vendredi 8 juillet 2011

Emballé c'est pesé !

Un certain nombre de nos sympathisants ou lecteurs curieux nous interrogent pour savoir si nous avons un vrai programme, hormis notre sempiternelle croisade pour une démocratie régénérée.

Nous redisons qu’il s’agit là de la mère de toutes les réformes, celle qui autorisera le (la) futur(e) Président(e) à se donner des parlementaires pour mettre en application un programme attendu par beaucoup.

Il reste que nous reconnaissons le caractère légitime des interrogations des citoyens qui attendent l’évolution de LIBR’ACTEURS.

Oui nous avons des positions et propositions sur les grands sujets sociétaux, et allons nous attacher à les exposer lors des 6 prochains mois, en profitant de l’actualité.

L’actualité c’est le rapport annuel de la Cour des comptes sur l’état de nos finances et le signal d’alarme sur la dette et son emballement annoncé.

Nous avons déjà largement évoqué cette question, signe évident de l’égoïsme de la génération des années 50 gâtée par les 30 glorieuses et peu soucieuse de l’avenir de ses enfants et petits enfants.

En cette affaire il y a pour LIBR’ACTEURS 2 éclairages, il faut plus de recettes, pour plus de dépenses dans des domaines très précis.

Plus de dépenses, en matière d’éducation, pour remettre le maître au cœur de l’avenir de nos enfants, en charge d’un programme qui réintègre l’éducation civique, et la place des grandes institutions et inculque certaines valeurs fondamentales.

Un Maître dévoué a cette seule mission, respecté, bien rémunéré, mais qui ne s’égarera pas dans des encagements politiques associatifs ou syndicaux.

Plus de dépenses en matière de santé, pour assurer une qualité d’accueil en hôpital et maternité, une présence de proximité et des réseaux denses qui autorisent une HAD (hospitalisation a domicile) chaque fois que cela est possible. Des Sages femmes et infirmières mieux rémunérées, comme le médecin généraliste, aiguilleur de la santé de chacun. C’est là aussi une attente du plus grand nombre.

Plus de dépenses enfin, pour que le citoyen se sente en sécurité, comme ses enfants et petits enfants protégés des violences quotidiennes, par des forces de l’ordre, valorisées, et installées en proximité.

Voilà 3 priorités qui conditionnent toutes les autres, car un citoyen instruit, en bonne santé et ayant un sentiment de sécurité, c’est un citoyen disponible pour créer, travailler et participer.

Plus de dépenses là, mais aussi moins de dépenses ailleurs, et notamment ce que les spécialistes nomment : « dépenses fiscales ». Il s’agit de toutes les exonérations diverses et variées, qui sont autant de manque à gagner en terme de recettes fiscales.

Nous ne ferons pas ici la liste exhaustive de toutes ces recettes abandonnées, la TVA à 5,5% sur la restauration est l’exemple le plus frappant, mais le diable se cache souvent dans les détails, et nous pourrions parler d’autres niches ou abattement fiscaux autrement plus producteurs de gains.

Il suffit de se convaincre que le jeu en vaut la chandelle, et quand vous apprenez que le principal créancier de l’Etat Français …sont « les iles Caïman » suivez mon regard !!


Richard HASSELMANN


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Notre Planète

mercredi 6 juillet 2011

« Il faudrait que ce pays entre un peu en insurrection de l’intelligence ! »

La formule n’est pas de nous, mais de Jean-Pierre RIOUX qui la prononça en 2007 à l’occasion de la création d’un parti qui voulait « faire de la politique autrement », mais nous la reprenons volontiers à notre compte, car elle résume parfaitement ce que nous essayons de faire depuis quelques années, rappeler au citoyen qu’il doit être l’acteur de son propre destin, révolution des esprits et évolution des pratiques.

Ne résistons pas à la fatuité de rappeler que le mot intelligence vient du latin intelligentia qui signifie faculté de comprendre et par extension capacité d’adaptation.

Le propos peut sembler futile au lecteur, mais la perversion des mots conduit rapidement à la perversion des esprits et des mœurs.

En effet, l’intelligencia est devenue très vite la victime de son homonyme l’intelligenstia composée de brillants esprits qui dictent au commun des mortels ses opinions et s’immiscent de plein pied dans le choix des politiques menées par nos responsables, on peut même parler d’ingérence logique dans un pays qui a inventé le droit éponyme.

Les exemples sont nombreux de ces conseillers occultes, personnalités médiatiques qui s’expriment sans retenue sur tous les sujets au point de défendre parfois l’indéfendable ou de devenir les porte-parole de responsables politiques en mal d’imagination. On les met à toutes les sauces et leurs avis sont attendus tels les oracles de la pythie. Perversion des mœurs et des pratiques qui les conduit à se présenter en porteur officiel de la parole de nos dirigeants élus.

L’insurrection est une spécialité bien française, n’a-t-il pas fallu pas fallu quatre révolutions avant que naisse la Cinquième République dans une atmosphère semi insurrectionnelle provoquée par le rebelle historique qu’était le général de Gaulle.

L’histoire repasse les plats et tous les ingrédients qui préludent à une insurrection sont aujourd’hui réunis : malaise économique et accroissement des inégalités, taux de chômage très élevé, mœurs dissolues d’une classe politique dont l’indice de confiance est en chute libre, désespoir d’une jeunesse qui se considère à juste titre comme une génération sacrifiée , le climat est explosif et les évènements de 2005 peuvent à tout moment se reproduire avec une violence accrue.

Ce constat pessimiste et lucide laisse la porte ouverte à d’autres modes de vie, à d’autres valeurs, rappelons-nous la phrase d’André MALRAUX qui disait le troisième millénaire sera spirituel ou ne sera pas. Une étude récente montre que les Français font passer la qualité de vie avant le salaire et que le mouvement des jeunes « indignés » né en Espagne s’étend un peu partout en Europe pour dénoncer une société uniquement basée sur le profit matériel et des institutions inadaptées.

Inutile de préciser que nous avons sur le sujet notre opinion et que nous proposons de mettre en place un arsenal législatif qui replacera le citoyen au centre du débat politique plutôt que de continuer à signer des chèques en blanc à des professionnels qui considèrent les électeurs comme leur fond de commerce.

Entrer en insurrection de l’intelligence, vaste programme, c’est aussi demander à chacun d’assumer son rôle dans la société, qu’il soit faible ou puissant, c’est exiger de nos représentants une totale transparence de leur action publique, c’est réfléchir à une société plus solidaire quitte à accepter de vivre un peu moins bien pour permettre au plus grand nombre de vivre mieux, c’est peut-être tout simplement se rappeler que tous les humains naissent libres égaux en droit et en dignité.


Les Libr'acteurs et Terre Démocrate

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Science Daily

lundi 4 juillet 2011

Abstenons-nous ?

Qu’il est révolu le temps des acclamations de la République, et comme il est loin le temps des trente glorieuses… Années d’opulences et d’engouement civique et libéral ! Il faut bien se rendre à l’évidence, car, OUI c’est une évidence, que nous courrons droit au mur dans la situation qui est la notre aujourd’hui !

Cela part d’un symptôme : l’abstention aux différents votes concernant nos institutions. Cela part d’un constat, le désintérêt manifeste du citoyen pour ce qui lui parait bien peu palpable dans les hautes sphères (et il a raison !) Cela aboutit à une conclusion, à un besoin vital même, il est grand temps de remuer la poussière pour faire de l’air pur dans la démocratie !

Blâmer les abstentionnistes, certains y ont pensé. Les comprendre, certains s’y emploient. S’il ne faut bien sûr pas les féliciter, nous pouvons au moins déceler derrière ces comportements quelques indices objectifs du défraichissement de la politique française.

Qu’y voyons-nous ?

Un ras-le-bol d’élire toujours les mêmes têtes avec toujours les mêmes promesses. Une intoxication insidieuse des esprits par les médias (lisez Schopenhauer et apprenez à discerner la langue de bois !) Rajoutez à cela un soupçon de condescendance des élus et un magnifique piédestal pour les y percher et vous comprendrez le pourquoi du ras-le-bol citoyen.

Mais surtout, observez attentivement et voyez cette volonté de participation pour obtenir des résultats concrets. Certains soutiennent la vie associative, d’autres les comités consultatifs et participatifs de quartier. Ce sont des actes éminemment civiques. Oh bien sûr tout il ne s’agit que d’une minorité encore, mais nettoyez la désillusion et combien se joindront à cet élan nouveau et émancipateur ?

Il ne suffirait que d’un peu de bonne volonté.

Quelques âmes ambitionnant moult rénovations du quotidien de leurs concitoyens. Des candidats qui porteraient réellement un message aux gouvernants… des candidats élus en partie au moins sous l’égide d’un mandat impératif !

Il suffirait d’éduquer les médias, de leur apprendre ce qu’est la déontologie et tout particulièrement le respect de la vie privée d’autrui, on expose bien trop d’inepties dans les journaux sous couverts de transparence. Qu’est-elle cette transparence si ce n’est une atteinte à la liberté de pouvoir jouir de ses biens et loisirs honnêtement acquis selon son bon vouloir ?

Il suffirait enfin de laisser le citoyen s’exprimer, et surtout de prendre ce qu’il exprime en considération sans condescendance, sans dénigrement, et sans tarder !

Alors oui, abstenons-nous de tout commentaire, et commençons enfin à agir pour faire changer ce monde qui ne nous sied pas ; ce monde enlisé par les oligarques « obèses » de nos impôts qui font de leur vie d’élu une longue, très longue vie de privilèges.

