mardi 2 septembre 2008

Fait social et horizon

A l’orée de cette rentrée permettez moi de livrer une réflexion que beaucoup vont considèrer comme partisane, alors que là n’est pas mon propos. Pour tout vous dire le PS m’emm……, alors que j’y compte de nombreux amis !

Cet amalgame hétéroclite de « has been », de revanchards et de faux jeunes opportunistes, fait le lit du statu quo, laisse émerger des avatars politiques dans l’extrême gauche et brouille la réflexion vraie.

Le congrès de REIMS, faute de sacre risque d’être un massacre pour certains, mais le temps sera perdu. Certains de nos visiteurs, sur ce blog, ou par messages personnels, m’ont demandé en quoi Emile DURKHEIM servait à ma réflexion.

L’auteur des « REGLES DE LA METHODE SOCIOLOGIQUE », prône une analyse systémique, en observant et en isolant « la chose ». A l’évidence les leaders du Parti Socialiste ne connaissent pas Emile DURKHEIM cela les aiderait !!!

Cela les aiderait à revoir leurs copies jaunies et à mieux cerner l’assise sociologique d’un parti qui manque à la fois d’une vraie vision programmatique et d’un leader charismatique et légitime pour porter le projet.

Je reviens à DURKHEIM qui écrit qu’un fait social est tout élément extérieur à lui qui contraint et s’impose à l’individu. On peut dire qu’il y a fait social dans le rejet par un grand nombre de la logorrhée du Parti Socialiste et de ces leaders éclatés. Il faut donc chercher ailleurs pour les idées comme pour le leader, c’est un vrai programme d’ici 2012 !

A défaut, une nouvelle donne sera comme l’horizon qui recule au fur et à mesure que l’on avance.


Richard HASSELMANN

jeudi 24 juillet 2008

LIBR’ACTEURS prend ses quartiers d’été

LIBR’ACTEURS prend ses quartiers d’été, pour vous proposer de nouveaux billets à partir de septembre prochain.

Vacances studieuses, et veille attentive, sur toutes les questions qui nous sont chères.

Vous pouvez nous laisser vos commentaires généraux sur chacun des articles et vos messages plus particuliers sur libracteur@gmail.com.

Septembre nous permettra de tirer les leçons de la session parlementaire d’été, dont le programme copieux va certainement fournir de la matière.

Bonnes vacances à toutes et à tous, merci de votre fidélité et à bientôt.


Le collectif
LIBR’ACTEURS

jeudi 17 juillet 2008

Chiffonniers : La suite

Encore un petit mot, avant le baisser de rideau estival, pour permettre à nos lecteurs et visiteurs de laisser décanter et de comprendre ce qui se passe.

Vous avez vécu le crêpage de chignons par médias interposés entre le pouvoir et la candidate PS à la dernière présidentielle.

Vous avez suivi avec attention les algarades et ambitions pour la présidence du groupe PS à l’Assemblée entre le Maire de Nantes épris de caporalisme et un député avocat, qui pense, il est le seul avoir un destin national et prend goût au cumuls des mandats.


Vous avez écouté, les tractations de marchands de tapis, sur la réforme des institutions. Je ne touche pas au scrutin des régionales (qui par parenthèse ne relève pas de la constitution), j’inclus mon temps de parole et je passe par le référendum pour la Turquie, mais vous venez tous voter au Congrès, vous libérez un peu mon 49.3, et surtout vous ne vous étonnez pas que le cumul des mandats perdure et que l’organisation territoriale soit passée sous silence ...

Vous avez également relevé, l’addition d’amabilités entre le Président du Groupe UMP a l’Assemblée, Le Secrétaire général du même mouvement, un ancien premier ministre, un champion motocycliste, cumulard des Alpes maritimes.

Vous voudriez qu’on en reste là quand dans le même temps l’excellente Ministre des Finances, la technicienne qui sait des taux de croissance, commence par admettre qu’en 2008, 1,7% ce serait bien. Autre exemple du "VSV", vol sans visibilité, que nous avons déjà dénoncé, et querelle de soit disant experts qui, de fait, ne maîtrisent absolument aucun paramètre.

La solution est simple, au même titre que nous invitons nos lecteurs téléspectateurs, à ne pas allumer leurs téléviseurs lors de la cérémonie d’ouverture des jeux de PEKIN, en signe de rejet du régime, nous incitons l’électeur a sanctionner sans pitié lors des prochaines consultations électorales, tous les candidats, cumulard de mandats ainsi que tous ceux qui ont pris des positions fortes sur la croissance, le déclin du chômage, ou le retour de notre capitalisme anonyme à une probité sans faille !

C’est par la qu’il faut commencer, et c’est a ce prix que nous pourrons passer à autre chose, avec lucidité et courage.


Richard HASSELMANN

mardi 15 juillet 2008

Vieillissement et financement

Une société qui se targue de proposer l’un des modèles sociaux les plus aboutis se trouve bien dépourvue quand l’âge s’accentue !

En effet outre un ratio de dépendance, bien nommé (rapport entre actifs et inactifs) qui se dégrade fortement, l’allongement spectaculaire de la vie crée la cinquième branche ou risque : la dépendance, que nous appellerons simplement : une ardente obligation.

Cette ardente obligation pour une société qui veut continuer à se regarder dans une glace et qui ne connaît pas, les modalités japonaises de « LA BALLADE DE NAYARAMA » doit conduire à de l’imagination.

Il est effectivement impossible de voir financer la dépendance par la seule solidarité publique, sauf pour les plus démunis, après lecture de tous les revenus et patrimoines et par mise en œuvre de seuils progressifs contributifs.

Dés lors il faut trouver, une solution innovante qui conforterait les solidarités intergénérationnelles en répondant au défi de la dépendance, en le liant a celui de la croissance et de la moralisation du capitalisme.

Nous avons œuvré il y a plus de 20 ans à la promotion des premières retraites individuelles par capitalisation indexées, par le biais d’unités de compte, sur un patrimoine (pierre et forêt)

Ce produit baptisé ASSURIMMO, porté et conçu par la CNP, a été souscrit à titre individuel, mais est également entré dans des montages en "sur salaires" proposés pour fidéliser des cadres ou hommes clés.

S’agissant du financement de la dépendance, il y a moyen de réactualiser ce concept, en révisant simplement les paramètres d’indexation, pour dégager une meilleure sécurité à moyen et long terme.

A l’heure ou l’on veut faire de la Caisse des Dépôts et Consignations un fonds souverain à la Française, voilà une mission trouvée. (En savoir plus sur l’article du Monde du 4/0/08 )

Le citoyen est invité à participer à la constitution de ce fonds national, géré par la CDC, mais piloté stratégiquement par un « tiers de confiance » (type haute autorité dédiée)Ce fonds s’investi d’une part, dans des entreprises ou le capital vertueux, accepte de voir cantonner sa rémunération, quelle que soit la performance et d’autre part dans l’aide à la création d’entreprises dans des secteurs porteurs éco-compatibles.

Les performances dégagées, viennent rémunérer l’épargne dépendance confiée, disponible pour une sortie exclusivement en rentes ou prestations.

En effet si ce type de montage est assorti de facilités fiscales, il doit être exclusif de toute notion de capital décès. La dépendance concerne le vivant et uniquement lui et ses aidants naturels.

Dans un domaine aussi sensible que celui-là, avec des coûts exponentiels aussi surs, la notion de fonds perdus paraît pouvoir être acceptée.

Ce sera également le moyen de financer, la répartition et évitera de creuser encore les inégalités, à la seule aune du patrimoine et de la réussite matérielle.


Richard HASSELMANN

Crédit et copyright image
AFP/Nice Matin

vendredi 11 juillet 2008

Réforme des institutions : L'avis d'un Libr'acteur

C'est le Figaro qui nous l'indique : "Nicolas Sarkozy, qui recevra mardi les députés UMP, devrait annoncer une modification des règles de décompte du temps de parole dans les médias. Une nouvelle concession pour tenter de convaincre le PS.

«Cela risque de se jouer à une voix près !» Les conseillers de Nicolas Sarkozy font les comptes à moins de deux semaines du vote de la réforme des institutions par le Parlement réuni en congrès, à Versailles, lundi 21 juillet. Adopté en seconde lecture dans la nuit de mercredi à jeudi par les députés, le projet de loi constitutionnel revient devant les sénateurs mardi (lire ci-dessous). Si un vote conforme sur ce texte, issu d'un compromis entre les groupes majoritaires des deux assemblées et le gouvernement, semble «probable», le chef de l'État sait qu'il va devoir arracher les voix «une à une» pour atteindre les trois cinquièmes indispensables pour l'adoption en Congrès. «À ce jour, ce n'est pas fait», calcule un de ses conseillers ... / ... " Lire la suite de l'article


L'un des fondateurs de Libr'acteurs attentif aux textes proposés a souhaité apporter sa réflexion sur cette réforme.

