L’attitude du Président de La République, son style, sa gestuelle, en un mot son comportement général, conduisent certains a regretter que la majesté qui s’attache a une fonction acquise au suffrage universel direct, soit a ce point dénaturé.
Je crois, qu’il s’agit là, comme dans « SECOND LIFE » d’un avatar, qui permet de vérifier une tendance autrement plus profonde.
Il y a quelque années, Régis DEBRAY, avait attiré l’attention sur notre époque, la première de l’histoire de l’humanité, ou la jeune génération enseigne aux anciens les rudiments et techniques de la modernité : Internet et la micro-informatique. Certes, mais est-ce ce qui explique la perte de reconnaissance, du Père, du maître, de l’élu, du patron ?
Sans y prendre garde on a vu sombrer, l’image de l’instituteur, du Curé, du Percepteur et même du docteur. Il ne s’agissait pas d’autorité au sens d’obéissance, mais au sens de reconnaissance.
C’est là qu’il faut œuvrer, une autorité doit être reconnue et légitime, pour pouvoir être entendue et respectée. Les AUTORITES, dégradées doivent donc s’interroger sur elles mêmes. Qu’ont-elles fait ou pas fait, pour être tombées et piétinées ?
Introspection salutaire qui va être douloureuse, mais qui va révéler les voies d’un retour à un meilleur équilibre. Tout est lié, la démocratie trouve son fondement sur la reconnaissance des élites ou des élus.
Si nous pensons qu’il y a lieu de forger un nouveau référentiel de valeurs, c’est pour pouvoir repartir vers l’avant.
Si l’on veut que nos enfants et petits enfants, qui nous apprennent la micro-informatique, ou l’art du SMS, nous reconnaissent une autorité, il faut que nous puissions lister les valeurs qui nous sont chères, et pourquoi elles le sont.
Faire autorité, ce n’est pas déployer des forces de l’ordre, c’est faire montre d’exemplarité, pour être respecté.
Exemplarité, fondement de la démocratie, nous y revenons encore !
Richard HASSELMANN
Crédit image
Gerhard Munthe
Je crois, qu’il s’agit là, comme dans « SECOND LIFE » d’un avatar, qui permet de vérifier une tendance autrement plus profonde.
Il y a quelque années, Régis DEBRAY, avait attiré l’attention sur notre époque, la première de l’histoire de l’humanité, ou la jeune génération enseigne aux anciens les rudiments et techniques de la modernité : Internet et la micro-informatique. Certes, mais est-ce ce qui explique la perte de reconnaissance, du Père, du maître, de l’élu, du patron ?
Sans y prendre garde on a vu sombrer, l’image de l’instituteur, du Curé, du Percepteur et même du docteur. Il ne s’agissait pas d’autorité au sens d’obéissance, mais au sens de reconnaissance.
C’est là qu’il faut œuvrer, une autorité doit être reconnue et légitime, pour pouvoir être entendue et respectée. Les AUTORITES, dégradées doivent donc s’interroger sur elles mêmes. Qu’ont-elles fait ou pas fait, pour être tombées et piétinées ?
Introspection salutaire qui va être douloureuse, mais qui va révéler les voies d’un retour à un meilleur équilibre. Tout est lié, la démocratie trouve son fondement sur la reconnaissance des élites ou des élus.
Si nous pensons qu’il y a lieu de forger un nouveau référentiel de valeurs, c’est pour pouvoir repartir vers l’avant.
Si l’on veut que nos enfants et petits enfants, qui nous apprennent la micro-informatique, ou l’art du SMS, nous reconnaissent une autorité, il faut que nous puissions lister les valeurs qui nous sont chères, et pourquoi elles le sont.
Faire autorité, ce n’est pas déployer des forces de l’ordre, c’est faire montre d’exemplarité, pour être respecté.
Exemplarité, fondement de la démocratie, nous y revenons encore !
Richard HASSELMANN
Crédit image
Gerhard Munthe