDE, le BRESIL, voire des pays considérés encore a tort comme émergents.

La vérité est de pouvoir dire que le G20 est une vaste fumisterie, qui laisse la bride sur le cou a la finances US, tout en imposant à l’EUROPE, entre autres des normes comptables prudentielles ineptes.

La vérité c’est aussi de dire que si il y a monnaie unique : l’Euro, alors il doit y avoir une gouvernance unique de la zone Euro au niveau économique, monétaire et fiscal. A défaut c’est la porte ouverte a tous les petits malins, spéculateurs, dé localisateurs, prompts a trouver l’endroit le plus douillet pour y loger quelques menues économies !

Si cette gouvernance unique n’est pas acceptée ou acceptable, alors la monnaie unique est un handicap face au reste du monde.

Voilà pointés parmi beaucoup d’autres 3 points d’actualité, qui devraient faire réfléchir au cœur de l’été, pour qu’au retour de l’automne, tous ceux et celles qui pensent que le citoyen doit reprendre la main sur son destin, se mobilisent en répondant aux initiatives qui seront proposées par des collectifs non contaminés par des partis politiques de quelques bords qu’ils soient.

A vos commentaires !

Et bonne vacances à ceux qui sont partis ou vont partir

mardi 20 avril 2010

Bouclier fiscal contre guenilles fiscales !

Chômeurs en fin de droits, exclus du système de santé, sans logis et sans papier. La longue litanie de la composante de notre crise sociale, est visible et connue.

Face à cette réalité, dans une impudeur, ou une impudence qui laisse pantois, il se trouve des gens pour barguigner quand on envisage simplement, par solidarité absolue, de sortir la CSG et la CRDS de l’assiette du bouclier fiscal.

Mauvaise pratique : Que celle qui consiste a soustraire à la solidarité nationale, une partie des revenus, aux motifs que le bénéficiaire, sur la base de la législation fiscale en vigueur, après avoir épuisé toutes le niches et domiciliations " off shore " en forme de paradis fiscal, se trouverait a verser plus de 50% de ses revenus connus.

Mauvaise pratique : Car les revenus dont il s’agit sont avant tout ceux du patrimoine, et ceux très confortables tirés de gratifications et autres levées d’options.

Mauvaise pratique : Car elle est motivée par une sorte de chantage, portant sur la fuite hors de France des citoyens concernés. " AND SO WHAT ? ", si cette fuite avérée est assortie de pénalisation forte des avoirs et biens situés sur le territoire national.

Cette question met au grand jour l’impérieuse nécessité qu’il y a à revoir toute notre fiscalité, jusque et y compris la fiscalité locale d’une part, et à intégrer tous les revenus de quelques nature qu’ils soient dans l’assiette d’une contribution fiscale déclinée au plan national, régional et local d’autre part.

Une assiette élargie, et des taux relevant de la compétence de chaque échelon territorial .On peut admettre que la représentation nationale, impose des fourchettes de taux aux collectivités territoriales.

La vieille règle de non affectation des recettes aux dépenses, ne serait pas bafouée, mais confortée, par une autre beaucoup plus démocratique, " qui lève l’impôt le dépense ". Le citoyen connaitrait ainsi le responsable, de la pression fiscale, et jugerait de l’utilisation faite du denier public.

Les mandats cumulés, et les rentes de situations liées à la longévité politique seraient sérieusement ébranlés. Rendre le citoyen acteur de son destin, c’est aussi lui proposer des axes de réflexions, à partir de constats qui devraient hérisser le poil de beaucoup.


Richard HASSELMANN

mercredi 31 mars 2010

Crise économique ou crise de société ?

Tribune de Christian LIEBER : fin connaisseur des tissus économiques et de l’économie sociale

Notre monde n’est pas en crise. Il est en mutation. N’en déplaise aux politiques pour qui la crise est responsable de tous les maux actuels !

Dans une perspective de moins en moins tenable, nos élus, s’ils étaient des éclaireurs, devraient être présents nous aider à anticiper. Hélas, les dernières élections démontrent, une nouvelle fois, que c’est la cuisine électorale, (fille des egos et d’une opinion publique désemparée par les difficultés croissantes) exacerbée par les médias, qui auront une nouvelle fois occupé le devant de la scène.

Pourtant, des transformations aussi profondes qu’inévitables vont nous obliger à nous adapter dans les dix ans qui viennent. Nos droits acquis seront malmenés. A commencer par notre niveau de vie.