Même si le débat semble mal engagé, nous avions pu constater à la lecture du Portail du Gouvernement que le texte de la réforme devait s'articuler autour de trois orientations.

1 - Rénovation du mode de fonctionnement du pouvoir exécutif,
2 - Renforcement du rôle et de la représentativité du parlement,
3 - Garantie de droits nouveaux pour les citoyens.

Comme tous les Libr'acteurs, je suis attaché au non-cumul des mandats et à l'expression démocratique des citoyens.

Quels sont à ce jour les avancées qui sont présentées dans le texte à notre disposition ?

Si nous nous réjouissons que la limitation du nombre de madats consécutifs du Président de la République soit enfin abordé (et mette un terme à un anachronisme), les mesures proposées ensuite sont souvent judicieuses mais ne risquent pas de révolutionner l’exercice de la démocratie en France, ni surtout "redresser" l’image de notre personnel politique aux yeux de nos concitoyens.

En effet, rien n’est prévu contre l’absentéisme des députés à l’Assemblée ni contre le cumul des mandats (simultanés et consécutifs), principaux facteurs de dépréciation de nos élus dans l’opinion.

Il est également regrettable de constater qu’un « statut de l’élu » n’ait pas été, à cette occasion, au moins institué pour clarifier la fonction et en faciliter l’accès aux citoyens non protégés par ... leur statut de fonctionnaire. Je serais tenté de dire : Autant de mesures qu’un Christian Blanc, maintenant Secrétaire d’Etat, considérait autrefois comme de première nécessité !

Le regret est d’autant plus fort que la « fenêtre de tir » de la réforme ne se présentera plus de si tôt ... Si elle va à son terme.

Jacques BELLIER

mardi 1 juillet 2008

Affections Longue Durée et avenir de la santé : L'avis des Libr'acteurs

Bien que (provisoirement ?) le gouvernement semble avoir abandonné, face au tollé produit par l’annonce de dé rembourser certains médicaments dits "de confort", prescrits aux malades en Affection Longue Durée (cancer, diabète…)

Bien que les mesures envisagées pour les ALD dans le plan d’économie de la sécurité sociale 2009 ne soient donc pas mises en place, deux Libr'acteurs spécialistes du monde de la santé ont été frappés par cette "mesure" et ont souhaité exprimer leurs sentiments sur la méthode de communication utilisée et l'avenir de la santé dans notre pays.

N'hésitez pas à venir commenter leurs articles.


Santé = Culpabilisation ? Par Eric CAMPION

La proposition faite par l’Assurance Maladie de ne plus rembourser qu’au taux réduit de 35 % les médicaments à vignette bleue actuellement pris en charge à 100 % pour les personnes en Affection Longue Durée (ALD) était indécente

Il s'agissait tout simplement de la remise en cause des fondements de la Sécurité sociale basés sur la solidarité. L’économie escomptée étant d’environ 250 millions était-ce ce une réponse au problème de fond qui est celui de l’équilibre des dépenses et des recettes, ?

La solidarité nationale se doit de prendre en charge les dépenses des maladies graves, coûteuses et invalidantes. 8 millions de personnes sont aujourd’hui concernés par ces ALD au titre de trente affections comme le cancer, le diabète, les maladies de Parkinson ou d’Alzheimer, la sclérose en plaques ou l’hypertension artérielle …

La volonté est-elle (à terme) de culpabiliser les patients les plus atteints à force de les montrer du doigt ? De voir ces grands malades (Sida, diabète, cardiaques, cancer, dialysés) abandonner progressivement leur traitement de ville faute de moyens et, affluer alors, à l'hôpital ou la prise en charge de leur pathologie rendue plus lourde et compliquée sera inévitablement source de surcoût pour la collectivité. ?

Ne valait-il pas mieux réfléchir à une meilleure rationalisation des critères d'attribution des ALD. A savoir, sortir de leur champs tout ce qui est à la base "problème de société" et non de santé ( mal être au travail par exemple, faussement solutionné par la mise en maladie et un suivi psychiatrique de complaisance...) ?

Finalement ce gros pavé dans la mare n'aura t-il été qu'un leurre pour permettre :

Ou de préparer le terrain
Ou d'occuper l'esprit en zoomant sur un problème ... Ainsi on peut faire passer d'une façon inaperçue d'autres réformes que le gouvernement souhaiter vraiment voir appliquer ?

Docteur Eric CAMPION


Sixième risque ! Par Richard HASSELMANN

Le gouvernement qui n’est plus à une faute de communication prés, a décidé de baptiser 5 em risque, le risque dépendance. Pour notre part, nous aurions continué à parler de branche, car pour nous, aux côtes des branches maladie et accident du travail, la retraite et surtout la famille, ne sont pas des risques, mais au contraire des chances.

Pour Libr'acteurs, la Famille est une priorité, et c’est en ce sens que nous allons faire des propositions pour une politique volontariste de l’enfance, de la petite enfance et de la mère de famille. S’il y a un vrai risque c’est la dégradation du cadre éducatif de notre jeunesse. Là n’est pas, dans l’immédiat, notre propos, nous y reviendrons.

Dans l’instant, les menaces qui pèsent sur notre système de santé constituent un vrai risque. Le risque de voir rompre les solidarités, dans le premier domaine ou elles doivent s’exercer, la santé du plus grand nombre.

Nous redisons avec force, et nous l’avons écrit très tôt, LA SANTE EST UNE DEPENSE SUPERIEURE, son coût qui croit plus vite de le PIB et ne se discute pas. Ce qui doit être sur la table, c’est le socle de biens et services dont doit jouir, a minima , la population, la qualité et la répartition territoriale de cet ensemble, le financement et le pilotage du système.

S’agissant du socle des actes, médications et services, nous attendons avec impatience de voir la HAS (haute autorité de santé) publier la liste de ce qui sera considéré comme ayant une valeur (service) médical pertinent.

Au plan de la répartition, il faut sans doute, réguler le droit d’installation des professionnels de santé, ou à tout le moins pénaliser fortement, ceux qui vont des choix d’implantation liés à la zone de chalandise et au potentiel fiscal.

A cet égard, la suppression immédiate du secteur 2 s’impose, assortie d’une revalorisation sensible du « C » (consultation) et du « CS » (consultation spécialiste)

Restent financement et pilotage !

A ce niveau Libr'acteurs a beaucoup à dire. Quand on entend les balivernes de "pseudo spécialistes", prompts a accéder aux médias, il y a de quoi hurler.

La Cour des Comptes et le Sénat), a produit un rapport d’où il ressort que la gestion des organismes complémentaires (24% en moyenne) est dispendieuse, la ou les Caisses de Sécurité sociale affichent de l’ordre de 6%. Annoncé comme cela c’est frappant, sauf à corriger, de l’assiette des cotisations qui tombent automatiquement dans le budget CNAM, de l’absence de concurrence qui génère des frais de communication et de nombreuses actions dans la cité, auxquelles ont voit rarement les CPAM s’associer.

Les organismes complémentaires (OC), ce sont les Assureurs capitalistiques, les Institutions paritaires syndicalisées et enfin et surtout, un certain nombre de Mutuelles, les vraies, interprofessionnelles et libres, dont le modèle économique mériterait d’être vraiment mis en exergue. Les meilleures, celles qui ne jouent pas au gigantisme, et restent sur leur cœur de métier, gèrent avec 11 à 12% toutes charges confondues.

C’est là qu’intervient le pilotage du financement.

La santé doit être financée, par la solidarité globale, et en ce sens la CSG doit être étendue à tous les revenus, et non déductible en totalité. Le produit de cette CSG, régionalisée pour tenir compte des disparités locales d’exigences en matière de soins et services, doit être mis à la disposition des Régions, via le cas échéant des futures Agences régionales de Santé (ARS).

L’exécutif régional, en proximité et représentation démocratique, est mieux indiqué que les actuelle CPAM, pour piloter la prise en charge des frais de santé ,pour organiser les réseaux de professionnels et pour faire jouer la pédagogie et la prévention.

Un citoyen, éduqué et averti en matière de santé, dés son plus jeune âge, saura avec le temps, trier le bon grain de l’ivraie entre les professionnels de santé. Un citoyen acteur de sa santé, c’est décider de peser sur la demande, pour en faire le messager lucide vers l’offre.

Le lecteur comprendra dés lors que nous regardions avec attention les gesticulations portant sur les ALD, le dentaire, l’optique, les dépassements d’honoraires, car toute mesure purement comptable, outre qu’elle nie l’évidence de la dépense économique supérieure, est porteuse de la plus insupportable ségrégation, celle qui se fait par l’argent !


