Tout est dans tout et réciproquement, la révolte des « Ventre creux » face au « Food power » en est une nouvelle illustration.
Dans de précédents billets, (Agriculture ou Agriculturel et Des pommes, des poires ) nous avions alerté sur le rôle et la place de l’agriculture, en regard des enjeux nationaux et internationaux.
La montée en puissance des révoltes d’affamés ici ou là, sont particulièrement inquiétante, et illustrent une nouvelle fois l’obscénité de la course aux profits et l’incompétence globale des gouvernants.
C’est inquiétant, car la famine pousse à l’émigration, et est le terreau premier de tous les terrorismes.
C’est inquiétant car cela veut dire que le blé ou le soja dont les cours flambent sont des valeurs refuges, pour les spéculateurs de tous poils, que rien n’arrête.
C’est inquiétant enfin si l’on revient en arrière, avec la belle PAC (politique agricole commune), et son cortége de quotas, de destruction de surplus et autres mises en jachères de sols fertiles.
A l’heure ou l’on parle de développement durable, pour un oui, ou pour un non, nous pourrions nous poser des questions simples.
Quel est le niveau de production mondiale de céréales à des fins alimentaires nécessaires pour éradiquer les famines, liées au prix ?
Quels sont les choix à faire, après avoir rouvert toutes les terres disponibles.
Si le biocarburant mobilise des espaces au détriment de la céréale alimentaire, il doit être reconsidéré.
Si l’alimentation des cheptels d’embouche, mobilise des espaces fourragers, il faut se poser la question du niveau de consommation de viande.
Vous comprenez pourquoi, LIBR’ACTEURS a parlé des AMAP (Association pour le Maintien d’un Agriculture Paysanne), comme l’un des moyens de récupérer des terres, pour des productions de proximité, économes en frais de transport et de distribution, et éducatives en matière de saisonnalité des fruits et légumes.
S’agissant d’éducation nous allons suivre avec intérêt l’émergence de L’Institut pour le Développement de l’Information Economique et Sociale (IDIES), , qui partage notre ambition pédagogique et éducative, pour avoir un « Débat informé» sur l’économique et le social.
Richard HASSELMANN
Sources et Crédits
Biocarburant
Ministère de l'agriculture
AMAP
Dans de précédents billets, (Agriculture ou Agriculturel et Des pommes, des poires ) nous avions alerté sur le rôle et la place de l’agriculture, en regard des enjeux nationaux et internationaux.
La montée en puissance des révoltes d’affamés ici ou là, sont particulièrement inquiétante, et illustrent une nouvelle fois l’obscénité de la course aux profits et l’incompétence globale des gouvernants.
C’est inquiétant, car la famine pousse à l’émigration, et est le terreau premier de tous les terrorismes.
C’est inquiétant car cela veut dire que le blé ou le soja dont les cours flambent sont des valeurs refuges, pour les spéculateurs de tous poils, que rien n’arrête.
C’est inquiétant enfin si l’on revient en arrière, avec la belle PAC (politique agricole commune), et son cortége de quotas, de destruction de surplus et autres mises en jachères de sols fertiles.
A l’heure ou l’on parle de développement durable, pour un oui, ou pour un non, nous pourrions nous poser des questions simples.
Quel est le niveau de production mondiale de céréales à des fins alimentaires nécessaires pour éradiquer les famines, liées au prix ?
Quels sont les choix à faire, après avoir rouvert toutes les terres disponibles.
Si le biocarburant mobilise des espaces au détriment de la céréale alimentaire, il doit être reconsidéré.
Si l’alimentation des cheptels d’embouche, mobilise des espaces fourragers, il faut se poser la question du niveau de consommation de viande.
Vous comprenez pourquoi, LIBR’ACTEURS a parlé des AMAP (Association pour le Maintien d’un Agriculture Paysanne), comme l’un des moyens de récupérer des terres, pour des productions de proximité, économes en frais de transport et de distribution, et éducatives en matière de saisonnalité des fruits et légumes.
S’agissant d’éducation nous allons suivre avec intérêt l’émergence de L’Institut pour le Développement de l’Information Economique et Sociale (IDIES), , qui partage notre ambition pédagogique et éducative, pour avoir un « Débat informé» sur l’économique et le social.
Richard HASSELMANN
Sources et Crédits
Biocarburant
Ministère de l'agriculture
AMAP