Agissons aujourd’hui, car demain ils ne seront plus là, et il n’y aura plus rien à apprendre d’eux. Mettons sur leur sièges de jeunes postérieurs dont leurs possesseurs empreints de nos idéaux seront, malgré leur inexpérience, le début d’un nouvel espoir de progrès… des trente glorieuses économiques, passons aux trente glorieuses humanistes !


Olivier TABUTIAUX

jeudi 30 juin 2011

Nous fabriquons des naufragés !

Les défis à relever méritent notre colère, lorsqu'on voit la faiblesse des moyens mobilisés, et l’indifférence des politiques et du citoyen « ordinaire »

La vraie question est de cerner les causes qui conduisent à fabriquer autant de naufragés qu’il convient désormais de secourir !

Etre plus sociaux, plus solidaires c’est bien. Mais il faut aussi et peut être, d’abord débusquer les prédateurs qui se cachent dans les plis de la finance transnationale, avec la complicité de la presse, de la télévision, de la publicité et de cette « élite de caste » oligarchique.

Il vaudrait mieux parler d’instruction publique et non pas d’éducation nationale qui laisse sur le bas côté une cohorte de frustrés sans formation ni diplôme.

Le temps n’est plus à de simples modifications mais bien à un bouleversement de notre façon de penser, de vivre, d’agir avec de nouveaux repères.

C’est à une sorte de révolution qu’il faut penser, une révolution par le mot et le message qui doit être plus violent, plus comminatoire, de manière a ce que la gravité et l’urgence du présent, pénètre la conscience du plus grand nombre de citoyens inquiets de l’avenir de leurs enfants et petits enfants.

Néanmoins, ne soyons pas naïfs ! Il conviendra toujours de veiller à ce que « le politique » professionnel, cumulard de mandat, ne tente pas de récupérer cet élan, pour pouvoir continuer…. comme avant !


Jacques BRILLOT

vendredi 24 juin 2011

Les mots sont-ils vraiment « la matière première de la politique » ?

« Les mots sont la matière première de la politique » : Cette phrase, est celle d’un agrégé de lettres, responsable d’un mouvement politique, qui expliquait que : le centre ne doit pas se concevoir comme un espace géographique, mais comme l’expression d’un concept démocrate. Diantre !

Par quel mystère, se situer au centre de l’échiquier politique signifie-t-il être démocrate, à croire que les autres qui se situent un peu plus sur les bords ne le sont pas ?

Miracle de la dialectique qui permet de toujours, de se trouver du bon côté du manche. Car s’il est un mot qui ouvre les portes du nirvana politique, c’est bien celui-là. Si l’on pose que « plus démocrate que moi, tu meurs », par extension naturelle, le contraire signifierait « moins démocrate que moi, tu vis » on atteint vite, la limite de la portée des mots.

Ce qui nous anime, vous le savez, amis lecteurs, c’est l’impérieuse nécessité de réformer les pratiques, il s’agit d’un chantier énorme quand on mesure que tout est connivence.

Le Prix « Humour et politique 2011 » a été décerné à Laurent Fabius pour cette phrase, qui nous étonne : « Mitterrand est aujourd'hui adulé, mais il a été l'homme le plus détesté de France. Ce qui laisse pas mal d'espoir pour beaucoup d'entre nous » Si ça peut faire rire les journalistes, ce n’est pas notre cas ! Ces mots contiennent une telle dose de cynisme, que l’on comprend le rejet des citoyens, pour ces vieux routiers de la politique, pour qui tout fait vendre, y compris le désespoir de leurs concitoyens.

S’il est bien une corporation qui vit des mots, c’est celle des journalistes, censés restituer avec le plus d’objectivité possible, la réalité qui nous entoure. La connivence de ces professionnels de l’information, avec les professionnels de la politique, a atteint des sommets insupportables, au moment de l’affaire DSK. Lorsqu’à leur devoir d’investigation, ils ont opposé le respect de la vie privée. Il serait intéressant qu’ils publient les réactions des victimes, et leur offrent avec autant de complaisance, des tribunes d’expression.

Autre mal, autres mots, l’UMP critique avec véhémence la primaire socialiste qu’ils soupçonnent de « flicage » alors que les procédures auprès de la CNIL ont été respectées. Ils avaient moins de pudeur, lorsqu’il s’agissait du ficher EDVIGE, ce qui prouve bien, comme l'écrivait Voltaire ( pas Zadig et Voltaire chers à Frédéric LEFEVRE) « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » qu’on est en pleine confusion.

C’est la démonstration, qu’aux mots on fait dire tout et son contraire. A l’exception de formules choc comme « casse-toi pauvre con », enfin un moment de sincérité, et qu’il devient difficile de faire confiance à ceux qui les prononcent. Ce n’est pas Jacques CHIRAC qui nous démentira, soupçonné « d’humour corrézien » à l’encontre de son successeur, mais plus surement convaincu d’avoir couvert des emplois fictifs, lorsqu’il était maire de Paris.

Employer des mots dans un but fallacieux ne constitue pas un délit, mais un déni de démocratie et un inacceptable mépris du citoyen à qui, l’on explique : qu’ils sont la matière première de la politique, et qu’il ne faut pas les prendre, au-delà des ambitions immédiates, qu’ils recouvrent. Les politiques seraient bien gênés, si leurs promesses étaient prises au pied de la lettre.

Le fonctionnement des institutions s’en ressent car « tout mandat impératif est nul » et une immunité permet à l’élu de ne pas respecter le contrat moral, qu’il a passé avec ses électeurs, et de continuer à briguer, sans vergogne, de multiples mandats. II lui est permis, également, de changer d’étiquette, en cours de mandat, sans avoir à démissionner ou ... à justifier les raisons de ce choix.

Force est de constater que nous sommes pris en otage, par une oligarchie qui s’est arrogée le privilège de décider de ce qui est bon ou mauvais pour nous, sans nous consulter et sans avoir à rendre compte.

Tant que le politique, de connivence avec le journaliste complaisant, distillera des petites phrases pour faire jaser dans le landerneau, le débat sera faussé. Faut-il le déplorer ? C’est évident ! Et le temps est venu, pour les citoyens, de faire obstacle à ces discours de convenance, avec leur bulletin de vote et de redevenir : Acteurs de leur destin.

Nous aimerions rappeler à ces individus verbeux et pas toujours vertueux une maxime attribuée à Confucius : « lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté »


Les LIBR’ACTEURS.


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Le Tiers Livre

mercredi 22 juin 2011

Indignations et ... incantations !

La semaine qui vient de s’achever a été riche de rencontres, d’échanges et de mises en perspectives, avec en fil conducteur : " Le citoyen acteur de son destin "

Jeudi, nous participions a un colloque organisé par l’Institut des Hautes Etudes de Protection Sociale (IHEPS) sur le thème de la protection sociale « universelle ».

Nous y avons notamment défendu l’idée, d’un criant déficit de formation et d’information et l’échec des politiques et des partenaires sociaux.

Vendredi, samedi et Dimanche, a la demande et aux côtés de Claude Alphandery, nous avons participé aux états généraux de l’ESS, et animé 2 moments forts. L’un sur la prévention et la santé, l’autre sur une société solidaire pour être inclusive. Là encore, nous avons pointé l’importance de l’éducation aux valeurs, l’importance de la remise en place des institutions piliers de notre société, l’impérieuse nécessité qu’il y a, à revoir nos programmes et nos vecteurs éducatifs.

Ce lundi 20, nous étions conviés par l’IFRAP a participer au SENAT à un débat sur « Nouvelles attentes, nouveaux services, une nouvelle donne public-privé » Un plateau d’intervenants de valeur et variés a mis en exergue, le poids et le rôle de l’éducation, les dangers de la communication ,de la fracture numérique et les démissions successives des relais de proximité, dépassés par la vitesse , l’urgence et le poids des NTIC dans la formation et l’information des jeunes esprits.

Puis, le lendemain, la presse unanime s’émouvait du drame de Florensac, qui a vu une petite fille de 13 ans perdre la vie ! C’est ASSEZ, ASSEZ d’INDIGNATIONS, ASSEZ D’INCANTATIONS, ASSEZ DE MINISTRES QUI SE RENDENT SUR PLACE.

Notre génération, ma génération, celle qui a eu 20 ans en 1968, celle qui s’est goinfrée durant les 30 glorieuses, doit aujourd’hui toutes affaires cessantes mobiliser tous les moyens pour : EDUQUER, par le contact et la présence.

Tous les moyens pour sauver ce qui peut l’être, nos enfants et petits enfants, ceux qui sont encore ou qui entrent demain en primaire, ils seront adultes dans une quinzaine d’année, c’est court a l’échelle d’une civilisation.

Ils arriveraient aux affaires, a la vie quotidienne, avec un socle de valeurs et percepts qui remettraient a leur place l’empathie, la solidarité, la conviction vraie et relégueraient aux « vestiaires » le paraître, le superficiel, l’immatériel et le factice, autant de mots qui dénient l’individu en chair, c'est-à-dire : INCARNE.

Une jeune martyr a Téhéran, un autre a Tunis ou Bagdad sont des symboles pour une autre démocratie, que cette enfant de Florensac devienne symbole pour une autre éducation, est-ce trop demander !

Il va falloir bousculer des citadelles administratives et corporatives, il va falloir contrer des lobbies, castes et oligarchies, mais LIBR’ACTEURS avec d’autres acteurs associatifs et beaucoup de simples citoyens estime que le jeu en vaut la chandelle !


Richard HASSELMANN

lundi 20 juin 2011

La mère-valeur pour la mère-réforme !