Richard HASSELMANN
Président de Libr'acteurs


Sources et crédits
MACSF- Installation libérale du médecin
Sénat
Ministère de la Santé de la jeunesse et des sports

vendredi 27 juin 2008

Démocratie sociale et démocratie politique

Nous participions le 23 juin, au Conseil Economique et Social à un colloque sur le thème : « Dialogue social : nouvelle donne pour la France » A cette occasion le Premier Ministre a martelé avec force que la démocratie sociale doit être de la même qualité que la démocratie politique. Dont acte !

Il a notamment insisté sur l’exemple de nos partenaires européens, doté d’un syndicalisme fort et représentatif (voir l'étude METIS sur le syndicalisme en Europe) du fait de l’élection et d’une gouvernance vertueuse, éprise du respect des pluralisme et grâce a un financement contrôlé (financement europe et en France), assis d’abord sur la cotisation.

Nous avons eu envie de souligner le paradoxe !

L’exemple étranger est recherché pour redonner du poids a l’électeur, au niveau de la démocratie sociale, alors que dans le même temps on se garde bien de dire que nous sommes le seul pays moderne ou le cumul des mandats politiques perdure, ou le paysage des collectivités est balkanisé et ou le nombre d’ordonnateurs « dépensiers » dilue la responsabilité et le contrôle de la dépense du denier public.

On parle avec force d’un syndicalisme d’électeur, pour le distinguer d’un syndicalisme d’adhérent. Hormis le fait que l’adhérent n’est pas le seul bénéficiaire des avancées sociales obtenue par les syndicats, ne faut il pas dire que toute notre démocratie n’est pas une démocratie d’électeurs.

Les élections au suffrage indirect, les ordonnateurs des communautés de communes ou d’agglomérations, échappent à l’électeur de base. Le nombre des bulletins blancs ou nuls, le taux d’abstention, l’absence d’une dose de proportionnelle sont autant de marques d’ignorance de nombreux électeurs.

A titre incident l’internaute trouvera les grandes lignes du colloque sur le site DIALOGUE SOCIAL et dans la presse, mais nous pensons que l’individualisation de la relation de travail, va nuire à la force de la relation collective, et va vider de sens les accords majoritaires.

Il faut avoir le courage de rendre le syndicat obligatoire, couplé avec un contrat de travail unique et un prélèvement de cotisation sur le bulletin de paie. La représentativité serait lue à l’aune du résultat des premières élections organisées sur cette base.


Richard HASSELMANN

mercredi 25 juin 2008

Chiffonniers

Que cette corporation ne s’offusque pas du titre, il en est de noble, ceux d’EMMAUS notamment, il en est de moins respectables: Nos parlementaires !

Vous allez dire que je fais une fixation sur ces pauvres gens mais il y a de quoi !

Je ne vais pas reprendre la longue litanie des erreurs de prévisions, des mensonges avérés, des petits arrangements entre amis et autres trahisons en tous genres et partis confondus.

Nous y reviendrons à l’ occasion des prochaines échéances électorales.

Dans l’instant et répondant ainsi en partie aux demandes de nos visiteurs et sympathisants, nous allons nous recentrer sur l’urgence, en regard de notre charte et de nos objectifs. La commission BALLADUR en charge d’une proposition de réforme des institutions a produit un rapport que nous avons étudié avec attention.

Nous avons été déçus de ne pas y trouver, en particulier et de manière forte, la fin du cumul de certains mandats, et de la longévité politique, la disparition de l’échelon conseil général, par une place affirmé des communautés de communes et d’agglomérations, ou encore l’ébauche d’un statut de l’élu novateur.

Comme nous le pensions, le pire était à venir et il est venu !

Occulté par la croissance qui stagne, par le pétrole qui flambe, par les comptes sociaux qui flanchent et par l’équipe de France de football qui sert a publier des bans de mariage, le projet de loi constitutionnelle de réforme du fonctionnement de notre démocratie, est l’enjeu d’une querelle de chiffonniers, entre l’UMP et le Parti Socialiste. Cela démontre que s’il faut conserver un bicaméralisme revisité, il faut par contre éradiquer sans faiblesse, la bipolarisation partisane !

S’il fallait, une raison, une seule, pour se pencher en urgence sur l’élection, le fonctionnement et l’utilité du SENAT, l’attitude de la Haute Assemblée en cette affaire en donne l’opportunité.

Voila des gens, élus au scrutin indirect, pour des rentes de situations confortables, récompensés par le clientélisme le plus affirmé, qui rejettent :

*Le principe du référendum d’initiative populaire.

*L’introduction d’une dose de proportionnelle dans certains scrutins.

*Le contrôle du parlement sur les nominations suprêmes.

*Le cadrage du recours à l’article 49.3 (adoption sans vote).

Autant de mesquineries, qui vont rendre ardue la réunion d’une majorité des 3/5 pour le vote en Congrès et qui risquent ainsi de permettre de voir le « bébé jeté avec l’eau du bain ».

Dramatique quand on sait, notamment, que Pierre MAZEAUD, ancien Président du Conseil Constitutionnel, s’est prononcé en particulier sur la fin du cumul de tous les mandats électifs principaux.


Richard HASSELMANN

Dessin original
Honoré DAUMIER

lundi 23 juin 2008

Leurres !

Merci a tous ceux, qui par messages personnels nous invitent à nous saisir de tous les sujets d’actualité et ils sont nombreux.

Il est évident que LIBR’ACTEURS a mené et mène une réflexion sur l’ensemble des thèmes constitutifs d’un projet politique global. Nous pourrions vous parler des 35 heures, de la laïcité, et même avec une certaine expertise de l’équipe de France de Raymond Domenech !

Il reste que nous avons choisi de centrer nos messages, contributions et actions sur des thèmes forts, qui à nos yeux sont des préalables à tout le reste.

*La conscience de la terre.
*La rénovation de notre vie démocratique.
*Les solidarités intergénérationnelles.

Trois axes, qui déclinés, touchent au quotidien du citoyen et englobent les ingrédients d’un vrai projet.

Dans ce cadre, nous voudrions tirer la sonnette d’alarme sur les dérives du crédit a la consommation, au moment ou celle-ci s’essouffle, et ou le pouvoir pourrait être tenté de la doper (la consommation) avec une vision a court terme.

Il faut savoir que plus de 50% des ménages ont un crédit, accordé sans aucune précaution, et que le taux d’endettement des français atteint un niveau record (Source l'Expansion)

C’est à nos yeux un leurre parfait que de faire du crédit à la consommation un marché, enjeux de toutes les innovations, car le contexte a changé. Il ne faut pas, ou plus, encourager la consommation, il faut l’éduquer, la cantonner, la réorienter.

On ne peut pas dans le même temps, solliciter le citoyen pour ses dépenses de santé et de protection sociale, et l’inciter à dilapider son denier dans des consommations futiles ou somptuaires, facilitées par le crédit, le rachat de créances ou autres miroirs aux alouettes.

Si un crédit mérite d’être mis en place par un vrai « tiers de confiance », gestionnaire d’un fichier central du crédit sur le modèle du FICOBA (fichier des comptes bancaires), ce serait peut être un crédit pour permettre de se soigner. Ce serait peut être un crédit pour permette de s’éduquer, voilà un vrai programme.

Il faut sortir d’un schéma, ou la mesure de l’inégalité matérielle, est l’indicateur de la réussite de l’un et de l’échec de l’autre.

Cette lecture est dépassée et, il faut l’espérer, sera de plus en plus niée par les générations nouvelles.

C’est en tout cas l’une des ambitions de LIBR’ACTEURS !

Bibliographie
Fédération française bancaire - Comportements des Français à l'égard du crédit
La finance pour tous - Dossier de l'observatoire de l'épargne européene
Code de la consommation - De la procédure devant la commission de surendettement des particuliers - Lexinter
Le surendettement en question - SOS.net

Crédit image
Alter.be

Richard HASSELMANN

mardi 17 juin 2008

« Non » irlandais : Nouveau signe d'incompréhension entre citoyens et responsables politiques

En votant « non » au traité de Lisbonne, les Irlandais refusent, comme les Français et les Nééerlandais avant eux, de doter l'Union européenne de représentants politiques capables de parler au nom des Européens et de peser de tout leur poids lors de discussions bilatérales avec les Etats-Unis ou la Chine, ou encore multilatérales au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce.

C'est en effet le rôle qu'auraient joué le Président du Conseil européen et le Ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne, que cette constitution européenne une fois de plus rejetée permettait respectivement d'élire et de créer.

