Le 7 juin prochain nous espérons qu’un nombre significatif de citoyen usera de son droit de vote, pour porter a Strasbourg des Eurodéputés compétents, et disponibles, car ne portant pas d’autres mandats.
Modestement, nous allons essayer de donner ici notre sentiment, et de cerner les questions qui se posent et qu’il faudra poser.
L’EUROPE est une vieille idée, et dés 1848 Victor HUGO parlaient d’Etats-Unis d’Europe. Les fondateurs étaient 6 en 1957 (traité de Rome du 25. mars 957), mais par un " Prompt renfort", nous sommes à ce jour 27.
Nous regrettons cette inflation et cette accélération de l’histoire que rien ne justifie.
Jugez-en !
Héritière de la CECA (Communauté Européenne Charbon Acier), après l’échec de la CED (Communauté Européenne de Défense) l’Europe de Rome est une Communauté Economique (CEE) et une Communauté Européenne de l’Energie Atomique, EURATOM pour les intimes.
Tout est dit, économique et énergie, entre 6 pays, proches, imbriqués et partageant culture et histoire.
C’est tellement vrai, qu’après avoir donné du temps au temps, le 1er juillet 1968, on passe à une autre étape, la suppression des barrières douanières entre les 6, et un droit de douane commun a l’extérieur des frontières de la CEE. En 1985 ces mêmes 6 signent les accords de SCHENGEN, pour la libre circulation des personnes et donc la fin des frontières.
Autant de marques non équivoque d’un véritable "Affectio Societatis" entre les 6, une volonté d’ avancer ensemble, sur la base d’un projet d’entreprise cohérent.
Si l’on peut concevoir l’entrée en 1973 de l’Irlande, du Danemark et du Royaume Uni, celle en 1981 de la Grèce, en 86 du Portugal et de l’Espagne et en 1995 de l’Autriche, la Suède et la Finlande, on est en droit de rester sceptique sur le paquet entrant de 2004 complèté en 2007 par la Roumanie et la Bulgarie.
La belle idée initiale a été sacrifiée, notamment avec la chute du bloc communiste, à l’appétit hégémonique et idéologique occidental. Le récent retour de la France au sein de l’OTAN parachève la démonstration.
Or l’Europe de Monet, Schuman et Cassin, c’était autre chose !
Au lieu de réduire le scrutin du 7 juin a un combat franco-français, essayons ici de poser les bonnes questions.
A l’origine, l’idée était un espace géographique cohérent et totalement intégré, sans frontière, harmonieux sur le plan social, économique et dans sa vision du monde. Un espace qui aurait pu élire son Président, et qui voulait une monnaie unique.
Est-ce réaliste a 27, et peut être demain à plus de 30, car outre la Croatie et la Turquie en salle d’attente depuis 2005, rien ne permet de dire que la Serbie et la Bosnie sont a ignorer !
Poser la question, à l’aune de l’ambition des fondateurs de l’Europe c’est y répondre !
Richard HASSELMANN
Modestement, nous allons essayer de donner ici notre sentiment, et de cerner les questions qui se posent et qu’il faudra poser.
L’EUROPE est une vieille idée, et dés 1848 Victor HUGO parlaient d’Etats-Unis d’Europe. Les fondateurs étaient 6 en 1957 (traité de Rome du 25. mars 957), mais par un " Prompt renfort", nous sommes à ce jour 27.
Nous regrettons cette inflation et cette accélération de l’histoire que rien ne justifie.
Jugez-en !
Héritière de la CECA (Communauté Européenne Charbon Acier), après l’échec de la CED (Communauté Européenne de Défense) l’Europe de Rome est une Communauté Economique (CEE) et une Communauté Européenne de l’Energie Atomique, EURATOM pour les intimes.
Tout est dit, économique et énergie, entre 6 pays, proches, imbriqués et partageant culture et histoire.
C’est tellement vrai, qu’après avoir donné du temps au temps, le 1er juillet 1968, on passe à une autre étape, la suppression des barrières douanières entre les 6, et un droit de douane commun a l’extérieur des frontières de la CEE. En 1985 ces mêmes 6 signent les accords de SCHENGEN, pour la libre circulation des personnes et donc la fin des frontières.
Autant de marques non équivoque d’un véritable "Affectio Societatis" entre les 6, une volonté d’ avancer ensemble, sur la base d’un projet d’entreprise cohérent.
Si l’on peut concevoir l’entrée en 1973 de l’Irlande, du Danemark et du Royaume Uni, celle en 1981 de la Grèce, en 86 du Portugal et de l’Espagne et en 1995 de l’Autriche, la Suède et la Finlande, on est en droit de rester sceptique sur le paquet entrant de 2004 complèté en 2007 par la Roumanie et la Bulgarie.
La belle idée initiale a été sacrifiée, notamment avec la chute du bloc communiste, à l’appétit hégémonique et idéologique occidental. Le récent retour de la France au sein de l’OTAN parachève la démonstration.
Or l’Europe de Monet, Schuman et Cassin, c’était autre chose !
Au lieu de réduire le scrutin du 7 juin a un combat franco-français, essayons ici de poser les bonnes questions.
A l’origine, l’idée était un espace géographique cohérent et totalement intégré, sans frontière, harmonieux sur le plan social, économique et dans sa vision du monde. Un espace qui aurait pu élire son Président, et qui voulait une monnaie unique.
Est-ce réaliste a 27, et peut être demain à plus de 30, car outre la Croatie et la Turquie en salle d’attente depuis 2005, rien ne permet de dire que la Serbie et la Bosnie sont a ignorer !
Poser la question, à l’aune de l’ambition des fondateurs de l’Europe c’est y répondre !
Richard HASSELMANN