On parle bien souvent que les jeunes n’ont plus de valeurs sans même être capable de définir ou de citer quelques unes de ces valeurs qui se perdent. Et pourtant, des valeurs, il y en a pléthore !

La solidarité entre les générations, le respect de la propriété d’autrui, le respect d’autrui tant qu’on y est ! … laquelle avez-vous en tête à l’instant ?

Je pourrais parler de probité, de crédibilité, d’égalité, de bienfaisance, de tolérance voire d’indulgence, sans oublier rationalité et responsabilité, volonté d’assumer, de liberté bien sûr mais aussi de respecte de la liberté d’autrui avec tout ce que cela implique en retour en termes liberticides… Je vais m’arrêter là.

Selon moi, il existe une infinité de valeur. Et une valeur est définie comme une norme de conduite personnelle ou sociale, relevant de l’éthique, la spiritualité ou la philosophie.

Valeurs qui s’associant constituent une échelle de valeur. Notez la hiérarchisation implicitement corrélée à la notion d’échelle, cela signifie que nous attachons une importance différente aux valeurs que nous intégrons (parfois sans savoir les nommer). Cela impliquerait donc, en considérant l’aspect normatif, qu’il soit social ou personnel, que les valeurs elle-même ont une hiérarchie et donc une valeur suprême ! Laquelle est-ce ?

Si nous étudions chaque valeur, nous remarquons déjà que beaucoup, sinon toutes sont composées de trois modes relationnels.

Le premier est purement individuel et est relatif à l’importance que chacun donne à sa propre personne et à ce qu’il souhaite accomplir en tant qu’individu : c’est la liberté.

Le second compose le lien à la société, lien qui permet une adhésion consentie aux principes du collectif et au consensus qui réduisant implicitement le premier mode intègre chaque individu : c’est l’égalité.

Enfin le troisième mode est lié à la dimension humaine, il est rendu possible grâce à l’équilibre entre les deux premiers modes qui permet à chacun de s’intégrer au collectif tout en respectant l’individualité : c’est la fraternité qui donne tout son relief à la société. Là où l’égalité structure et dessine le canevas de la société, la fraternité met en couleur et motive chaque dessinateur.

Tout cela n’est cependant possible que si chacun fait preuve de certaines qualités. Sans rentrer dans les détails, ce qui prendrait encore quelques pages, nous pouvons imaginer que sans un sens des responsabilités aiguisé, l’équilibre des deux premiers modes (individuel et social, liberté et égalité), il n’est pas de lien social durable. Il en résulte donc un clivage de la société au profit des individualités les plus fortes, au détriment de ceux qui respectent les conventions.

La notion d’éthique, érigée en valeur de telle façon que loin de n’être qu’une science de la morale c’est avant tout une façon de concevoir l’Homme harmonieusement dans son écosystème, c’est-à-dire intégré pour le bien du système et de lui-même. Une sorte de symbiose organisant d’elle-même toutes les relations sous-jacentes qui ne sont au final que des cas particuliers : la mère-valeur !

Dans le cadre de la mère-réforme, c’est-à-dire replacer le citoyen au cœur de la vie politique (au sens premier : structure, organisation et gouvernance de la vie de la cité), il est évident que l’individu est la cible primordiale et indispensable de toute action.

C’est par l’éveil aux liens existants, et dont certains sont en perdition, que débutera le processus d’émancipation intellectuelle nécessaire à une refonte de la société vers plus de maturité, vers un humanisme rationnel, responsable et progressiste ! C’est en mettant au centre des esprits la mère-valeur que la mère-réforme pourra être entreprise !


Olivier TABUTIAUX

Vous pouvez lire d'autre textes d'Olivier TABUTIAUX sur son blog Esprit Novo


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3D Weave

vendredi 10 juin 2011

Double nationalité et double jeu !

Nous avons fondé l'association LIBR’ACTEURS, il y a quelques années et POLETHIQUE mouvement politique, très récemment, sur une conviction absolue : REOXYGENER LA DEMOCRATIE, par l’éthique, la pédagogie et l’engagement.

Ceux qui nous font l’amitié de nous soutenir et de nous lire savent, que cette conviction forte, se nourrit de nos observations, qui livrent depuis quelques temps de dérives inacceptables.

L’actualité 2011, nous donne raison, mais nous sommes également attentif aux excès de la montée d’une sorte d’ordre moral, terreau du sectarisme, et du « lumpen » fascisme.

Dans ce registre, dans la chaleur d’un printemps qui pose question car il ressemble à l’été, dans le brouhaha ambiant des dérives morales des élites, nous pointons une saillie relative a la double nationalité, qui fleure bon le double jeu et le « jeu de tous bois » pour abuser le citoyen.

En gros et pour faire simple : « On est français et uniquement français ou on ne l’est pas ! » Dit comme cela c’est séduisant pour le plus grand nombre, qui ne dispose pas du contexte, des réalités chiffrées et des effets induits.

Quel est le risque ?

Sans parler des binationaux français qui vivent à l’étranger et sont des ambassadeurs au quotidien de nos valeurs et de notre culture, en quoi la bi- nationalité menace-t-elle ?

Notre sécurité individuelle ou collective
Notre lien social
Notre économie

En rien vous en conviendrez, sauf à penser que les binationaux cumulent ici et ailleurs des avantages et on peut y veiller, ou les regarder comme des ennemis de l’intérieur, dans un délire paranoïaque qui mérite d’être soigné.

En fait, cette question renvoie à la seule et vraie question : DROIT du SANG ou DROIT du SOL ?

C’est sur cette interrogation qu’il convient de se positionner, et qui conduit simplement à dire que celui ou celle, né de parents de nationalités différentes a la double nationalité, en quelques lieu qu’il soit né.

On peut alors proposer, qu’a sa majorité, il doive exercer un choix en 3 options, la nationalité du père, celle de la mère, ou choisir le pays qui l’a vu naître.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, et ne pas laisser là comme dans d’autres domaines, le citoyen être acteur de son destin.


Richard HASSELMANN


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Rue89

jeudi 9 juin 2011

Présidentielles : Pourquoi ne pas élire un inconnu en 2012 ?

Provocation, utopie, urgence démocratique? les trois mon général serions-nous tentés de répondre à cette question ... iconoclaste.

En fait, ce billet répond à un article paru dans Rue89 dont le titre est : 2012 un candidat « normal comme Hollande peut-il être élu ? qui a d'abord suscité notre étonnement, puis notre ire. En effet, lorsqu'on on lit, tout de suite en-dessous du titre, la phrase suivante : Le socialiste se targue d'être un candidat « normal ». Efficace, ou ne faut-il pas être un peu fou ou mégalo pour devenir président ?

Les rédacteurs de 1958 avaient bâti une constitution, à la mesure de la personnalité du général de Gaulle, qui renforçait les pouvoirs de l'Exécutif, pour ne pas reproduire les errements de la précédente. Mais, c'est le référendum de 1962 qui a changé radicalement l'esprit des textes, en instituant l'élection du Président de la République, au suffrage universel.

Et, depuis ce temps, de réforme en réforme, la France est devenue un pays où le Président élu, a presque autant de pouvoirs qu'un monarque absolu ... la dynastie en moins !

Et c'est vrai qu'un tel pouvoir peut rendre fou n'importe qui. C'est d'autant plus évident, quand le « mégalo » qui brigue la fonction est persuadé qu'il a : rendez-vous avec la France, et que son élection est « normale »

Nous sommes loin de la définition d' Abraham Lincoln : « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » Tout cela du fait et par la faute d'une oligarchie, qui a transformé l'électeur en un fonds de commerce, durablement rentable.

Lorsqu'on regarde les candidats putatifs à cette élection, on voit Messieurs : Sarkozy, Hollande, Mélenchon ou Mesdames : Aubry, Royal, Le Pen, toutes et tous tombés dans la marmite dès leur jeunesse, voilà plus de trente ans. A côté d'eux, les deux challengers écologistes, donnent l'image de perdreaux de l'année, qui ont atterri par malchance dans le marigot, et paraissent presque trop normaux, par rapport aux autres.

A l'opposé de la normalité de Monsieur Hollande, son concurrent direct, le Président sortant répond : les électeurs veulent « de l'épicé, du vrai tempérament et des vraies idées » Heureusement, un sondage récent remet les pendules à l'heure : les Français attendent quelqu'un qui soit « honnête, sincère, à l'écoute », mais pour nous ce n'est pas suffisant.

Ce que nous attendons d'un Président, c'est qu'il prenne des mesures simples pour réoxygéner le fonctionnement de la vie publique ! A commencer par faire voter une loi interdisant ou réglementant très strictement le cumul des mandats.

Interdisant plus de deux mandats consécutifs dans la même fonction;
Obligeant les élus à fournir un bilan détaillé de leur action pour obtenir un quitus, et surtout : Supprimant l'immunité parlementaire et présidentielle.

Bref, qu'il se considère et se comporte comme un citoyen normal !

A notre connaissance, aucun des candidats déclarés n'est prêt à faire adopter ces réformes qui nous paraissent fondamentales. Dans ces conditions : « Pourquoi ne pas élire un inconnu en 2012 ? »


Bernard MALAGUTI

mercredi 8 juin 2011

De l'utilité des jurés citoyens ?

Libr'acteurs a le plaisir de vous proposer la contribution extérieure, d'un professionnel, sur un thème "sensible".

Il s'agit de Mireille Perrot Tomsett, magistrat honoraire au TGI Nanterre, qui a acceptée de répondre à nos questions sur " les jurés citoyens ", cette nouveauté de la justice française.