Par leur « non », les Irlandais refusent aussi de renforcer le pouvoir législatif et budgétaire du Parlement européen, seule instance de l'Union européenne dont les membres sont élus au suffrage universel direct par l'ensemble des citoyens européens.

Enfin, ils refusent que certaines décisions importantes puissent être adoptées selon le principe novateur de la double-majorité (55% des Etats représenant 65% de la population) plutôt que les principes actuels d'unanimité, propice au blocage complet par un seul des 27 Etats membres, et de « majorité qualifiée », donnant un poids important aux Etats fortement peuplés et un poids moindre aux Etats tels que... l'Irlande.

Mais, les citoyens irlandais ont-ils vraiment voté en connaissant ces apports politiques, démocratiques et pragmatiques ?

Qu'ont-ils voulu dire à travers leur vote ? Est-ce le refus de la « technocratie » ? D'un système globalisé qui, comme les citoyens des autres pays d'Europe, leur échappe ? D'une Europe politiquement impuissante, voire sans volonté, concentrée sur les seuls échanges économiques et monétaires ?

Savent-ils que la principale instance de décision de l'Union européenne est le Conseil des Ministres, composé des Ministres des pays membres, donc de leurs propres Ministres ?

Je ne peux évidemment pas en juger. Je n'ai pas suivi de près la campagne qui s'est déroulée pour ce référendum. Ce que je sais en revanche, c'est que, lors du vote français en 2005, les informations, les débats et interventions télévisées n'ont quasiment pas porté sur ces points.

Alors qu'une forte médiatisation a bel et bien eu lieu autour de cette Constitution européenne, je défie quiqonque de savoir comment fonctionnent les institutions européennes. Tout comme je défie quiquonque de savoir ce que font et votent nos Ministres au sein du Conseil des Ministres de l'Union européenne, si tant est qu'ils y soient assidus...

C'est pourquoi je ne vois pas les « non » français, néérlandais et maintenant irlandais comme une opposition à l'idée européenne ou à sa construction, mais comme le signe supplémentaire d'un certain fossé entre les citoyens et leurs dirigeants politiques.

Le projet européen est né de la volonté de bâtir à l'échelle de notre continent les moyens de garantir une paix durable. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, chacun a pu comprendre et se sentir touché par cet objectif. Aujourd'hui, l'Europe économique et monétaire paraît bien matérialiste ; « l'Europe sociale » relève du slogan ; l'Europe politique demeure abstraite et imprécise.

Qu'attendons-nous donc pour véhiculer des messages clairs sur l'Europe ?

Pour en expliquer le fonctionnement et les enjeux ? Pour les relier à la vie quotidienne et aux préoccupations de chacun ? Pour « vivre » l'Europe à l'école et imprégner les programmes scolaires de la culture européenne ? Après s'être préoccupé de l'Europe des nations et de l'Europe des institutions, il est temps de s'intéresser aussi à l'Europe des citoyens ...


Lionel LACASSAGNE

jeudi 12 juin 2008

Les Libracteurs parlent d' Europe

"Taille critique" par Richard HASSEMANN

Ayant fait mes humanités à Strasbourg au début des années 60, et diplômé de Droit européen et de Droit international public, j’ai eu la chance, travaillant comme étudiant au Conseil de l’Europe, de voir naître l’Europe.

Pardonnez ce petit rappel historique, mais il expliquera au lecteur ce qui suit.

Je suis en effet fatigué, de voir comment une formidable idée, a été comme toujours dévoyée par de la technostructure, par du politique avide de mandats, et par des lobbies en tout genre qui ont vite vu l’intérêt de la manœuvre. Le droit international public, regroupe différents droits, dont, je l’ai déjà écrit, le droit des minorités. Méconnue cette spécialité est pourtant commandée par le bon sens populaire, celui dont on pensait qu’il était la chose du monde la mieux partagée. Il s’agit de pointer les spécificités qui unissent des peuples, avec des zones géographiques pertinentes, ou l’effet de subsidiarité ne serait pas un vain mot.

Au sortir de la CECA (Communauté européenne charbon acier) et même de l’ A .E.L.E. (Association européenne de libre échange) et autre C.E.D. (Communauté Européenne de défense), les pères de l’Europe avaient une vision claire. Il s’agissait de réunir dans un marché commun, pour le bénéfice des populations concernées, des pays logiquement liés.

Liés par la langue, le climat, le partage des eaux, l’histoire ou les us et coutumes, la religion, il y avait une logique, et une approche de taille critique considérée a l’époque comme nécessaire et suffisante pour peser.

Cette taille critique elle est toujours d’actualité aujourd’hui, elle est largement réunie avec un périmètre revu et corrigé d’environ 450 millions d’habitants. C’est la qu’il faut revenir, à un premier cercle, pétri de christianisme, de culture ROUSSEAUISTE, de réunion « des meilleurs ennemis », en un mot réuni par une vraie volonté de faire et partant d’une base proche dans les grands domaines du social, de l’économique et du démocratique.

L’Europe n’est pas le grand « lego economico-libéral » imaginé par une fonction publique « off shore » qui a tout a gagner au gigantisme, pour confisquer le vrai pouvoir, au profit d’un petit nombre de" sachants".

Technostructure habile à phagocyter des parlementaires, cumulards de mandats et touristes, pour mieux pactiser avec les lobbyistes envoyés par des intérêts, très souvent………extra-européens !

Richard HASSELMANN Président de Libr'acteurs


"Ma vision de l'Europe" par Eric CAMPION

Pourquoi les Européens doivent ils avoir une philosophie politique claire, une stratégie cohérente et une vision géopolitique commune. ?

Depuis vingt ans le monde a beaucoup changé ,il est maintenant clairement devenu multipolaire avec la montée en puissance de la Chine et de l’Inde mais aussi avec le retour de la Russie, le maintien du Japon comme très grande puissance mondiale et l’apparition probable de nouveaux acteurs majeurs tels que le Brésil

Ce phénomène de montée en puissance dessine une planète ou plusieurs blocs continentaux vont s’engager dans une compétition acharnée

l’évolution démographique, l’environnement, l’économie, l’innovation, le terrorisme, le développement de l’économie criminelle, l’accès aux matières premières énergétiques, industrielles mais aussi et peut être surtout aux ressources alimentaires et hydrauliques seront les éléments majeurs mais aussi perturbateurs.

Est ce que les Européens sont réellement conscients de cette évolution ?.

Il est temps de comprendre que le refus de leur part de s’engager, ou d’hésiter trop longtemps feraient d’eux les victimes désignées du processus de mondialisation/globalisation.

Est-ce que les Européens sont en accord sur les fondamentaux que sont :

Une PUISSANCE : Un espace géopolitique primordial
Une SOCIETE : Problèmes démographiques, migratoires et codéveloppement
Une CULTURE : Racines et identité

Soit une souveraineté de l’Europe, fondement de son indépendance et de sa solidarité avec le reste de la planète

Docteur Eric CAMPION

vendredi 6 juin 2008

Enfin !

Nos lecteurs visiteurs, curieux savent que nous somme sensibles à la question de la maitrise et de la prise en charge des dépenses de santé.

Disposant à titre professionnel de données précises, portant sur 25 ans de consommation médicale, par un panel national significatif de citoyens, nous avons une lecture froide et technique de la question. Nous ne sommes les otages d’aucun lobby, d’aucune chapelle disciplinaire, encore moins d’un quelconque syndicat de professionnels de santé.

C’est la raison pour la quelle, la lecture du projet d’avis du Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM) sur les dispositifs médicaux nous comble d’aise. Mieux vaut tard que jamais, mais il sera intéressant de voir la suite réservé par le gouvernement.

Nous écrivons en effet de longue date, que la santé est le bien le plus précieux de l’individu. Sur cette base, il faut s’efforcer d’offrir au plus grand nombre une santé de qualité, harmonieusement répartie, et exclusive de toute ségrégation par l’argent. Nous avons montré, dans d’autres cercles que cela est possible à condition de remettre les choses a plat.

Nous estimons, que le Médecin généraliste est l’aiguilleur premier du système, que certaines spécialités telle la chirurgie doivent être regardée comme première, et qu’enfin les accessoires de santé et les intermédiaires doivent être maitrisés et régulés.

C’est à ce prix et à ce prix seulement que l’effort financier collectif trouvera son plein et équitable emploi !

C’est le sens de l’avis du HCAAM, qui vient ENFIN de comprendre qu’il y a des niches lucratives pour les fabricants de montures de lunettes, pour les prothésistes dentaires, pour les constructeurs d’appareils auditifs.

L’avis préconise un tarif opposable, mais il faut aller plus loin encore, en déclarant non responsables les contrats de complémentaires qui prendraient en charge des prix supérieurs de 2 ou 30% supérieurs a ce tarif opposable. L’expérience prouve que des montures de qualité, des prothèses de qualité à un prix raisonnable c’est possible.