Quelles seront ces transformations, leurs conséquences les nouvelles règles du jeu et quelle peut être notre action ?

Mais, avant tout, quelle société voulons nous ?

Celle de la loi du plus fort, du matérialisme consumériste qui confine à l’addiction, de la course à la performance exténuante, de la solitude et des vies brisées, des inégalités, de la violence ?

Ou

Celle, de la fraternité et de la responsabilité, du lien social et de la vie intérieure, de l’accomplissement et de la construction, de la liberté et du partage sans pour autant exclure les exigences d’efficacité et de performance ?

Le choix peut paraître simple, mais il demande beaucoup de volontarisme ! Néanmoins, c'est à ce prix que nous pourrons envisager de parler d’une autre société !

Avec la logique actuelle que l’on voudrait convenue, les mutations planétaires qui nous attendent sont aussi effrayantes qu’inexorables. Citons pèle mêle à titre d’exemples parmi d’autres :

l’allongement de l’espérance de vie,
la technologie médicale de plus en plus coûteuse,
la raréfaction de l’énergie et l’épineux problème de la gestion de ses déchets,
le progrès scientifique et technologique qui rend un nombre croissant d’individus (irrémédiablement ?) inaptes au travail,
les menaces du changement climatique,
la concurrence insoutenable à tous les niveaux de certains pays émergents dans une logique productiviste et consumériste,
la hausse du prix des matières premières, de l’énergie, de la nourriture et de l’eau,
la violence et l’immigration subie
Et, pour nous, Français : la dette et les retraites

Doit-on hésiter à choisir son camp ?

Celui qui nous est vanté par les capitalistes, les pseudo capitaines d’industrie avec leurs salaires vertigineux, leurs stocks options et leurs bonus, les vedettes et leurs rémunérations faramineuses. Celui où tant d’énergie est dilapidée pour nous vendre ce « Futil » dont nous n’avons pas besoin mais seulement parfois envie, pendant que nous manquons de moyens là où c’est vraiment nécessaire ?

Mais aussi : Celui de spéculateurs qui s’enrichissent sur le dos des autres et de certains médias "amis" démagogues qui les ont soutenus ou, pour certains les soutiennent encore !

Ou, à l’opposé

Celui d’une nouvelle dictature du prolétariat, du renouveau de la lutte des classes, du maintien des droits à l’assistanat, à la nonchalance et à l’irresponsabilité, et au bout du compte celui d’une « néo soviétisation » injuste, inefficace et liberticide… ?

En ce qui nous concerne, aucun des deux ne nous conviennent, car dans le monde qui nous attend à brève échéance, ces deux camps nous conduiront à l’illusion et au désespoir !

L’homme ne peut être heureux que debout, dans l’action et l’accomplissement, en rapport d’égalité et de respect avec les autres, disposé à assumer ses responsabilités, riche de sa vie intérieure et de ses échanges, libre de ses pensées et d’une partie de ses gestes !

Dès lors, sommes nous capables de changer le cours de la fatalité, qu’une logique archaïque et la cupidité veulent nous imposer, tant la multitude des intérêts individuels et corporatistes, et les luttes de pouvoir, font barrage à cette prise de « hauteur » indispensable ?

Tant que nos élites, petites ou grandes n'auront pas montré une exemplarité à toute épreuve, le scepticisme restera la règle dans les esprits ! Nous demandons un retour à la crédibilité pour ceux qui prétendent éclairer notre avenir et un authentique retour à la démocratie pour les choix pertinents qui nous concernent tous !

Face aux formations et partis politiques, nous savons le combat électoral impossible ! Mais nous avons la force et la détermination pour réclamer : une révolution . Oui, nous voulons une révolution mais tranquillement et inlassablement ! Pour ce faire nous voulons être une force de proposition sans visée ou ambition électorales !

Quelques exemples de propositions ?

Le chômage : Nous sommes partisans d’un tiers secteur, à part entière, autre que celui de l’administration et celui de l’entreprise privée : celui de l’ESSOR (économie sociale, solidaire et responsable), revu et complété. Secteur « réservé », afin de produire des biens et surtout des services délibérément rustiques mais néanmoins utiles et bon marché. Production à rendement parfois médiocre mais écologique, qui aurait le mérite de ne laisser personne inactif, d’enclencher un processus solidaire et responsable de progrès et d’intégration.