Voulus par Nicolas Sarkozy, les jurés citoyens (ou populaires) vont voir le jour. En effet : " (...) le Sénat a adopté en première lecture le projet de loi sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et sur le jugement des mineurs (...) " En conséquence : " (...) Des citoyens seront amenés à siéger aux côtés des magistrats dans les tribunaux correctionnels, les chambres des appels correctionnels et les juridictions d'applications des peines (...) " - Source Net Iris

Commentant en février 2011, le futur projet, le Président de la République déclarait : " (...) c'est vous qui donnerez votre avis sur le quantum des peines à appliquer à tel ou tel délinquant qui passera devant vous (...) Il y aura des magistrats professionnels et, à côté d'eux, des habitants du département (...) la justice est rendue au nom du peuple français, désormais elle sera rendue aussi par le peuple français"

Libr'acteurs : Mireille Perrot Tomsett, ce nouveau système va t-il accélérer les procédures ?

Mireille Perrot Tomsett : La réponse est Non. En effet, il faudra former les jurés, les recruter périodiquement et les contrôler !

Libr'acteurs : Selon vous qu'est ce qui a motivé les choix du gouvernement et quelles vont en être les conséquences ?

Mireille Perrot Tomsett : Les choix sont à la fois économiques et politiques. En effet, les magistrats coûtent cher si l’on conserve le principe de la collégialité (Le principe de collégialité désigne le fait qu’une affaire soit jugée par plusieurs juges, siégeant et délibérant ensemble ) Or, reconnaître qu’un magistrat unique peut en remplacer trois c’est : " se prendre Les pieds dans le tapis " !

Donc : Moins de recrutement de magistrats, mais plus de citoyens rémunérés sur des bases ... à déterminer. Dois t-on définir que la valeur de chaque citoyen juré puisse dépendre de son statut professionnel, ou être égale pour tous ? Importante question, à mon sens, notamment pour les chômeurs !

Libr'acteurs : Dans cette affaire, les magistrats sont-ils responsables de leur sort ?

Mireille Perrot Tomsett : A mon sens non. Néanmoins, mais leur formation l’est. On pourrait dire qu'ils ont été « énarchisés », dans la mesure où ils ont été formés de l’université à l’école de la magistrature, sans jamais prendre aucun risque financier. D'où un certain formatage et l'habitude d'un fonctionnement totalement hiérarchisé.

Libr'acteurs : Que pensez-vous de l'action des politiques face au corps judiciaire ?

Mireille Perrot Tomsett : Il faut d'abord se rappeller qu'il existe deux types de magistrats. Si les magistrats du siège ont pris l’habitude d’affirmer leur indépendance statutaire, les magistrats du parquet (dont la fonction a été remise en cause par la cour européenne des droits de l’homme) dépendent de l’autorité du Ministre de la justice, contre le principe de la séparation des pouvoirs.

Ce qui est regrettable, c'est qu'au lieu de trancher une fois pour toute le statut des uns et des autres et de les dissocier, les politiques préfèrent valoriser le bon sens populaire et engager les citoyens à canaliser les sentences des juridictions correctionnelles.

Libr'acteurs : En fin de compte, pour vous, c'est une bonne ou une mauvaise réforme ?

L’expérience du jury au criminel est satisfaisante, alors, pourquoi ne pas l’adopter en correctionnelle. Mais dans ce cas, remettons le parquet à sa juste place. Car, si la représentation de la société est une mission publique ( dépendant du ministre de la justice) ses agents sont donc des fonctionnaires ou des administrateurs civils.

A mon sens, pour que le pouvoir judiciaire existe, il doit être uniquement représenté par des magistrats du siège, indépendants et inamovibles. le pouvoir judiciaire n'existe pas , seule l'autorité judiciaire est constitutionnellement reconnue.

Merci Mireille Perrot Tomsett


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Public Sénat

lundi 6 juin 2011

Jeunes indignés : Entre rêve et réalité !

Le physicien et philosophe des sciences britannique : David Deutsch explique que les humains, armés de connaissances scientifiques, qu'ils ont commencé à accumuler depuis le début de l'ère des Lumières, sont devenus des « constructeurs universels »

Ce sont les seuls capables avec un peu de temps, en exploitant et approfondissant les lois de l'univers mises à jour par la connaissance, d'étendre sans limites et sans doute sur d'autres planètes, les capacités transformatrices et constructrices de notre société scientifique.

On ne peut qu'y penser, lorsque l'on entend les pouvoirs actuels expliquer que les jeunes, diplômés ou non, qui commencent à manifester par dizaines de milliers, dans le monde entier, ne sont pas utilisables et doivent se satisfaire du statut de chômeur à vie.

Ces jeunes manifestants ne veulent pas détruire les sociétés développés, pour en revenir au désert. Ils s' « indignent » seulement, consciemment ou non, du fait que dans ces sociétés, dotées de toutes les ressources d'invention, permises par la science, ils se voient interdire de jouer le rôle dont ils se sentent parfaitement capables : celui de « constructeurs universels »

Les « indignés » de la Puerta des Sol, de la place de la Bastille à Paris, et tous ceux qui, pour le moment, restent silencieux et repliés, sur leur souffrance de projet professionnel et de vie. Seraient capables, avec les innombrables connaissances dont ils disposent, de survivre et sans doute aussi de reconstruire une société plus efficace. De réinventer, même sans ressources immédiatement disponibles, l'équivalent des solutions vitales, dont les forces sociales actuellement au pouvoir, se réservent la jouissance.

Mais les « indignés » français ont trop de diplômes, pas d’expérience ou alors pas assez de diplôme. Ne correspondent pas au marché du travail ou sont trop jeunes, trop cher pour les entreprises … Du coup, certains de ces talents partent éclore ailleurs. Dans les pays du Golfe, en extrême orient ou aux Etats Unis, pays toujours à l'affut des "bonnes affaires" en termes de profils. Pour d’autres leur envie s’étiole au fil des réponses négatives et l’accompagnement social s’avère un somnifère redoutable pour eux mêmes et la société

Les solutions qu'ils inventeraient ?

Ce serait à ces « indignés », avec leurs innombrables connaissances qu'ils ont reçu en héritage de la société de les imaginer puis de les construire.


Eric Campion

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Sud Ouest

mercredi 1 juin 2011

"Affaire DSK" : le train de la justice ... ne sifflera pas trois fois !

"Le train sifflera trois fois" : Nous connaissons tous ce film incarné par Gary Cooper : Un shérif sur le point de rendre son insigne, apprend qu’un individu qu’il avait fait arrêter quelques années plus tôt, revient ce jour-là par le train pour se venger.

Face à la nature humaine et ses petites lâchetés, le shérif refuse de quitter la ville, et se retrouve seul, pour affronter le bandit et ses acolytes, qu’il finit par tuer. Il quitte alors la ville, sans un regard pour ses habitants.

Quel parallèle avec Dominique Strauss-Kahn me direz-vous ? Tout dans cette affaire rappelle ce film, qui incarne à la fois : la grandeur de l’Amérique, ses héros et la lâcheté humaine.

Que voit-on d’abord, une dépêche annonçant que le directeur du FMI a été interpellé, dans un avion en partance pour l’Europe, sur l’accusation d’une femme de ménage, d’un hôtel new-yorkais. Femme à qui il aurait imposé des violences sexuelles.

C’est l’Amérique de Gary Cooper. La police enquête sans se soucier de qui elle arrête. Une femme de ménage noire a les mêmes droits que n’importe qui, et un juge décide de placer notre compatriote en détention. Tout cela filmé en technicolor et projeté sur toutes les chaines de télévision nationales et internationales.

Et c’est l’explosion médiatique, le premier jour, on entendait bien les déclarations d’amitié pour DSK, les doutes exprimés par ceux qui disaient le connaitre, mais les images d’un puissant menotté comme un vulgaire voleur de poule déchainent une nuée de réactions pour certaines à la limite de la décence. A bien y regarder, exit Gary Cooper, mais sus a cette Amérique qui en veut aux français.

Voilà pour le premier round, ou l’on observe que la France pays de la démocratie et des droits de l’homme s’étonne que dans ce pays de sauvages sans culture ni histoire, on traite tous les citoyens sur un même pied !

Arrive, heureusement, la seconde phase. Celle où le système judiciaire américain fait la part belle à l’argent et autorise :

Que l’on change de stratégie,
Que l’on négocie des arrangements,
Que l’on démolisse à coups de dollars la personnalité de la victime au point Qu’on la transforme en agresseur,
Que les preuves qui accablent l’accusé peuvent se retourner contre celle qui a souffert en imaginant, l’hypothèse a été évoquée, un « rapport consenti »

Là on retombe sur ses pieds, la finance reprend la main, cette même finance qui dicte sa, loi aux politiques, instrument de compromis ou de compromissions !

Que diront les zélateurs d’hier, ceux qui criaient au complot ?
Comment réagiront les médias qui « savaient » et se taisaient pensant que la vie privée s’arrête à la porte de la chambre à coucher et ... préfèrent hurler avec la meute ?
Que diront les citoyens ordinaires qui constateront une fois de plus que l’argent et la justice font bon ménage ?

L’Amérique n’est pas un pays où le train de la justice siffle trois fois .

Reste la France, où cette affaire laisse un goût de cendres et qui révèle, que pour conquérir le pouvoir, le garder avec les mandats et menus avantages qui s’y attachent, l’oligarchie partisane de droite de gauche ou du centre, en solidarité objective avec les grands médias, couvre du voile du secret et de l’ignorance des faiblesses porteuses de dangers pour tous.

Il ne s’agit pas ici de jouer les pères la vertu, mais l’amiante, le sang contaminé, le MEDIATOR® et sans doute TCHERNOBYL participent de cette même culture du secret gardé entre quelques sachant.