Le tact et la mesure doivent dans ce domaine également être d’actualité. Le reste reléve de l’effet de mode ou de l’esthétique, c’est un autre débat !


Richard HASSELMANN

Bibliographie
La documentation française
Le Ministère de la Santé

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Bon à savoir

mardi 3 juin 2008

Méthode COUE !

L’un de nos visiteurs internautes pointant avec justesse le moral en berne de français, le pessimisme des patrons et les admonestations de Bruxelles, s’étonnait d’entendre un Premier Ministre confiant et un Président relativisant.

Son message comportait une demande d’explication. Nous sommes sensibles à cette marque d’intérêt, et nous avons une explication. Elle n’engage que nous, mais elle explique le pourquoi de LIBR’ACTEURS, et les objectifs que nous sommes fixés.

La France est le seul pays au monde ou la classe politique qui cumule les mandats et fait métier de la politique, est issue en large partie d’une école, qui ouvre soit, les portes de la haute administration, soit les portes des plus hautes fonctions politiques, soit celles des grandes entreprises et institutions.

On a parlé de pensée unique, on aurait pu parler de "consanguinité", ou de "solidarité de caste", car c’est de tout cela dont il s’agit ! En quoi cela nous pénalise me direz vous ? Cette identité d’origine, cette identité d’ambitions personnelles individuelles, cette solidarité de corps et de castes, conduisent, face aux problèmes posés, à l’utilisation de grilles de lecture identiques, et une incapacité à éclairer les défis avec un œil et un angle innovants.

Je sais, nous sommes le pays de FONTENELLE qui disait : « Pour trouver la vérité, allez à l’ opposé de la multitude ». Attention chez nous, cela veut dire, nous aurons raison contre le monde entier ! Encore faudrait-il pour cela, que face a la multitude, nous n’ayons pas non plus notre multitude "franchouillarde" de politiciens/technocrates.

Les chiffres et les données sont têtus, nous continuons à dire que dans un pays ou le déficit budgétaire est la règle depuis 35 ans, ou en 2008 nous serons sur un delta de l’ordre de 40 milliards d’€, il y a le « feu au lac »

Au train ou vont les choses, on nous annonce un retour à l’équilibre en 2012, là ou Bruxelles magnanime fixait 2010.C’est très, très mal parti !

Alors oui nous pourrions vous donner nos préconisations, sur la santé, les retraites, la redevance pour financer l’audiovisuel public, mais fidèle a notre ligne, nous commençons par le commencement, et nous enfonçons le clou :

FIN du CUMUL de CERTAINS MANDATS, passage obligé pour réformer l’ETAT et l’organisation administrativo-territoriale du pays, préalable à une vraie révision générale ambitieuse de politiques publiques.

Voilà aussi pourquoi nous pointons, l’échéance des régionales de 2010, point de rencontre, du cumul des mandats, pour une collectivité (la région) a l’utilité incontestable, car pertinente en taille et en proximité pour mettre en œuvre l’action, qui changera de notre sempiternelle réaction, et aura en perspective palpable 2012.

Que tous ceux et celles qui partagent cet agenda, rejoignent LIBR’ACTEURS. Il y a du travail !

Richard HASSELMANN

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France Politique
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Coulisses de Bruxelles

jeudi 29 mai 2008

Engagement !

Vous avez été nombreux et nous vous en remercions à montrer votre intérêt pour nos propositions et notre projet. Nous avons été particulièrement sensibles aux demandes de citoyens internautes souhaitant au fur et à mesure de notre (courte) existence nous rejoindre. c'est avec plaisir et émotion que nous avons décidé de permettre à tous ceux qui le souhaitent d’adhérer à LIBR’ACTEURS.

Pour ce faire, nous avons mis en place un espace de téléchargement "Nous rejoindre : Adhérer à LIBR'ACTEURS" situé dans la partie droite du blog qui vous permettra de récupérer et d'imprimer La Charte des LIBR’ACTEURS ainsi que le formulaire d’adhésion. Néanmoins, vous trouverez au bas de ce message les liens de téléchargement des deux documents.

Les cotisations ont été fixées à :

20€ pour une adhésion individuelle
100 € pour une adhésion de peronne morale (entreprises , assocaitions ...)

L’association LIBR'ACTEURS dont l’adresse est : 38 rue de Paris 91310 Longpont sur Orge, a reçu son agrément fiscal. Ceci implique que l'adhésion sera est fiscalement déductible et donnera lieu à la remsie d'un reçu officiel.

Nous vous demandons de lire attentivement La Charte des LIBR’ACTEURS avant de signer et retourner le formulaire d'adhésion sans oublier bien entendu .. d'y joindre votre chèque à l'odre de Libr'acteurs.

Voilà pour le côté formel et administratif. Mais là n’est pas l’essentiel.

Avant toute chose, nous souhaitons préciser le but de l'ouverture de l'association à de nouveaux adhérents

Les LIBR'ACTEURS n'entendent pas porter une "énième association", ils attendent des nouveaux membres une réelle volonté de participation et un apport de leur part en termes de vision, expertise et convictions..

Les LIBR'ACTEURS vont mettre en œuvre des actions et forger des propositions et messages, pour être visibles au plus tard en 2010.

Bien que nous soyons forts de nos propositions et convictions et que nous pensons mener un juste combat, il est possible que "la mayonnaise ne prenne pas". Si cela devait être le cas, nous en tirerions les leçons avec au moins la satisfaction d’avoir essayé alors que beaucoup d'autres ont déja baissé les bras.


Bienvenue à ceux qui vont nous rejoindre


Confiants en votre compréhension et lecture attentive, bien sincèrement.

Télécharger La Charte des Libr'acteurs
Télécharger Fomulaire d'adhésion


Richard HASSELMANN
Président de LIBR'ACTEURS

lundi 26 mai 2008

La politique de l’autruche

Les gouvernements comme les secteurs économiques ont bâti leur prospérité sur un pétrole « abordable » et refusent de tenir compte.du pétrole à bientôt 200 dollars

Devant les revendications des transporteurs, des pêcheurs, des automobilistes, on envisage des mesures transitoires destinées à faire passer le plus fort des hausses, supposées transitoires. Le gouvernement français envisage de compenser la hausse des prix des carburants par on ne sait quel allègement de taxe,

L’essentiel du problème tient à la raréfaction croissante des réserves de pétrole et de gaz accessibles aux coûts jusqu’ici obtenus. Le manque de raffineries pour le gas-oil, la spéculation anticipant la rareté en jouant la hausse sont les raisons évoquées

Et pourtant il faudrait préparer dès maintenant les comportements et les esprits au changement radical d’un pétrole à 200 dollars ou plus . Sinon, des crises économiques, sociales et politiques se généraliseront. .

Deux perspectives.

Ou bien l’on considère que l’activité en difficulté est vitale et que l’utilisation de combustibles fossiles est indispensable. En ce cas, il faudra que l’ensemble des circuits de transformation et de distribution concernant cette activité soient réorganisés pour compenser par des économies la hausse des prix des carburants.

Ou. il s’agira de réorganiser les sociétés, en faisant le sacrifice d’outils et de méthodes faisant appel aux combustibles fossiles

On remplacera ainsi les transports individuels par des transports collectifs électrifiés ou l’habitat traditionnel climatisé au fuel par des maisons dites « passives ».

Et que dire de ces pays qui continueront « à accumuler des fonds d’investissements monstrueux avec lesquels ils généraliseront les offensives contre les pays importateurs, tant au plan économique qu’au plan idéologique (financement d’organisations visant à coloniser de l’intérieur les cultures et organisations sociétales).

Les pays dits occidentaux comme les pays pauvres en seront les uns et les autres victimes, à des titres différents. Ces pays pourront-ils continuer à se laisser politiquement subvertir, du fait de leur incapacité à se réorganiser pour pouvoir se passer de pétrole ?

La politique de l’autruche de nos gouvernants a de beaux jours devant elle


Éric Campion

mercredi 21 mai 2008

« Beta site »

Il n’étonnera pas ceux qui nous font l’amitié ou l’honneur de nous lire que LIBR’ACTEURS soit attentif à l’aménagement du territoire.

Notre mouvement a son siège à Longpont sur Orge, fief d’une certaine N.K.M (Nathalie Kosciusko-Morizet) et est né d’une divergence d’affinités politico stratégique avec un certain Christian BLANC nouveau Secrétaire d’Etat en charge du développement de la région capitale.

Enfin et a titre personnel je suis proche de Corinne LEPAGE , qui fait montre de lucidité dans les questions d’environnement et de développement éco compatible.