La fonction publique : Nous avons un surplus de fonctionnaires et un déficit d’enseignants et d’éducateurs, de personnel médical, de forces de police et de gendarmerie, d’agents de sécurité, d’effectifs dans la justice, d’auxiliaires de vie … quand le nombre de ceux, compétents et énergiques au demeurant, qui produisent de l’inutile à grands coups de publicité et de marketing représente un potentiel humain considérable bien mal utilisé. Changer ce déséquilibre est possible si nous le voulons.

Il y faut, bien entendu, une volonté politique à contre courant du libéralisme généralisé. Il faut cette même volonté pour sortir des sentiers battus et rebattus y compris face à l’Europe qui, pour l'instant, ne veille qu'au respect du dogme libéral !

Loin de tout manichéisme, loin de tout esprit de clan, nous condamnons avec autant de force : la logique ultra libérale que son alternative néo soviétique. Ces "modèles" qui risquent de nous conduire à ce chaos que nous voulons épargner aux générations les plus jeunes.

Là est le vrai changement de société. C’est en ce sens que nous en appelons d’abord à la fin du on cumul des mandats et à l'introduction d'une certaine dose de proportionnelle, avec l’espoir, qu’une voix nouvelle et raisonnable finisse par se faire entendre.

Cette voix c’est celle des citoyens acteurs de leur destin, que l’on remet au cœur du débat, et aux quels on donne de vraies clés, pour qu’ils se prennent en charge.


Christian LIEBER


Crédit et copyright photo planète
Mim de Creatie.ch

mardi 23 mars 2010

Le premier parti de France

Le premier parti de France, à l’issue de ces régionales, est sans conteste « LE PARTI DE CEUX QUI NE CROIENT PLUS LES POLITIQUES » et c’est grave.

C’est grave car un petit nombre d’élus cumulards de mandats, de professionnels de la politique, vieux chevaux de retour qui ont mangé a tous les râteliers, ont confisqué a leur seul profit l’idéal démocratique.

C’est grave car, à ce jour nous n’avons rien trouvé de mieux que cette expression des volontés individuelles, au travers du vote. Les nouvelles techniques de communications, les clubs en tous genres, les « Think tank », et même les réseaux affinitaires ne sont que des ersatz, qui traduisent ce désamour.

C’est grave car au plus fort de la tourmente démocratique, il se trouve encore assez d’impudents, cumulards et girouettes politiques, pour venir donner des leçons, et demander à Madame LEPAGE de rendre un mandat.

Cette lamentable sortie trahit la haute idée que les partis se font de la démocratie. Le citoyen vote pour une femme, aux motifs qu’elle incarne une certaine idée, traduite par le mouvement dont elle porte les couleurs.

L’élection tient à cette alchimie entre le candidat, sa crédibilité, son coefficient de notoriété personnelle (dans le cas précis incontestable) et les valeurs incarnées

Selon certains démocrates, ou supposés tels, si l’élu ne se reconnait plus dans l’orientation du parti, c’est le parti qui est maître du mandat, et non l’électeur. Je laisse le lecteur réfléchir, car cela justifie le rejet du jeu politique.

Les combinaisons d’alliances de la carpe et du lapin, les polémiques sécuritaires, et les ouvertures de façades, en trompe l’œil, complètent le tableau.

Cela explique pourquoi, avec d’autres, nous avons cru opportun de lancer TERRE DEMOCRATE, dont les membres ne doivent pas être en situation de cumul de mandats électifs, et que nous avons voulu ouvert à toutes les sensibilités.

Nous entendons bien tenir cet espace à l’écart des remugles, même si nous souhaitons voir identifier notre ADN propre.

Si le premier parti de France est celui des abstentionnistes, alors nous pensons pouvoir être le creuset, ou viendront se fondre toutes les convictions et bonnes volontés déçues. Le creuset, ou le catalyseur d’une réflexion pour élaborer un vrai projet pour l’entreprise France, en dehors des clivages et catalogages.

TERRE DEMOCRATE c’est LE CONTENU avant LE CONTENANT, tous ceux et celle qui comprennent cette volonté doivent nous rejoindre. Le moment venu si notre mayonnaise prend tous ceux et celles qui en auront la volonté, et qui disposeront des ingrédients pour y prétendre, porteront les couleurs du projet.

Dans l’instant il nous faut du nombre, et des ambassadeurs de terrain, pour amplifier ce message de simple bon sens. A défaut, la démocratie ne sera plus qu’une addition d’égoïsmes, ouverte à tous les communautarismes sectaires, signes avancés des grandes décadences sociétales.

Richard Hasselmann