Richard HASSELMANN

mercredi 27 avril 2011

N’en jetez plus la cour est pleine !

7 avril dernier : Semaine du développement durable , 7 Mai prochain : Journée de l’environnement, une pincée de RSE (responsabilité sociale et environnementale) dans les grandes entreprises, une resucée du Grenelle de l’Environnement, dans un contexte de peur généralisée, pour la survie de l’espèce humaine.

Nous entendons rendre le citoyen acteur de son destin, et nous ne croyons pas que la cacophonie ambiante y contribue.

Nous avons dit et écrit en d’autres sites, que le développement n’est ni durable, ni soutenable il doit être responsable.

Ligne de conduite qui devrait servir au Parti Socialiste et aux Verts ou a Jean-Louis Borloo, nous en sommes loin, si l’on en juge, par les pas de deux en tous genres a propos des sorties totales ou partielles du nucléaire, ou des moratoires sur le gaz de schiste !

Il faut afficher clairement les données et peser les enjeux. Il y a " LE SOUHAITABLE " et " LE POSSIBLE ", le reste c’est l’incantatoire.

L’actualité dramatique du nucléaire japonais, fournit une triste occasion de faire un point sur l’énergie, d’autant que la crise lybienne, qui impacte le prix du pétrole, s’invite aux débats.

Les données sont claires et simples, la Terre est un espace qui n’est pas élastique, et l’espèce humaine continue de croître.

Cette espèce, revendique un confort sans cesse amélioré, et les individus de tous les continents, veulent y accéder. Cette recherche de confort, fait tourner la machine économique, qui elle-même se goinfre d’énergie. Quand le nord semble repus c’est le sud qui s’attable.

Fin 2010, le nucléaire fournit environ 6% de l’énergie consommée, quand les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) en apportent ... 86% ! Dans ce contexte le renouvelable (vent/mer/soleil/biomasse/géothermie), par essence, si j’ose dire, inépuisable, est a environ ... 8%.

Il paraît évident que la solution de la survie de l’espèce a long terme, c’est de bousculer ce « mix énergétique », mais a court terme ce n’est pas gagné.

Allez expliquer aux indiens, aux brésiliens, aux chinois, aux africains, qu’ils ne peuvent prétendre à un équipement et un confort équivalent a ceux de l’occident !

Allez expliquer, aux citoyens français, qui se cabrent déjà a la moindre hausse du gaz ou de l’électricité, que cela n’est qu’un début, car pour faire avancer la technologie énergétique dans le bon sens il faut y consacrer beaucoup de deniers publics et donc, augmenter ... les impôts !

Soyons donc sérieux, reconnaissons qu’une nouvelle fois l’homme, apprenti sorcier est l’arroseur arrosé. Faute de mises en perspectives lucides, pour avoir laissé la main aux intérêts financiers et économiques, l’espèce humaine s’est rendu otage de l’énergie.

On vient nous dire maintenant que la solution la moins pénalisante est l’exploitation des gaz de schistes. N’en jetez plus la cour est pleine, on sait ce que l’on a avec le nucléaire. Consacrons nos efforts pour diminuer sa part, en le sécurisant au maximum, jouons a fond sur la biomasse, le solaire ou la géothermie, mais ne mettons pas le doigt dans l’engrenage du gaz de schiste, synonyme de CO2, de sites défigurés, d’eau gaspillée, et d’explosions souterraines plus ou moins maitrisées.


Richard HASSELMANN


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Mondenergy

lundi 18 avril 2011

Hors de l'enclos !

A un an de la présidentielle, tous les médias, les sondeurs, et autres politologues avertis, nous organisent une galerie de portraits des candidats potentiels.

Alors que scrutins après scrutins, l’abstention, les votes blancs ou nuls, ou pire la non inscription sur liste électorale privent les élus de toute légitimité, les oligarchies partisanes, dans une solidarité objective avec les médias et les lobbies, imposent une grille de lecture convenue et confortable.

Nous avons les candidats d’extrême droite, de droite, du centre, de gauche et d’extrême gauche.

Nous observons, que la sensibilité « écologique », revendiquée par tous, est rattachée au centre, ou à la gauche, suivant le profil de son porte drapeau.

Depuis des années LIBR’ACTEURS invite le citoyen acteur de son destin, à sortir de l’enclos, dans lequel on veut le contraindre.

Ces clivages, sont datés, ils rassurent et confortent tous ceux qui font métier de la politique, cumulent les mandats et encombrent depuis des décennies notre vie démocratique.

Nous invitons nos sympathisants et nos lecteurs de plus en plus nombreux à refuser cette grille de lecture, désormais sans objet.

Le (la) bon(ne) candidat(e) sera celui qui, appliquant une lecture réaliste, sera AILLEURS ! Ailleurs, c'est-à-dire DEVANT, avec le regard tourné vers l’avenir et notre jeunesse. Le candidat, qui à l’écoute du terrain, comprendra l’appel de la majorité des citoyens.

Cet appel est simple :

L’emploi pour le plus grand nombre, cet emploi qui permet d’être considéré, de fonder une famille, d’avoir un logement, et d’apporter sa pierre à la croissance économique du pays.

Un logement, une famille avec des enfants éduqués, dans un contexte de sécurité, qui élimine la chasse aux boucs émissaires.

Voilà les ingrédients d’un projet, ou l’on retrouve tous les déterminants de la bonne santé individuelle et collective. Cette santé, bien le plus précieux de l’individu, qui dépasse le symptôme ou la pathologie, pour toucher en amont, l’absence de menace, et génère le « BIEN ETRE RESSENTI »

LIBR’ACTEURS est désormais puissamment engagé, directement ou par le biais d’autres cercles, et va faire entendre cette « petite musique ».

Le nouvel élu que nous appelons de nos vœux, se fera donner des parlementaires, porteurs de mandats uniques pour une mise en application sans faiblesse.

L’emploi passe par un nouveau modèle économique, tiré de celui en vigueur dans l’économie sociale et solidaire. Ce modèle privilégie, la proximité, la cohabitation harmonieuse entre un capital vertueux et patient, et un salariat impliqué car respecté. Ces deux partenaires doivent s’attacher à la production de produits et services, attendus par le citoyen consommateur, lui même associé en proximité.

En un mot comme en cent : LE BIEN ETRE D’UN PAYS, LA SANTE INDIVIDUELLE et COLLECTIVE, commandent de jouer sur ses déterminants : L’EMPLOI, LE LOGEMENT, L’EDUCATION et la SECURITE.

Derrière chacun de ces mots, avec une vision prospective à l’aune de la conscience de la terre, et des enjeux supranationaux, nous avons des mesures, a soumettre.

Il nous reste à trouver notre héraut, car nous ne le repérons pas dans la galerie de portraits que l’on voudrait nous imposer.


Richard HASSELMANN


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Dreamstime

lundi 11 avril 2011

Démocratie ... indirecte !

A l’issue des cantonales, et du goût de cendre que tout citoyen lucide et responsable a en bouche, se profile une autre forme de démocratie dévoyée : Les élections sénatoriales.

La haute Assemblée, comme on dit, a un poids non négligeable dans notre système bicaméral, tout en étant à nos yeux l’illustration parfaite du déni de démocratie, organisé pour les petits arrangements entre amis.

Vous le savez, le sénateur, est élu au suffrage universel « INDIRECT » Nous sommes en fait dans le domaine de ... l’oxymore !

De manière a préparer le terrain et les esprits, fidèles a notre modeste ambition d’information, pour avoir des citoyens acteurs de leur destin, un petit résumé.

Les Sénateurs sont élus par 150000 grands électeurs qui sont eux issus du suffrage universel, uninominal (députés 577, conseillers généraux 4000) ou de liste (conseillers régionaux 1870) et last but …142000 délégués désignés par les conseils municipaux de nos 36000 communes.

Nous laissons le lecteur juger du caractère hautement démocratique, universel et direct d’une élection, acquise par ce salmigondis.

Le plus grave, c’est que le mandat de sénateur, est une formidable sinécure, qui envoie dans l’univers douillet et feutré du palais du Luxembourg, une armada de petits malins, qui ont compris l’intérêt de la manoeuvre, l’importance de l’indemnité et autres petits avantages, sans être exposé, en première ligne comme peut l’être un Maire ou un député.

Vieux chevaux de retour et cumulards de mandats, politiciens plus jeunes, porte flingue de personnalités nationales, et même personnalités de la société civile, habilement placées en qualité de modestes conseillers municipaux de "Trifouillis les Oies" et ... portés a la candidature sénatoriale.

Nous analyserons avec soin les candidatures, et nous pointerons celles qui correspondent à notre petite typologie.

Le citoyen ne peut pas dans l’état actuel de notre démocratie, se désintéresser de cette cuisine politicienne, compte tenu du poids du Sénat. La logique voudrait, que les candidats soient des conseillers municipaux de base, vierges de toute longévité politique, et repérés pour leurs expertises et convictions.

C’est possible car comme souligné supra, les grands électeurs, sont issus en large part des conseils municipaux de nos 36000 communes.

A suivre donc, et a commenter, car la régénération démocratique est un tout, et chaque occasion doit être saisie, pour appuyer là ou cela fait mal.


Richard HASSELMANN

mercredi 30 mars 2011

La pantalonade a assez durée !

A l'issue de ces élections cantonales, nous appelons tous ceux qui a nos côtés, de plus en plus nombreux, plaident pour une autre démocratie, à se mobiliser pour proposer autre chose, dans les respects des institutions. Il y va de la stabilité du pays, et de la survie de notre démocratie.