Les récentes et premières déclarations du Secrétaire d’Etat nous conduisent à penser que le sort réservé au plateau de Saclay devrait être exemplaire au niveau de l’ardente obligation qu’il y a, a concilier développement durable et optimisation d’un pôle de compétitivité dont l’excellence est incontestable.

Démarche exemplaire car le plateau de Saclay, concernant l’Essonne et les Yvelines est un haut lieu de la recherche, de l’enseignement supérieur et des Nouvelles technologies, mais également l’un des plus beaux espaces naturels et agricoles de la Région Ile de France, en immédiate proximité de Paris.

Nous attendons la traduction de la lettre de mission qu’aurait reçue le Secrétaire d’Etat, pour une vision d’abord, un projet ensuite, et enfin et surtout une gouvernance innovante, associant toutes les sensibilités. Il y a sur ce secteur, place pour des initiatives intelligentes et exemplaires.

Il faut marier ici l’agriculture avec l’avenir. Mieux qu’ailleurs les ressources agricoles présentes doivent permettre de montrer, comme nous l’avons déjà écrit que la France est digne d’une exception "AGRI-CULTURELLE"

Cela commence par une sensibilisation des jeunes, toutes filières confondues, aux défis que propose une croissance éco compatible. Le plateau de Saclay est le "Beta site" rêvé pour une telle ambition.


LIBR’ACTEURS entend y apporter sa pierre.


Richard HASSELMANN

Crédits sources et copyrights
20 Minutes
Saclay scientipole
Le site du Minsitère de l'Ecologie, de l'énergie et du développement durable
Le site du Premier Ministre
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INRAP

lundi 19 mai 2008

L’économie marchande a besoin de l’ESSOR

L’économie sociale et solidaire vise deux objectifs : créer des emplois productifs et démonter que la logique marchande a besoin d’alternatives en forme de contre poids.

La crise financière actuelle n’aurait pas du être une surprise. Elle découle assez directement d’un malheureux et prévisible concours de circonstances : les épargnants ne savent pas quoi faire de leur argent, ils en attendent des rendements excessifs, pendant que nos sociétés carburent à crédit dans une course poursuite qui finira par avoir une fin.

Dans ma position d’observateur de terrain, je vois le lien avec la question de l’emploi : un meilleur partage de la valeur ajoutée, une rémunération plus élevée du travail et un taux de chômage inférieur conduiraient probablement à un fonctionnement plus « naturel » de l’économie qui s’épargnerait alors la « perfusion du crédit ».

« On a tout essayé contre le chômage ! ». Pourtant nous devons trouver la solution qui, admettons le enfin, ne viendra pas de la croissance, du moins celle que nous avons connue depuis la dernière guerre mondiale. Je m’autorise donc à livrer ici ma réflexion sur l’évolution de l’emploi pour indiquer ensuite en quoi l’économie sociale et solidaire pourrait être une réponse à défaut d’être la réponse.

En matière d’emploi, le constat est simple. Ceux qui travaillent, de moins en moins nombreux en valeur relative au demeurant, doivent travailler toujours plus et toujours plus dur. Les autres ont de moins en moins l’espoir de travailler un jour, et encore moins d’avoir un job correct. Dans une économie de plus en plus technologique, complexe, sophistiquée et compétitive, il devient de plus en plus difficile d’être un acteur à la hauteur. C’est ce que vivent à des degrés divers tous les pays occidentaux. Le fossé se creuse.

Conséquence logique, les « hautes compétences » et les performances se paient de plus en plus cher, engendrant des écarts de revenus croissants exacerbés par un capitalisme financier anonyme qui tourne en vase clos avec la complicité de ces « travailleurs dorés » et de leurs fonds de pension.

Cette redoutable logique ne s’apaisera pas d’elle-même. C’est en ce sens que je crois aux vertus de l’économie sociale et solidaire, l’ESSOR si l’on m’accorde le droit de lui rajouter le terme « responsable ».

Je suggère qu’une offre de biens et de services « moins sophistiquée, plus rustique » soit à même de répondre, grâce à l’emploi de travailleurs moins performants, à l’attente d’une clientèle mal satisfaite, clientèle de condition modeste et clientèle en quête de simplicité, de proximité et d’humanité.

Par conséquent, je suggère même que l’ESSOR soit le choix de certains travailleurs, y compris les mieux formés, pour une économie plus apte au lien social que les grandes organisations technocratiques de l’économie libérale avec leurs frais généraux souvent somptuaires et leurs super dividendes. A côté de la nécessaire fonction publique, à côté de l’économie « purement » marchande, réservons une place à part entière à une troisième logique, celle du « tiers secteur ». Ils s’enrichiront d’ailleurs dans les échanges mutuels.

Il nous faut, bien entendu, la volonté politique de le faire avec les mesures incitatives indispensables. Il nous faut aussi, à nous citoyens trop souvent schizophrènes et adeptes de l’addiction consumériste, ce désir d’être et de vivre parfois autrement.


Jean-Louis VIRAT
Expert-comptable et chef d’entreprise


Article également publié dans la revue Interdépendances, revue du Groupe SOS

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ISEAM

jeudi 15 mai 2008

Mandats, collectivités et cumul

Le lecteur sait que LIBR’ACTEURS fait de la régénération de la classe politique, la « mère de toutes les réformes » le « verrou qu’il faut tirer » pour espérer réformer en profondeur et durablement ce pays. Bien que l'on entende, de façon épisodique, des voix s'élever à droite comme à gauche pour s'opposer au cumul comme Christophe CARESCHE au Parti Socialiste ou Hervé de CHARETTE à l'UMP :

Christophe CARESCHE député PS de Paris - Le 21 avril 2008

"Le cumul des mandats électifs ne s’est jamais aussi bien porté au Parlement. Les élections municipales et cantonales ont confirmé, voire amplifié, à droite comme à gauche, la pratique du cumul entre mandats de député ou de sénateur et ceux de maire ou de président de conseil général.

Le cumul des mandats est, en effet, la plaie du système politique français. Il favorise l’absentéisme des députés et des sénateurs ; que dire des ministres qui se sont présentés en nombre aux dernières élections locales, consacrant un temps précieux à leur campagne au détriment de leurs fonctions ministérielles ? Il désorganise le travail parlementaire en le concentrant pour l’essentiel sur deux jours par semaine.

La rénovation du Parlement sans parlementaires est un tour de force que la commission présidée par Edouard Balladur n’avait pas manqué de relever en précisant : «L’activité parlementaire de législation et de contrôle constitue, par elle-même, une activité à temps plein.» Ainsi elle préconisait dans sa proposition n° 56 l’interdiction de tout cumul entre un mandat parlementaire et une fonction exécutive, la «France devant s’engager sur la voie du mandat parlementaire unique».

Le président de la République et le gouvernement n’ont pas repris les propositions formulées par la commission Balladur sur ce point, la majorité parlementaire y étant hostile. Quant au Parti socialiste, il a posé cinq conditions pour voter la réforme des institutions, mais aucune ne porte sur la limitation du cumul des mandats ... / ..." Source Libération

Hervé de Charette de son côté a plaidé pour "un renforcement du Parlement en prenant trois mesures "très simples" : diminuer le nombre de parlementaires car "il y en a trop", "réduire le cumul des mandats" et "rendre au Parlement la maîtrise de son ordre du jour". Source AFP

Ne rêvons pas, à de très rares exceptions, il y a une solidarité objective entre tous les élus, pour protéger leur pré carré. Nous ne reviendrons pas sur la loi votée en fin de dernière législature aux termes de la quelle un député non réélu, touchera désormais pendant 60 mois une indemnité mensuelle nette de 5178, €. 60 mois c’est 5 ans, une législature, cela permet d’attendre le prochain tour, pour essayer de remonter dans l’assiette au beurre !

Mais en fait, en jouant habilement sur la profusion des mandats disponibles, cumulables et indemnisés, l’élu à vie, peut survivre. Comme l’a écrit récemment un chercheur du CNRS, par ce biais la politique peut devenir un métier lucratif.

On vous dit que le cumul des mandats locaux simultanés est limité a 2. C’est vrai, mais on oublie de vous dire que les fonctions de Présidents, ou vice-présidents des intercommunalités ne sont pas concernés.

On peut citer l'exemple du Président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale : Jean-François Copé, qui cumule 5 fonctions

Jean-François Copé est Député de Seine-et-Marne, Président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Maire de Meaux et président de la communauté d'agglomération. Certains ajouterons que depuis peu, il a également accepté un poste d'avocat à temps partiel dans un cabinet d'affaires. Cette dernière fonction (si elle ne dépend pas d'un mandat électif), pose la question de la disponibilité de l'élu face au temps complet réclamé par ses mandats nationaux ou locaux.