Si le choix des responsables ne se fait plus par les urnes, si l’élu ne représente plus qu’un citoyen sur 10, alors les décisions seront prises ailleurs, dans des conditions encore plus sujettes à caution.

A l’heure, des printemps arabes, à l’heure ou des peuples entiers se servent de leurs vies pour accéder à la démocratie, la France, Pays des droits de l’homme et des lumières, s’enlise dans l’abstention et le rejet du jeu politique en place.

Nous estimons que la pantalonnade a assez duré, il est désormais urgent de mobiliser toutes les bonnes volontés pour obtenir ce que nous demandons.

Non cumul de certains mandats, mise en place d’une longévité politique cantonnée, élaboration d’un statut de l’élu novateur, c’est un minimum.

Mais l’actualité électorale nous conforte dans la conviction que le temps est venu d’aller encore plus loin, en imposant la prise en compte du vote blanc, et aussi en évoquant la piste du vote par points.

Par le biais de l’association et du mouvement politique que nous portons, nous allons initier dans toutes la France des cercles de réflexion et d’action sur cette seule thématique, pour en faire une question incontournable en 2012.

Que tous ceux et celles qui y voient un intérêt se fassent connaître sur notre adresse mail (voir : nous contacter), ou sur le site de POLETHIQUE, seul mouvement politique bâti sur cette unique ambition préalable.

Rappelons ici, pour bien situer les idées ce qui suit :

Les votes BLANCS et NULS sont comptabilisés lors des dépouillements, mais n’apparaissent pas dans la restitution : INSCRITS/VOTANTS/EXPRIMES. Exprimés cela veut dire ensemble des bulletins moins les blancs ou nuls, et donne à penser que ce n’est pas une véritable expression de vote.

Manipulation évidente car le vote BLANC (simple bout de papier blanc glissé dans l’enveloppe) comme le vote NUL (bulletin annoté ou déchiré inséré dans l’enveloppe) sont des manifestations fortes. Des citoyens font l’effort de se déplacer pour manifester un rejet ou un refus des candidats et des choix proposés. Nous concédons que certains bulletins nuls, du fait d’une annotation manuscrite (encouragement) doivent être regardés avec lucidité.

Il reste que pour l’essentiel, ne pas considérer le poids du BLANC ou NUL et ne pas lui accorder une représentation est un vrai déni de démocratie.

Reste l’ABSTENTION, qui est le fait du citoyen qui ne participe pas ou plus. Ce citoyen qui ne se déplace pas, qui ne signe pas la liste d’émargement et qui donne ainsi a penser qu’il rejette tout le système.

L’importance grandissante de cette typologie de comportement, qui touche l’électorat jeune est inquiétante, et pose la question de la légitimité de l’élu porté aux affaires avec des scores souvent inférieurs à 10 % de la population (abstention et non inscrits).

Voilà les chantiers que nous avons engagés depuis quelques années, l’actualité nous donne raison, nous comptons sur l’imagination et la participation du plus grand nombre pour élaboré avec calme et pondération un vrai projet démocratique pour demain.

Richard HASSELMANN

jeudi 24 mars 2011

Et l’Homme dans tout cela ?

Rendre le citoyen acteur de son destin, s’efforcer de changer le futur, telles sont nos ambitions. Nous estimons qu’il faut d’abord, au niveau national changer le donne démocratique, pour que la France se dote d’élus en phase avec les vraies préoccupations du citoyen.

Nous estimons aussi, tenant du comportemental, qu’il est primordial de donner les clés de lecture et des informations de nature à permettre au plus grand nombre de comprendre pour faire des choix.

Nous parlons de développement responsable, de préférence au développement durable ou soutenable, en estimant qu’INNOVATION n’est pas forcément synonyme de mieux être, mais qu’a l’inverse, en matière de nucléaire, il faut une sortie probable, mais fléchée et rationnelle.

C’est dans cet esprit que nous relevons ici « Voyage dans l'Anthropocène» par Claude LORIUS. Dans cet ouvrage le célèbre glaciologue éclaire avec pertinence et subtilité, l'Anthropocène, l’ère de l’homme, l’époque ou il a laissé sa trace.

Au train ou vont les choses cette ère de l’homme va se clore plus vite que prévu , ce sera la fin de l’humanité, et une autre forme de vie prendra le relai.

Ouvrage pessimiste, mais réaliste qui présente a nos yeux un ingrédient du changement : LA PEUR.

Nous sommes en effet d’incorrigibles apprentis sorciers, avec le nucléaire, avec les manipulations génétiques, avec la perte des valeurs fondamentales de certaines institutions comme la famille. L’argumentation raisonnée ou rationnelle n’a plus sa place dans une société, qui veut tout connaître et tout savoir, et ne prend plus le temps du questionnement.

Seule la PEUR, l’instinct de survie ou de conservation peut faire changer les comportements. En ce sens le livre est clair, le climat c’est l’air et l’eau, cela conditionne la santé et la vie.

Il n’est pas besoin de démontrer cela, mais il est peut être utile de démontrer que l’intérêt de la finance à court terme, l’intérêt d’une consommation sans retenue, ne va pas dans le sens de l’intérêt de l’humanité.

Dés lors il ne faut pas laisser les clés du pouvoir, des pouvoirs, a la finance mondial, et aux lobbies de toutes sortes qui la manipule dans les cadres et codes de nos Etats Nations

Les civilisations meurent par suicide, et non par meurtre. Cette formule mérite d’être livrée à réflexions. Comment éviter ce suicide annoncé quand on dispose de tous les indicateurs et instruments, pour modifier la trajectoire ou ralentir le déclin.

C’est un message qui mérite d’être relayé, pour générer une intime conviction, au niveau des adultes et être le socle d’une nouvelle éducation des plus jeunes.


Richard HASSELMANN


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Acte Sud

lundi 14 mars 2011

Empoisonnement !

L’actualité fait bien les choses et offre, l’occasion de souligner le sens de notre combat. JUGEZ-EN !

*A l’heure du désamour de plus en plus évident entre le citoyen et une certaine politique.

*A l’heure ou la cacophonie ambiante laisse craindre au mieux l’abstention et au pire un vote extrémiste.

*A l’heure ou le quotidien des français est de plus en plus difficile.

CANAL+, programme un documentaire accablant sur les modes pervers de financement d’un parti politique Il en ressort que c’est le locataire d’un logement social qui IN FINE par des charges locatives majorées supporte le poids de l’appétit financier et de l’ambition politique de certains !!!!

FRANCE 5 affiche une émission, « C DANS L’AIR », qui pointe une certaine idée de l’éthique politique à Marseille. Il apparaît, entre autre que des espaces, écologiques sensibles, sont préemptés sur ce critère……pour finir en décharge publique « privée »

Dans le même temps, FONDAPOL met en lumière deux ouvrages qui traitent des ingrédients pour une démocratie renouvelée. « Retour du Tirage au sort » (Gil DELANNOI) et « Compétence morale du peuple » (Raymond BOUDON).

Tout est dit, il y a désormais une priorité absolue à éradiquer des mandats électifs tous les candidats, qui ont de prés ou de loin trempés dans les magouilles partisanes et portent un ou plusieurs mandats depuis plus de 10 ans.

Qu’on ne vienne pas ici se draper dans des pudeurs de vierges, en essayant de trier le bon grain de l’ivraie. Il ne s’agit pas du trop célèbre "TOUS POURRIS", mais sans doute des "ANIMAUX MALADES DE LA PESTE"

Nous sommes face a une épizootie qui touche depuis des années un cheptel politique consanguin, et donc affaiblit. Un cheptel d’individus qui se, confortent l’un l’autre pour rester dans l’assiette au beurre, par de là les antagonismes politiques affichés pour la galerie et par le biais de petits arrangements entre amis.

Nous soutiendrons aux prochaines cantonales en région parisienne quelques candidats, et allons communiquer ce « coup de gueule » à la majeure partie de tous ceux et celles qui vont briguer un mandat.

Un seul mandat, non renouvelable, une longévité politique cantonnée à 10 ans, voilà nos premiers remèdes, pour redonner sens et confiance a notre démocratie.

Convenez que c’est facile et raisonnable, nous sommes prêts a en débattre avec tous ceux et celles qui le souhaitent. Beaucoup d’idées reçues, et de contre vérités seront ainsi utilement évacuées, dans un domaine que nous étudions de puis de longues années au sein de LIBR’ACTEURS.


Richard HASSELMANN

jeudi 3 mars 2011

Pacte civique ou pacte démocratique .. même ambition !

Les lecteurs fidèles de LIBR’ACTEURS ont pointé avec juste raison ma forte implication dans la création de Poléthique, qui complète a mes yeux un parti comme CAP21, en centrant la démarche sur un seul objectif.

Vous trouverez, ci-dessous le billet publié sur le site polethique.fr

" Les fondateurs de Poléthique notent avec joie la floraison des pactes de toute nature qui annoncent le printemps.

S’agissant des pactes civiques et démocratiques nous sommes au cœur de notre cible, mais nous ne croyons pas qu’il appartient a des politiques chevaux de retour, cumulards et encartés, de traiter de cette question.

En ce cas nous renvoyions le citoyen électeur à DALIDA « Paroles, Paroles, Paroles que tous ces mots ! ».

La très récente enquête du CEVIPOF, vient après de nombreuses autres, ou articles et rapports confirmer le désamour du citoyen vis-à-vis du politique, la montée persistante de l’abstention, et plus grave le sentiment de plus en plus partagé que la simple morale et l’équité ne sont plus des mots compatibles avec notre fonctionnement démocratique.