Néanmoins, il faut savoir que l'UMP n'a pas le monopole du cumul et que de trop nombreux cas existent dans tous les mouvements ou partis politiques toutes tendances confondues. Pour en revenir à l’intercommunalité, elle explose et constitue désormais le vrai pouvoir local, et cela explique aussi pourquoi nous pensons que l’échelon départemental a vécu.

Un excellent article du journal Les Echos du 20 mars 2008 situait l’importance du phénomène

"91,7% des 36782 communes de France sont impliquées dans un groupement intercommunal, qui va de la communauté urbaine, à la communauté de commune, en passant par la communauté d’agglomération et autre syndicat d’agglomération nouvelle (SAN). Ces collectivités, ont leur fiscalité, leur personnel, et des mandats à cueillir ou à conserver, dans des suffrages indirects, loin des yeux du citoyen électeur ... / ..."

Les élus adeptes du cumul ne cessent de nous répeter qu'il est indispensable pour un élus national de détenir un mandat local pour ne pas se "couper du terrain". Partant de ce principe, entre les communes, les communautés de commune, les cantons, les départements, les régions, les coûts sont exponentiels sans pour cela donner de meilleuisr résultats en termes d'efficacité.

Etonnez-vous après cela que nous ayons du mal "à lire" les responsabilités et à découvrir sur un panneau de travaux la multitudes des collectivités qui financent. L’ennui c’est que toutes financent, mais la source est unique : Le citoyen !

Si certain pensent que notre propos est une "charge" anti démocratique, nous tenons tout de suite à les rassurer. Nous n'avons jamais cherché à stigmatiser les élus. Nous nous bornons à dire et à montrer que cette situation, exception française, est pénalisante à tous égards et qu’il faut y mettre fin sans faiblesse


Les Libr'acteurs

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Doublet

jeudi 8 mai 2008

Vous avez dit "des ... informations" ?

Dès la création de Providentielle 2007 le blog qui a précédé celui des Libr'acteurs, nous avions attiré l'attention des français sur les possibilités de dérives en ce qui concerne la libre expression des citoyens et des media.

Qu'avons nous entendu et découvert le 7 mai

"Le chef de l'Etat a accusé les médias de ne pas avoir assez relayé la condamnation de Ségolène Royal pour refus de paiement de ses anciennes collaboratrices. La cour d'appel de Rennes a donné raison le 10 avril à deux anciennes attachées parlementaires de Mme Royal, qui réclamaient depuis 1997 le versement de plusieurs mois de salaires non payés.

M. Sarkozy a reproché à L'Express, au Parisien, à l'AFP et au Journal du Dimanche de ne pas avoir assez développé cette information sur son ancienne rivale. Des propos jugés "infondés" par Vincent Régnier, directeur des rédactions du Parisien, jeudi 8 mai.

Le président de la République, qui fait la "une" de Paris Match du 7 mai avec son épouse, a aussi critiqué Marianne, qui titrait "Putain, 4 ans..." son numéro du 3 mai. "Dans un pays où il n'y a plus d'opposition, la presse s'attribue la fonction d'opposition", a estimé M. Sarkozy, selon la députée du Val-de-Marne, Marie-Anne Montchamp, citée par l'AFP.

Ces critiques ont été appuyées par l'UMP. Celle-ci a, une nouvelle fois, accusé, mercredi soir, l'AFP de "censure" pour ne pas avoir diffusé son communiqué sur la condamnation de Mme Royal. L'UMP a regretté "que, sous couvert d'une ligne éditoriale, l'AFP censure un parti politique".

Ces critiques ont été réitérés par l'UMP à l'exception notable de certaines figures dignes d'interêt.

Nous n'oublions pas non plus que le 1er mai, : " ... / ... Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, avait déploré, par lettre ouverte au PDG de l'agence, Pierre Louette, l'absence de reprise d'un de ses communiqués contre Mme Royal. Le lendemain, la Société des Journalistes (SDJ) de l'AFP avait dénoncé des "tentatives de pressions politiques", rappelant que cette affaire avait été largement couverte. Les syndicats de l'agence ont aussi dénoncé ces "pressions" Source Le Monde et Romandie

Doit-on considérer dans ce pays, que seuls les communiqués d'un camp (surtout celui du chef de l'Etat) soient élevés au rang de priorité nationale ? Nous évoquions dans un de nos articles la notion d'exemplarité du débat politique que les français appelent de leurs voeux. Ces propos ne nous semblent pas aller dans ce sens.

Comme nous l'écrivions il y a peu dans l'article "BONSOIR" : "Le fonds est autrement plus préoccupant, nous en avons tiré a chaud, et désormais a froid,un sentiment de profonde compassion ou de commisération pour un homme qui, de toute évidence, NE SAIT PLUS A QUELS SAINTS SE VOUER !!

Depuis le début de l'ascension de l'hôte de l'Elysée, pour avoir suivi depuis très longtemps sa trajectoire personnelle et son appétence pour le pouvoir, nous ne figurons pas au rang de ses hagiographes ... / ... "

Dans un autre article intitulé : "Déficit public : dérives et irresponsabilités" , nous écrivions que : "l'INSEE a confirmé, le 28 mars, que le déficit public de la France s'élevait pour 2007 à 50,3 milliards d'euros. Cela représente 2,7% du PIB, alors que le Président Sarkozy s'était engagé en juillet dernier sur 2,4% auprès de nos partenaires européens. Notre crédibilité n'est pas seulement écornée auprès de ces derniers : elle l'est aussi auprès de nos créanciers"

Voila à notre sens des débats autrement plus importants pour l'avenir de notre pays. Nous parlions d'exemplarité. Etre exemplaire ne signifie pas être parfait. Personne ne l'est. Tout comme personne ne détient la Vérité absolue. Pour nous, l'exemplarité recouvre deux choses : d'une part, s'appliquer à soi-même les principes que l'on propose (a fortiori ceux que l'on exige des autres !). Il s'agit tout simplement de mettre ses actes en cohérence avec ses paroles. D'autre part, c'est montrer l'exemple, le chemin à suivre.

C'est pourquoi tant dans le domaine des interventions Présidentielles récentes que dans les actions destinées à donner un avenir à notre pays, nous resterons une vigie attentive. Nous voulons croire qu'avec nous, un grand nombre de citoyens, veilleront à l'indépendance de l'AFP, agence cinquantenaire que le monde (lui) nous envie.


Le Collectif Libr'acteurs

Sources, crédits et copyright
Le Monde
Romandie

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Plantu

mardi 6 mai 2008

E comme EMPLOI et C comme CESURE

E comme EMPLOI

Laurent WAUQUIEZ, jeune, dynamique et brillant Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, est d’ores et déjà contaminé !

Il a certes reconnu que Manuel VALLS, autre pousse prometteuse, était lucide dans son approche nouvelle de l’économie, pour un … socialiste, mais dans le même temps s’agissant de l’emploi, il fait montre d’une frilosité désolante.

On propose a nos "RMISTES", a nos titulaires de l’ASS, et autres seniors « dispensés de recherche », des filières et canaux, administratifs et encadrés, là ou il faut ouvrir résolument les vannes à l’initiative individuelle, en la libérant des contraintes administratives immédiates.

Pour avoir, très récemment, dans un cadre associatif entendu, les idées et les freins pointés nous pensons, qu’il faut faire confiance.

Ouvrir sur 3 ans, a tout citoyen, qui en fait la demande expresse et motivée, la faculté de créer, son activité économique, sans autres contraintes que celle de se déclarer a un guichet unique et de déposer en fin d’année, un relevé des recettes tirées de la dite activité.

Au bout de 3 ans, période durant la quelle le RMI est maintenue, le créateur ferait son bilan de viabilité, et a ce moment là seulement, entrerait dans un cadre de cotisations sociales et fiscales aménagé et simplifié.

A défaut, il renoncerait, mais n’aurait plus la faculté qu’à une seule nouvelle chance sur un autre projet.

Il y a là, une réflexion a mener, a rapprocher des déviances et de l’échec relatif dans l’utilisation faite du Chèque Emploi Services Universel (CESU), qui dans de nombreux domaines est contre-productif, pénalise un certain artisanat, et sert de couverture à des activités et des opérateurs qui n’ont pas vocation a en bénéficier.


Richard HASSELMANN


C comme CESURE

Lorsque Jean-Louis BORLOO , alors ministre des affaires sociales, à instauré le CESU, on pouvait approuver l’initiative. Du moins dans son principe.

L’idée est effectivement bonne : Favoriser les services à la personne, les services de proximité et donc créer des emplois. Globalement, c’est juste.