C’est la raison qui nous a conduit à créer Poléthique, pour commencer par le commencement, et donner demain au pays des citoyens élus, sur un mandat précis, et libres des contraintes partisanes.

Notre démocratie fonctionne sur un non sens : " TOUT MANDAT IMPERATIF EST NUL ! "

En d’autres termes, si vous élisez un Maire, sur la base de son engagement a ne pas conduire votre commune dans un regroupement intercommunal donné, dés qu’il est élu, il peut en avoir cure. Le propre même de la relation MANDANT/MANDATAIRE est fondée sur la faculté dont dispose le MANDANT (le citoyen/électeur) de suivre l’exécution par le MANDATAIRE (l’élu) de la mission confiée et de rapporter ce mandat si le mandataire y déroge.

Dans notre jeu politique actuel la discipline de parti prime sur le mandat confié. Cela explique tous les reniements, les trahisons, et autres menus arrangements.

C’est l’inverse qui est indispensable, et pour pouvoir bien suivre le respect du mandat donné, bien isoler les responsabilités, et le temps consacré à la mission confiée, nous estimons que chaque mandat ne doit pas être cumulé, et que des " reportings " d’exécution doivent être soumis chaque année, et un quitus délivré.

C’est la mission première que s’est donnée Poléthique, premier mouvement qui " politise la démocratie ", et qui fait le pari sur le bon sens du plus grand nombre.

Ce bon sens fondé sur une raison aussi convaincante et qui doit éliminer les arguments contraires.

Le sens commun, cher à Raymond BOUDON (Eloge du sens commun), addition du bon sens de tous, doit conduire a comprendre, que cette démarche est un préalable a toutes autres, même si nous savons que le quotidien commande d’autres préoccupations.

Dés les prochaines cantonales, Poléthique va labelliser ici ou là des citoyens candidats, qui font montre de ce bon sens, les demandent qui nous parviennent en ce sens nous donnent a penser que nous sommes dans le vrai, rejoignez nous en adhérent, en sympathisant, et faites connaître Poléthique dans sa charte, son logo et sa démarche "


Richard HASSELMANN

lundi 28 février 2011

Vous avez dit diplomatie ?

Savez vous qu’il est heureux qu’en 1944 nous n’ayons pas confié a nos propres diplomates le soin de sauver PARIS !

A l’heure ou triomphe au théâtre de La Madeleine, " DIPLOMATIE " la pièce de Cyril Gely, qui reprend la formidable démarche du consul suédois Raoul Nordling (André Dussolier), pour tenter de dissuader Dietrich von Choltitz (Niels Arestrup) de faire sauter Paris avant l’arrivée de Leclerc, nous vivons Tunis, Le Caire, Tripoli ...

Nous vivons le produit annoncé de longue date, de la perte d’une "CERTAINE IDEE" de la France, sacrifiée à la vente de Rafales ici, à l’achat de pétrole là et plus simplement ... foulée au pied par la perte de l’éthique et des valeurs.

Nous vivons aussi en direct, l’effet pernicieux de la pensée unique, du népotisme, et des petits arrangements entre amis. La succession de révélations fait penser au résultat d’un coup de pied dans une fourmilière, cela court dans tous les sens. Un Ministre des affaires étrangères qui perd la notion du temps et du lieu et dont le compagnon s’est pris d’amour pour …la Lybie.

Un ancien Ministre " socialiste " qui démissionne " vite fait " d’un machin qui œuvrait avec la Tunisie et occupait son époux. Un ambassadeur qui confond le QUAI d’ORSAY, avec le Quai des Brumes du cinéma.

Nous vivons enfin et peut être surtout l’urgence et l’impérieuse nécessité qu’il y a à moraliser tout cela, en commençant par le commencement, notre propre fonctionnement démocratique.

Un collectif anonyme de diplomates signe, dans Le MONDE un constat sévère des errements de notre diplomatie. La litanie des reculs, échecs et camouflets est exhaustive, mais les responsabilités sont a partager.

Pour des raisons de consanguinité dans leur recrutement les grands corps de l’ETAT portent également une responsabilité, et ce n’est pas la solidarité affichée avec la JUSTICE, la POLICE ou l’EDUCATION NATIONALE qui trompera le citoyen.

Le Quai d’ORSAY a un recrutement trop univoque, troublé par le seul tour extérieur, pour des hochets ou placards dorés.

Pour avoir eu dans une autre vie, à connaître très précisément le fonctionnement d’ambassade, nous pouvons dire que souvent le représentant de la France, répugne a mettre les mains dans le cambouis local. Toute une série d’attachés, spécialisés sont sensés « connaître », mais nous sommes loin du compte, tant est doux le quotidien dans la majeure partie de nos légations.

« Il n'est pour voir que l'oeil du maître ! » à méditer au moment, ou à l’évidence après la justice, la police, notre diplomatie connaît quelques menus soucis.

Le maître, c’est le collectif des citoyens français, qui doit savoir se redonner des élus, épris de probité et d’efficacité, pour choisir et nommer des fonctionnaires eux-mêmes compétents et dévoués, pour remplir les missions confiées et dont l’élu est comptable, à LA ROCHE MIGENNES comme à TUNIS !!!

La boucle est bouclée, nous revenons à la base, non cumul des mandats, longévité politique cantonnée, rendu de comptes et quitus, éradication du népotisme et des conflits d’intérêts.

Ce n’est pas un coup de chaises musicales avec des vieux chevaux de retour qui nous rassure !



Richard HASSELMANN


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Ambassade de France en Irak

mercredi 9 février 2011

Ethique : Euthanasie ou soins palliatifs ?

Le débat sur l’Euthanasie vient à nouveau d’être évoquée à l’occasion d’un projet de loi, rejeté une nouvelle fois.

Qu’est ce que l’euthanasie si ce n’est l’acte d’un tiers de mettre fin à la vie d’une personne dans l’intention d’abréger une situation jugée insupportable ?

Et d’aucun de s’écrier " Qu’on laisse aux malades la possibilité de ne plus souffrir ! - le droit de mourir quand il le veut ! – Le droit de mourir dans la dignité "

Mais ce terme "mourir dans la dignité" est plus adapté au domaine des soins palliatifs, dont le seul tort est d’être trop discret, trop peu gesticulatif par rapport à des gesticulations plus médiatiques.

L’éthique des soins palliatifs s’oppose autant à l’euthanasie ou au suicide assisté, qu’à l’obstination déraisonnable des soins curatifs, c’est-à-dire à l’acharnement thérapeutique.

On peut comprendre que certaines personnes gravement malade, lasses de vivre, souhaitent "tirer le rideau" et désirent sereinement glisser vers la mort. Il faut savoir que la loi est de leur côté et permet cette évolution.

Si le malade est capable d’exprimer sa volonté, il peut décider que le traitement en cours est un acharnement thérapeutique et en demander l’arrêt. S’il est hors d’état de s’exprimer lui-même, il a pu auparavant exprimer sa volonté en rédigeant un texte dans ce sens, appelé "directives anticipées" ou avoir désigné une " personne de confiance", qui le moment venu, avec les médecins, prendra la décision éventuelle de l’arrêt du traitement. Il faut toutefois savoir que c’est toujours au médecin que revient la décision ultime

Enfin il faut savoir que, le plus souvent, le malade ne demande pas vraiment à mourir, il souhaite seulement une aide médicale pour arrêter leur souffrance physique ou psychique. Le médecin prescrira alors le traitement adapté qui, il est vrai, peut, sur les organismes affaiblis, avoir pour conséquence d’abréger la vie, abréger et non supprimer.

Les services de soins palliatifs se développent et c’est tant mieux, mais ils sont encore très nettement insuffisants en nombre et en moyens.

Pour avoir eu la chance et l’honneur de contribuer à un ouvrage collectif : " Soins palliatifs une question de vie " (édition du PALLIUM), je suis intimement persuadée que le soin palliatif, mérite une attention particulière, car il évite les dérives de l’euthanasie, tout en respectant, celui qui souffre dans sa chaire et tous ceux, famille et aidants naturels qui souffrent dans leur cœur.

Au moment ou l’on parle d’éthique, ce débat est, à mon sens, bien plus urgent, que celui sur l’identité nationale, notamment.

Arlette HUET


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CHU de Poitiers

lundi 24 janvier 2011

Questionnement et décision

Nos lecteurs et sympathisants savent combien en ce début d’année 2011, nous formons le vœu qu’un très grand nombre de citoyens/électeurs, use avec lucidité de son bulletin de vote ... pour donner au pays des élus, dignes de confiance.

Dans ce cadre, nous ne pouvons que leur recommander la lecture d’un ouvrage de Michel MEYER : " De la problématologie " qui mérite d’être médité, à l’aune de notre quête.

De fait on se rend compte que rien n’est sur et que tout peut être sujet a caution, et que n’en déplaise à Raymond QUENEAU, et sa démarche oulipienne , le potentiel n’est jamais probable ou certain.

C’est bien le drame de nos politiques cumulards de mandats, qui ne prennent pas le temps de la réflexion, du doute et du " Questionnement ", avant de répondre ou de prendre une décision en âme et conscience.

Le mandat politique n’est pas un une représentation multicartes pour représentants de commerce, qui placent ou vendent des produits élaborés par des techniciens.

Un élu avec un seul mandat, et une longévité politique cantonnée, c’est la certitude d’un mandataire, qui va travailler et comprendre les dossiers et les questions. C’est un citoyen qui pour le compte d’autres va s’approprier des dossiers, à partir des travaux préparatoires des différentes fonctions publiques.