Dans le détail, c’est injuste.

Globalement, c’est juste puisque le succès du CESU est incontestable. Mais, dans le détail, c’est injuste car ce sont toujours les mêmes qui en profitent prioritairement : les individus qualifiés et les sociétés du secteur marchand et leurs actionnaires qui ont su profiter immédiatement de la situation.

Or, ce qui est grave, au delà même de cette injustice, c’est qu’il sera d’autant plus difficile de faire marche arrière. Marche arrière pourtant indispensable si l’on veut pouvoir un jour affecter des moyens forcément limités là où il y en a le plus besoin, c’est à dire là où l’on peut et doit remettre au travail ceux qui risquent de n’y être plus jamais.

Comment une nouvelle fois ne pas réprouver cette politique de l’apparence et de l’illusion qui, au bout du compte, profite au plus fort et à l’ordre établi ?

Celui de la césure croissante de notre société.


Christian LIEBER

vendredi 2 mai 2008

Génération égoïste

Nous avons érigé la solidarité entre les générations au rang de nos priorités, nous avons initié et animé, les actions pour sensibiliser le plus grand nombre sur le poids de la dette laissé à nos enfants et petits enfants.

Nous sommes de ceux qui pensons qu’il faut donner les clés aux trentenaires, sans condamner les quinquas, mais nous demandons à la grande majorité des retraités actuels un minimum de décence.

Si notre pays est là ou il est c’est de la faute de cette génération gâtée qui a fait MAI 68, et qui cela fait s’est endormie sur des lauriers qui ont vite fané.

Génération d’égoïstes, qui descend dans la rue pour sa retraite, et qui serait inspirée à penser que son « pain est cuit » et que sa longévité encombre le paysage !

Les « soixante-huitards » ont tout, les manettes, l’argent, le temps libre, étonnez vous après cela que le taux de suicide des sexagénaires soit en diminution de plus de 30% depuis 1980, alors que dans le même temps ce taux ai doublé pour les 25 ans !!!

La solution passe une nouvelle fois par la représentation nationale, par des élus jeunes, à tous les niveaux décisionnels .Le scrutin 2007 n’a rien arrangé, en 1981 38% des députés avaient moins de 45 ans, ils ne sont plus que 13%.

Il faut agir et agir vite, la retraite à 60 ans, est un non sens avec des vies qui se traînent égoïstement jusqu'a 80 ans et plus.

Nous n’avons rien contre tous ces rentiers heureux et repus, nous en sommes, mais nous demandons un minimum de décence.

Il faut rétablir des prélèvements conséquents sur les retraites les plus confortables. Il faut appréhender tous les revenus et les patrimoines, avant d’accorder à la légère certains dégrèvements, fiscaux et autres avantages tarifaires..

Il faut demander, gratuitement, aux séniors, un temps de service civique, pour qu’ils remplissent des missions sociétales vers les jeunes .Ce sera là une vraie discrimination positive, pour ouvrir, à certains jeunes qui le souhaitent ,des données dont leur milieu les prive.

Encore un mot, le budget des grandes écoles consomme prés de 40% des dépenses de l’enseignement supérieur, pour diplômer 2% de nos jeunes. Ce constat doit être rapproché et lié a un autre, l’argent collecté par les officines de formation est de l’ordre de 21 milliards d’€ par an.

Regroupons tout cela, au sein d’un établissement public dédié, et ouvrons a chaque jeune, à sa majorité un capital formation, qu’il pourra utiliser tout au long de sa vie professionnelle.


Richard HASSELMANN

mercredi 30 avril 2008

OGM : pour quoi faire ?

En adoptant un projet de loi qui vise à « clarifier les conditions de mise en culture des OGM et leur coexistence avec les autres productions », nos parlementaires éludent complètement la question du sens. Or, pour moi, cette question est essentielle. Comme sur d'autres sujets, on engage des discussions et des lois sur des moyens avant même d'avoir débattu des finalités, de s'être fixé un cap, un objectif de développement humain sur 10, 15 ou 20 ans. C'est mettre la charrue avant les boeufs...

Alors, je pose la question : à l'heure où de nombreux pays sont touchés par une crise alimentaire grave, provoquant émeutes, mort, maladie et régression sociale (acculés par la pauvreté, de nombreux parents contraignent leurs enfants de ne plus se rendre à l'école pour travailler à leurs côtés), les OGM sont-ils, oui ou non, une solution au problème de la faim et une réponse à l'immense défi posé par l'explosion démographique planétaire ?

A quoi et à qui servent-ils ?

Je ne vais pas y répondre. Je souhaite simplement lancer le débat, le premier qui, à mes yeux, aurait dû avoir lieu. Je ne répondrai pas à la question posée, mais je voudrais la compléter de quelques points de repère : 70% de ceux qui souffrent de la faim dans le monde vivent en milieu rural. C'est l'agriculture familiale à petite échelle qui fait vivre la moitié de la population mondiale. Aujourd'hui, les petites exploitations agricoles subissent de plein fouet la concurrence des grands producteurs industrialisés, ayant un niveau de rendement sans commune mesure, et bénéficiant de subventions. Bon nombre de petits agriculteurs n'arrivent plus eux-mêmes à vivre de leur exploitation et fuient vers les bidons-villes...

J'ai cru comprendre qu'un des intérêts des OGM est d'améliorer le rendement des cultures intensives. C'est peut-être inexact ou incomplet. Je pose en tout cas les questions suivantes : les OGM concernent-ils vraiment les petits producteurs des pays en développement ? Si oui, ces derniers ne deviendraient-ils pas dépendants de nouveaux fournisseurs et d'un nouveau « business model » les obligeant à acheter des semences entières à chaque saison nouvelle, ne pouvant utiliser les semences de la récolte précédente ?

Devraient-ils utiliser de nouveaux pesticides ?

C'est d'abord et avant tout la pauvreté qui fait souffrir de faim 850 millions de personnes et de malnutrition 2 milliards de personnes. Alors comment faire pour les aider à sortir de la misère ? Pour favoriser le développement des pays pauvres, et notamment l'essor de leurs filières agricoles ? Pour leur garantir une souveraineté et une sécurité alimentaires ?

Les OGM sont-ils une réponse ?

D'autre part, nos modes de consommation et les problèmes énergétiques et environnementaux contribuent à réduire les réserves alimentaires mondiales (au plus bas depuis 25 ans selon la FAO), provoquant une hausse des prix des denrées alimentaires et, in fine, un appauvrissement plus fort encore des populations. Par exemple, une consommation accrue de viande, tant par nos habitudes alimentaires que par l'émergence de classes moyennes en Chine et en Inde, génère davantage de besoins en céréales. Un recours irraisonné aux agrocarburants s'est fortement développé pour faire face à la montée des prix du pétrole. Les changements climatiques multiplient les risques d'innondation ou de sécheresse.

Là aussi, les OGM sont-ils une solution à ces problèmes de fond ?

Lorsque nous aurons suffisamment avancé sur la question du sens et de la finalité des OGM au regard de ces grands enjeux, nous pourrons alors débattre de leurs effets induits sur notre santé : la recherche scientifique a-t-elle acquis suffisamment de connaissances à ce sujet, permettant d'en envisager la culture et la commercialisation ?

Et puis, une fois cette dernière question traitée, nous pourrons aborder les questions de libre concurrence et de libre consommation : de quels moyens fiables dispose-t-on aujourd'hui en termes de traçabilité et « d'étanchéité » pour garantir le libre choix de produire et de consommer des aliments OGM ou « non-OGM » ? Même si l'homme parvient à définir et repérer la frontière entre un champ OGM et « non-OGM », comment expliquera-t-on cette frontière aux abeilles ?

Cela fait beaucoup de questions...!

Certaines peuvent paraître naïves, d'autres plus profondes. Je crois que, pour être acteurs de notre destin, nous ne devons pas seulement lire ou nous informer. Nous devons aussi prendre du recul et nous poser certaines questions. Se détacher un moment de la course folle et aveugle dans laquelle on nous entraine apporte une bouffée d'oxygène. Alors prenons un instant ce bol d'air ensemble. Faites part de vos pensées et remarques sur le sujet. Partagez vos lectures et connaissances acquises. Posez de nouvelles questions !

Susciter le débat, l'éveil, l'échange : c'est aussi cela Libr'acteurs !


Lionel LACASSAGNE

Sources et bibliographie

Le Sénat : PROJET DE LOI RELATIF AUX ORGANISMES GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS
Assemblée Nationale : PROJET DE LOI MODIFIÉ PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE EN PREMIÈRE LECTURE, relatif aux organismes génétiquement modifiés.
Amendement 252 (André CHASSAIGNE)
Appel du comité 252

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Max Havelaar
FAO