Aujourd’hui, l’élu n’a qu’une préoccupation, répondre vite et a tout, comme un vendeur éduqué à répondre aux objections du client.

Si vous réfléchissez, vous constaterez que dans de nombreux cas, la réponse du politique, et notamment des premiers d’entre eux, est de trouver une réponse qui d’abord et avant tout évacue la question. En résumé : " CIRCULEZ IL N’Y A RIEN A VOIR "

Notre démocratie souffre de politiques qui ne savent pas de quoi ils parlent, préoccupés de la sauvegarde de leurs mandats, restituant dans l’urgence des notes réchauffées et le plus souvent mal assimilées.

Nous ne voulons pas des élus experts, mais nous voulons des élus qui donneront du temps au temps, pour devenir expert dans le domaine et pour la mission qui leur a été confiée.

Je crois que c’est le philosophe ALAIN qui a dit que la vie, ne vaut, que si elle est faite de décisions éthiques. C’est peut être trop demander ?

Mais la vie d’un élu devrait a minima n’être faite que de décisions mûrement réfléchies, pesées, et conformes aux convictions affichées, quand le mandat porté a été sollicité.


Richard HASSELMANN

mercredi 19 janvier 2011

Corruption/Prébendes/Conflits d’intérêts : même combat !

Une conversation à propos de la TUNISIE qui m’a vu naître, conforte le combat de LIBR’ACTEURS, pour une démocratie régénérée et des élus responsables.

L’injustice, la crise économique, la démocratie bâillonnée sont les ferments premiers de la révolte tunisienne, mais le virus le plus virulent est celui de la corruption de plus en plus insupportable qui gangrène le pays.

Crédit et copyright dessin - Jeune Afrique

Comme on dit le monde est petit, car c’est au même moment, que dans notre douce France, on pointe de plus en plus de conflits d’intérêts, de parlementaires qui rechignent à faire des déclarations de patrimoine sincères et véritables, ou l’odeur suspecte de petits trafics d’influences.

Tout cela nous conduit a redire pourquoi, nous estimons qu’un pays doit savoir se donner, par le biais du processus démocratique le plus transparent, les élus les plus dignes de confiance.

L’homme étant ce qu’il est, et le pouvoir un des premiers corrupteurs, il faut que ces élus, soient en place, pour un temps limité et porteurs d’un seul mandat. Cela permettra au mandant (le citoyen électeur) d’obtenir des compte et une parfaite traçabilité de l’action et de la responsabilité de son mandataire (l’élu).

Mieux, et nos lecteurs le savent, c’est pour cette même raison que nous pourchassons la multiplication des ordonnateurs variés qui dépensent le denier public, instrument du clientélisme et des prébendes.

Enfin, et surtout vous comprendrez pourquoi, nous plaidons également pour la mise en place de « lanceurs d’alertes » institutionnels, tiers de confiance, renouvelés fréquemment et pourvus selon des voies démocratiques, comme les jurys populaires tiré au sort.

Je terminerai sur une note plus légère, reprenant ma réponse récente à un intervenant.

L’espèce humaine, est carnivore, c’est donc contre nature que d’inviter l’homme a ne plus manger de viande, ou alors il faudrait éduquer également le Lion, le Chat notamment.

Par contre la corruption n’est pas consubstantielle à la nature humaine, elle nait d’un certain terreau dont l’injustice dans tous les domaines est le cément. Cela permet de penser qu’il y à la possibilité de l’éradiquer pour peu qu’on le veuille et que l’exemplarité vienne d’en haut.


Richard HASSELMANN

jeudi 13 janvier 2011

Nouveau risque : Oui mais lequel ?

L’actualité de ce début d’année est riche en évènements donnant à penser que " les nuages sont loin d’être en voie de dissipation" comme pourrait le dire une présentatrice de la météo.

Nous avons toutefois choisi d’attirer l’attention du lecteur sympathisant sur les "gesticulations" de Roselyne Bachelot, en charge de la réflexion, sur la "Dépendance" (cause nationale) ... en vue de 2012.

Nous ne gloserons pas sur la Ministre en charge du dossier, exemple typique de la politique héréditaire, par son père. Et, surtout concernée de prés ou de loin, par tous les dérapages récents, vaccin H1N1, MEDIATOR ® . Et même la pantalonnade de l’équipe de France en Afrique du sud.. L’important est ailleurs, la "dépendance" est une réalité, mais ce n’est ni une priorité ni une vraie menace.

Sur France Info, certains auront entendu Alain Minc, faire référence, (tout en produisant des chiffres fantaisistes) à l’acharnement thérapeutique, pour donner à son vieux père de 102 ans : " quelques mois ou, quelques années de vie" Cela nous renvoie, certes, au chef d’œuvre du cinéma Nippon "La Ballade de Narayama". Mais sans aller jusque là, il faut savoir raison garder, et ne pas instrumentaliser un risque, pour en faire un " pot de miel ", et toucher un électorat important et sensible : Celui des seniors.

Ayant eu en charge une Mutuelles Santé, particulièrement exposée, avec l’une des moyennes d’âge de sociétaires les plus élevée du pays, je pense, modestement, être bien placé pour parler : De l’effet incertain du vieillissement sur les dépenses de santé.

A partir d’un panel significatif de prés de 30000 seniors, et par le biais d’instruments de gestion et de suivi dédiés, nous avions constaté que la dépendance touchait relativement peu de personne, à en juger par le nombre de nos sociétaires de plus de 90 ans, qui vivaient encore à domicile.

On parle ici, d’environ 1,2 million de personne, et progrès médical aidant, ce chiffre ne doublera pas avant 2050, si l’on n’en juge par nos analyses rétrospectives. Compte tenu de l’usure générale de la mécanique humaine, on sera dépendants de plus en plus tard, et donc très proches de l’issue fatale naturelle !

Cela posé, rien n’est neutre, et le "Nouveau risque" est de voir monter artificiellement un nouveau cœur de cible, pour collecter du bel et bon argent, pour accentuer les inégalités, et pour " amuser le brochet " de manière à détourner l’attention.

Voilà bien le "Risque", mais il pourrait se révéler bénéfique, si le financement de la dépendance, était le lieu premier de toutes les solidarités sociales, avec un formidable effet redistributeur.

Pour cela il suffit d’envisager une assiette élargie a tous les revenus, assortie d’une taxe spécifiques sur les mouvements immobiliers, sans contrepartie équivalente, et une APA (Aide personnalisée à l’autonomie) identique pour tous. Mais aussi, suffisante pour ouvrir accès pour tous, à un hébergement adéquat ou à un maintien à domicile " sécurisé ", conforté par des aidants naturels, incités économiquement.

Nous ne doutons pas que sur cette question le mouvement mutualiste Français pourrait mobiliser des ressources, pour peu qu’on le dispense de constituer des réserves financières superfétatoires.



Richard HASSELMANN

Crédit photo
Celsabuzz

mardi 4 janvier 2011

Espérance

A l’aube de cette nouvelle décennie du siècle, permettez nous d’enfoncer le clou ! Nous avons créé LIBR’ACTEURS, pour rendre le citoyen « ACTEUR DE SON DESTIN », en lui donnant des clés de lecture et de compréhension, nous persistons et nous signons.

Les échos de l’opuscule de Stéphane HESSEL qui invite a l’indignation, interrogent certains et suscitent des réactions contrastées et pourtant ... Pourtant le vieil homme que certains invitent à se coucher, incite simplement les plus jeunes à se lever, démocratiquement et raisonnablement.

Nous faisons notre ce qui est pointé, avec un simple bémol, il convient d’éradiquer sans faiblesse, tous ceux et celles qui de droite comme de gauche, encombrent le paysage politique depuis des lustres, par des mandats cumulés, des alliances contre nature, des convictions reniées. Place a la morale et a l’éthique, mères de toutes les solidarités vraies.

Nous appelons à une sanction sans faiblesse, dont le bulletin de vote sera le fouet, pour que le citoyen se détourne de tous les candidats, cumulards et chevaux de retour, quelles que soient leurs étiquettes.

Cela posé avec Stéphane HESSEL, nous rejetons l’exaspération pour lui préférer l’espérance porteuse d’espoirs. Nous rejetons la violence apanage de ceux qui manquent de mots pour convaincre pour donner la place à l’éducation pour comprendre.

Avec lui nous prônons une saine indignation démocratique, préférable a cette indifférence qui conduit au chacun pour soi.

LIBR’ACTEURS participe aux états généraux de l’Economie Sociale initiés par Claude Alphandery, suite logique de notre croisade pour un modèle économique nouveau, inspiré de celui de l’économie sociale adapté dans la place laissée a un capital vertueux et de proximité, et une gouvernance ou un salariat impliqué, prendra en compte l’attente du citoyen/consommateur/contribuable.

Oui le général doit prendre le pas sur le particulier, Oui le travail doit asservir la spéculation, Dire et écrire cela , ce n’est pas raser gratis comme mesdames AUBRY ou ROYAL ou gesticuler comme Messieurs MELENCHON ou BESANCENOT, c’est concevoir autrement, sans méconnaître, les mérites individuels de l’entrepreneur.

EQUITE, n’est pas égalité, car il faut se souvenir que « l’ennui naquit un jour de l’uniformité ».

Que nous ceux qui nous font l’honneur de nous lire, et qui partagent notre vision, laissent un mot sur ce site, ou sur notre adresse courriel : libracteur@gmail.com.

Nous les tiendrons informés de nos actions et des vecteurs supports de celles-ci, en forme de mouvement associatif, ou de collectif « politique » pour avancer autrement.


Richard HASSELMANN